Wish, tome 4 : Catori- Audrey Carlan

Critique roman: Wish, tome 4 : Catori d’Audrey Carlan

Je vous avoue tout de suite que j’ai trainé des pieds pour lire ce dernier tome de la saga Wish. Je n’ai pas particulièrement accroché à la vision de Catori dévoilée dans les autres tomes consacrés à ses filles Sauda Kaye, Evie et Isabeau. Je me suis lancée dans ma lecture curieuse. Ai-je succombé? Réponse après le résumé.

Synopsis:

La soif d’aventure. C’est ce pour quoi j’ai vécu. Élevée dans une réserve amérindienne au cœur des États-Unis, je ne savais pas à quoi ressemblait le monde réel. Je n’étais pas comme les autres femmes de notre réserve. Ma mère et mon père le savaient quand je suis née. Ils m’ont appelée Catori, ce qui signifie « esprit » en comanche.
Mon père m’a regardée dans les yeux et a su que je n’étais pas faite pour la vie d’épouse et de mère. Je suis partie le jour de mes dix-huit ans. J’ai fait tout le chemin jusqu’à la côte Est où j’ai rencontré Adam. Le premier homme qui allait changer ma vie. Il m’a épousée et m’a donné une fille, mon Evie. Mon soleil d’or.
Adam et moi nous comprenions. Nous avons convenu de nous séparer librement et je suis partie pour aller découvrir le monde. Ma fille entre les mains sûres de mes parents. Jusqu’à ce que je rencontre Ian. Aussi sauvage que le vent, il m’a emportée. Il m’a donné une fille. Suda Kaye. Adam a accepté cet enfant comme le sien et nous avons décidé de nous aimer les uns les autres comme une famille.
Je suis repartie parcourir le monde, seules mes filles me faisaient revenir à la maison de temps à autre.
Dans un dernier effort pour être la mère qu’elles n’ont jamais eue, j’ai écrit à mes filles. Une lettre chacune à ouvrir à partir de leur dix-huitième anniversaire, et ce pendant dix ans.
Aujourd’hui, je veille sur elles et je sais qu’elles le ressentent…

Mon avis:

La fin d’une série littéraire me fait toujours un petit quelque chose. J’aime lire Audrey Carlan pour me détendre. Je redoutais de tourner la dernière page. Je ressors mitigée de ma lecture. Atomes crochus, répétitions et rapidité ont formé un combo qui m’a offert une impression de rester sur le bas de la route.

Catori est un esprit libre sur bien des niveaux. Elle vole de ses propres ailes sans se soucier de ceux qui l’attendent derrière. Son amour est particulier. L’héroïne m’a donnée une sensation étrange. Une âme bohème qui aime sans limites, sans frontières et sans barrières se dessine au fil des pages. Je n’ai pas compris Catori. Je ne l’ai pas aimé. Je crois que mon coeur avait déjà fait son choix dès le début de la saga.

Catori âme libre et amoureuse

J’ai eu du mal à suivre les pas de Catori. Trop. Elle séduira son public. Moi je n’ai pas accroché. J’ai eu le coeur brisé. Adam est un homme particulier. Déroutant. Il accepte que sa femme parte vivre sa vie de son côté. Leur union détonne. Leur alchimie est intense, brute, sans fards. Catori et son mari s’aiment. Leur histoire prouve qu’il existe plusieurs manières d’aimer. Audrey Carlan pose tout très vite. Trop. Catori m’a donnée envie de la détester. Vraiment. J’ai regretté ses sentiments. J’ai eu mal pour ses enfants. J’ai eu mal pour ses amants.

Cela passe ou cela casse?

En conclusion, Wish se referme sur une découverte en demie-teinte. Je suis loin d’avoir aimé Catori. Cette dernière note confirme mon ressenti. L’oiseau n’est pas pour moi. Aimer ne signifie pas perdre ses ails. Les émotions virevoltent, se secouent. La fin heureuse n’existe pas ici. C’est plus un parcours personnel, l’acceptation d’un besoin de liberté, de vivre ses amours peu importe le prix à payer. Ce tome se lit plus comme une aventure, une route qui touchera certains lecteurs. Moi j’ai un petit goût amer en refermant l’histoire.

Ma note:

5/10

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