Critique: Trilogie de PanDaemon, tome 1, La Prophétie de l’Arbre de
Un roman Fantasy avec un titre, une couverture et un résumé qui formaient un ensemble attractif. Comment résister à ce premier volet de la trilogie de PanDaemon? Ai-je succombé? Réponse après le résumé.
Synopsis:
Il y a 1 400 ans, le Conflit Originel opposa Malévolents et Forces du Bien, éparpillant les lieux et les populations. Que les Forces du Bien l’aient emporté n’est finalement qu’anecdotique.
Nous sommes en 1422 de l’Ère de la Reconstruction, dans l’une des Sept Provinces, le Comté d’Erceph. Un artefact aux étranges et importants pouvoirs, l’Entité, est à l’œuvre dans le cœur de chacun des Sept Suzerains et se transmet naturellement de père en fils le jour des vingt-trois ans de celui-ci.
Le Comte Portor, Suzerain d’Erceph, a deux filles : Layah et surtout Sarah qui approche de son vingt-troisième anniversaire. De nombreuses forces politiques ont espéré en vain un événement qui éviterait de faire face à cette échéance funeste : la Transmission de l’Entité à une femme. Nombreux sont ceux en effet qui interprètent les Prophéties d’Arkharon dans le sens d’un présage funeste pour toute l’humanité si une Entité venait à habiter le cœur d’une femme.
Il était écrit que cette transmission serait marquée par la trahison et la mort.
Mon avis:
Vous avez déjà eu des lectures qui vous envoyez du rêve sur le papier? La découverte et la réalité laissaient derrière elles un arrière goût perplexe, particulier. J’ai ce ressenti avec ce premier tome de la trilogie de Christophe Misraki.
Monde riche et complexe.
Son roman plonge dans la fantasy complexe, intense. Les descriptions à rallonge, les profusions de personnages se déclinent à foison. Les codes sont là. J’imaginais des pouvoirs sombres, des guerres entre peuples humains ou non, des intrigues politiques, des missions, des querelles… Mon cerveau était ravi. Le rendu l’a perturbée à de nombreuses reprises.
Les ficelles ne se saisissent pas toutes aisément. Elles se noient par instants dans trop de choses. Un petit décalage dans le voyage survient. Une étincelle qui risque d’en perdre au passage, je le crains. Les différents peuples soufflent une imagination débordante. Des multitudes de détails s’incrustent. C’est minutieux, impressionnant, captivant et déroutant à la fois.
Partons à l’aventure.
Direction Porminide, pour un récit choral. Vous allez croisé du monde sur votre route. Notamment Kern jeune homme blessé, décidé à se venger, triste et malheureux. Loyal, fort, il emporte tout sur son passage. Ses émotions semblent guider ses pas, à ses risques dépendants, le héros a des chances de se ramasser des ennuis.
J’ai aimé l’idée d’une quête qui soit poussé par une femme accèdent au pouvoir. Un peu de feu.
Les destins croisés, les machinations, les flammes, tout s’imbrique dans un récit qui connait des bas, mais aussi de très beaux hauts. J’ai été complètement dans la trame après plusieurs chapitres. Le temps d’apprivoiser tout l’ambiance, les arcs, le style. La touche fantasy de Christophe Misraki. ne laisse pas indifférent. Le dénouement m’a surprise, il promet pour la suite. Je suis curieuse de lire les prochains volets.
En bref, les bases d’une aventure fantasy prometteuse se posent. Parfois avec maladresse, parfois avec brio. L’univers est à la fois riche et pauvre. Je suis mitigée sur plusieurs points. Cependant, l’univers construit a du potentiel. Assez pour retenir captif le lecteur en son soin avec sa complexité. Le charme agit en demie-teinte, les liens entre les événements et les chapitres déroutent par moments. Ou alors c’est moi qui est l’impression de perdre le fil de la trame.
Ma note:
7,5/10
Informations:
- Auteur: Christophe Misraki
- Editions Fleuve
- Genre: Fantasy
- date de parution : 4 février 2021
- 592 pages
- Prix : 22.90 €