Critique roman: Vint un chevalier de Jude Deveraux
Un romance sur fond de voyage dans le temps, comment résister? Je suis fan d’Outlander. J’adore les histoires d’amour qui voyagent à travers les époques. J’étais curieuse de découvrir ce vieux roman de Jude Deveraux. Ai-je succombé? Réponse après le résumé.
Synopsis:
1988. Depuis des mois, Marian Montgomery rêvait de partir en Angleterre avec Robert, son compagnon. Mais de déceptions en querelles, ses vacances se transforment vite en larmes. Alors qu’elle se retrouve seule et fauchée dans un pays qui n’est pas le sien, elle s’attend à tout sauf à voir apparaître un chevalier en armure. Pourtant, le séduisant comte de Thornwyck, Nicolas Stafford, a bien voyagé dans le temps ! Accusé de lèse-majesté en 1564, il est sur le point d’être exécuté, et Marian est la seule qui peut l’aider. Si près de quatre siècles les séparent, la passion n’a jamais été aussi proche…
Mon avis:
Jude Deveraux est une auteure dont j’apprécie la plume. A mes yeux, c’est l’une des reines de la romance historique. Elle su m’emporter à travers de multiples aventures. La saga des Montgomery est un incontournable. J’avais peur de craquer pour son « time travel ». Les romances met en scène un personnage qui traverse le temps et rencontre l’amour d’une amour totalement inattendue. J’aime cette idée. Vint un chevalier ressort pour régaler les lectrices.
Marian Montgomery a des allures douces, tendres, adorables. Elle vit en couple avec Robert, homme bon mais qui semble cacher un secret. Un événement perturbe à jamais leur quotidien. La route de la jeune femme croise celle de Nicolas Stafford, comte de Thornwyck. Leur première rencontre est désopilante. La scène de la chapelle mérite le détour. Cela ne vous rappelle pas le destin de Claire dans Outlander (Le chardon et le tartan de Diana Gabaldon)croiser un homme d’une autre époque?
Car Nicolas Stafford s’avère aux premiers abords arrogant, froid, distant, il vient du 16e siècle. Dans son espace temps, en 1564, il est accusé de trahison envers la reine Elizabeth d’Angleterre. Par un tour de magie, le voilà téléporté en 1988. Un nouveau monde s’ouvre à lui. Imaginez découvrir les chocolats, les fermetures éclairs, les immeubles modernes, les pantalons, les transports, les moeurs d’une autre époque, vous seriez un peu perdu, déboussolé. Il faudrait s’adapter, apprivoiser les découvertes et les sensations qui s’en suivent. Le siècle différent apporte son lot de belles surprises. Notamment la jeune femme Marian, plus jeune que lui… un amour impossible sur le papier. Nicolas au 20e siècle est à mourir de rire. Il est parfait, décalé, savoureux, fantastique. Il est persuadé que l’héroïne est une sorcière. Leur relation est pétillante. Elle fait naître des sentiments qu’il ne pensait pas pouvoir connaître.
J’ai adoré comment Jude Deveraux créé son récit. Elle relie habillement les époques. Les descriptions sont magnifiques, réalistes. Les émotions sont au rendez-vous. Le charme agit avec de nombreux sourires comme compagnon. Le ton a parfois vieilli mais il demeure plaisant. Nicolas est parfait. Il m’a conquise. Littéralement. J’ai eu le coeur brisé à la fin… C’est mon gros bémol dans le roman. L’amour véritable a le don de trouver le meilleur chemin pour s’exprimer. Seulement, les chemins empruntés peuvent être déroutants.
La romance prend son temps pour s’installer. Elle n’est pas expédiée. Cela fait un bien fou. Les bases se posent. Les héros apprennent à se connaître, à se séduire. Ils voyagent dans le temps pour l’autre. Nicolas est la pépite du roman. Marian évolue, change et gagne en force, en indépendance au fil des pages. Sa métamorphose est un régal.
Vint un chevalier, aurait pu être un gros coup de coeur sans la dernière partie. Une partie de moi a été blessée par les tournures. J’ai eu une boule de tristesse. Je le regrette car j’ai souri, rigolé, vibré et adoré suivre Marian et Nicolas. Juste que ce point m’a brisée un morceau de la séduction du roman. Je suis tombée amoureuse du couple. J’ai souffert avec eux. La vie a une drôle de manière de lier les destins.
Ma note:
8/10
Informations:
Auteure: Jude Deveraux
Nombre de pages : 502 pages
Editeur : J’ai Lu
Collection : Aventures et Passions
/ La bibliothèque idéale
Date de sortie : 01 Mai 2019
Prix éditeur : 7.95€
Disponible sur liseuse : Oui à 5.99€