Vampirella : Masters Series Mark Millar – Mike Mayhew

Critique comics: Vampirella : Masters Series par Mark Millar et Mike Mayhew

Vampirella. Le souvenir de fou que j’ai de cette héroïne vampire. Elle était coincée dans la bibliothèque quand je fouinais pour trouver mes lectures. J’ai dévoré ses aventures avec un sourire. Elle était déjà « osée » quand j’avais la taille de trois pommes. Je ne sais pas pourquoi, j’étais fascinée par son personnage. D’accord, j’étais aussi passionnée par les vampires. Alors les deux ensembles forment un cocktail détonnant. L’idée de la redécouvrir plusieurs années après me séduisait. Ai-je succombé? Réponse après le résumé.

Synopsis:

Dans ce recueil composé de deux épisodes magistralement dessinés par Mike Mayhew (Star Wars) et scénarisés par Mark Millar (Spider-man, Volverine), Vampirella, la célèbre et sexy femme vampire, amie des humains, suit la trace de plusieurs criminels vampires affiliés à un culte démoniaque local, une petite ville repliée du monde surnommée Le Grand-nul-part , où ne vivent que des vampires. Elle décide de mettre un terme à cette menace pour l’humanité mais ce qu’elle va découvrir sur place va complètement changer la donne.

Mon avis:

Vampirella possède une séduction à la Addams, en plus vif, plus piquant, plus coloré. Elle m’a conquise. Impossible de l’ignorer dans sa tenue sexy rouge. Vous avez du croiser son personnage dans les boutiques de comics. Elle m’a fascinée dès le premier regard. Entre sa chevelure ébène, ses crocs, ses yeux, son corps, sa puissance, il se dégage un truc qu’il est difficile d’oublier. J’adore cette héroïne vampire. J’ai une tendresse particulière pour elle.

Je suis ravie de la retrouver dans un recueil avec des noms comme Mark Millar au scénario et Mike Mayhew aux dessins. Je me suis lancée dans ce Masters Series avec un grand sourire. Vous savez celui que vous avez quand vous allez vers de vieux amis? J’ai eu l’impression de replonger dans un cocon.

Vampirella sous le crayon de Mike Mayhew montre une facette sexy en diable. Elle attire irrésistiblement son public. Son aura est sublime sans tomber dans le vulgaire. Il colle à la perfection à son charme. Les traits sont sublimes, très réalistes. J’ai été bluffée par le rendu. C’est beau à en couper le souffle. Le résultat est surprenant. Il semble prendre son temps pour capturer chaque mouvement. Déroutants, décalés et somptueux à la fois, les graphismes se savourent comme des petits bijoux. Ils sont des écrins parfaits pour leur héroïne et ses aventures.

Ce tome est composé de deux intrigues différentes. J’avais un peu peur de ne pas accrocher ou d’être perdue. Rien de tout cela n’est arrivé.

Dans « Opération Grand-nul-part », Vampirella apprend l’existence de la mystérieuse ville Le Grand-nul-part. Elle décide de s’y rendre. Le chemin ne sera pas sans encombres. Le sang sera versé. Et les surprises l’attendent au tournant.



Arrivée sur place, un foyer de vampires se dévoile. Vampirella cherche comment humains et vampires peuvent cohabiter…

Dans « le Miroir des Peurs », Vampirella, continue son combat contre les vampires. Les morts teintent la trame. La violence déchire la rétine. L’arrivée de créatures démoniaques accentue cette impression. J’ai détesté les dessins de ces dernières. Non, sérieusement, je n’ai pas accroché. C’est mon seul bémol.

Niveau traduction, c’est fluide, agréable et direct. Je me suis juste demandée si le scénario et les dialogues n’étaient par moment pas un poil hors du temps. J’ai du mal à dire ce qui m’a fait sourire. Peut-être l’impression d’avoir une Vampirella intemporelle avec des répliques dignes de vieux films d’horreur… Pourtant, la magie opère.

En bref, ce tome s’avère agréable à lire, visuellement c’est un chef d’oeuvre. Le sang coule. La violence brute, sans fard se déploie. Vampirella est égale à elle-même, fascinante, diablement sexy et terriblement dangereuse. Une charmeuse brillante, sombre et efficace digne d’un vampire parfait prend place sous les yeux du lecteur. J’ai eu un vrai plaisir à replonger dans ses aventures.

Ma note:

8+/10

Informations:

144 pages
Auteurs: Mark Millar, Mike Mayhew
Editeur : Graph Zeppelin
Date de parution: 20 février 2018
Collection : VAMPIRELLA MAST
Traduction: Stéphanie Schaptal
Lecture via une masse critique de Babelio.

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