Critique film Disney: #ToyStory4 de Josh Cooley
Toy Story 3 était une conclusion qui ouvrait vers un nouveau monde. Une passation. Les aventures de Woody et Buzz l’Éclair prenaient un nouvel envol. J’étais curieuse de voir le retour des personnages qui m’ont fait craquer il y a de nombreuses années. Ai-je succombé? Réponse après le résumé.
Synopsis:
Woody a toujours privilégié la joie et le bien-être de ses jeunes propriétaires – Andy puis Bonnie – et de ses compagnons, n’hésitant pas à prendre tous les risques pour eux, aussi inconsidérés soient-ils. L’arrivée de Forky un nouveau jouet qui ne veut pas en être un dans la chambre de Bonnie met toute la petite bande en émoi. C’est le début d’une grande aventure et d’un extraordinaire voyage pour Woody et ses amis. Le cowboy va découvrir à quel point le monde peut être vaste pour un jouet…
Mon avis:
Toy Story 4 continue sur la lancée des autres volets. Les émotions sont au rendez-vous. Le film pose un regard touchant sur la condition de vie des jouet. Il interroge sur les choix qu’un être réalise et rencontre sur sa route.
Cette suite est une belle réussite. Touchante. Emouvante. Un petit trésor qui passe le relais porté par des images à couper le souffle. Les graphismes s’avèrent d’une magie, d’une extraordinaire beauté qui laissent des étoiles dans les yeux des spectateurs.
Andy disait adieu à ses jouets dans Toy Story 3. Il les offrait à la petite Bonnie. Une nouvelle destinée s’offrait à la troupe joyeuse de Woody, Buzz L’éclair, Jessie, Rex et autres… L’enfant change et les préférences de jouets aussi…
Le regard se porte vers plusieurs pistes. En coeur de mir, Woody se dévoile, perdu, dépressif. Il semble avoir oublié son peps d’antan. Son quotidien a changé. Il n’est plus le chef de la chambre de son enfant. Ni le préféré. Comment trouver sa place dans correctement.
Le gros atout charme du long métrage repose sur le retour de la Bergère. Bo est badass, terriblement attachante. Brillante. Forte. Intelligente. Elle a souffert de son départ loin des jouets d’Andy. Les retrouvailles avec Woody touchent en plein coeur. Bo m’avait manquée dans le 3e volet. Je voulais la ravoir. Je voulais savoir pourquoi elle était absente. J’ai eu mes réponses.
Le monde des jouets perdus se dévoilent à travers Bo et ses amis. Woody est aussi perdu dans un sens. Il veut le bonheur de son enfant. Le reste de la bande a du mal à comprendre son idée fixe. Surtout vu son attitude, allez au delà des ordres et accompagné Bonnie en maternelle. Et même quitte à prendre sous son aile, le plus improbable des jouets: Fourchette. Une création de Bonnie totalement loufoque, adorable, craquante. J’ai aimé les liens entre Woody et Fourchette. J’ai cru voir un parent et son enfant.
Bo et Woody sont deux opposés. Elle est libre. Lui est lié à son propriétaire. Les peurs de changer de vie se dévoilent avec une délicatesse infinie. Comme la dépression. Les craintes d’être seul et de ne pas connaître l’amour pour un jouet, de l’inconnu… Tout s’étale dans un ballet fascinant, captivant, émouvant.
La loyauté sans faille de Woody l’empêche de prendre conscience de des possibilités que la vie lui donne. Il s’enferme dans son carcan. Bo est l’étincelle qu’il fallait pour le faire réfléchir. Le flambeau doit être passé. Le ton se fait délicat, tendre, passionnant. Une vraie spirale se construit. Les yeux profitent du voyage. Le coeur verse sa petite larme et de nombreux sourires.
Toy Story 4 touche du doigt le rôle du jouet. Un jouet est un objet particulier. Pourquoi? L’essence de son existence est levé. Le bonheur de son enfant est sa priorité… du moins, elle devrait. Fourchette remet tout en cause. Une nouvelle venue aussi Gaby Gaby pousse à s’interroger. Woody sait utiliser les bons mots pour persuader de l’importance d’un jouet dans une vie d’un petit être. C’est doux et impressionnant tout en étant drôle. Car l’un des atouts de la saga est de réussir à poser des émotions avec des belles doses d’humour, de tendresse et de gentillesse. Toy Story 4 distille aussi beaucoup moins de clins d’œil au cinéma comme Shining…
Woody se questionne. Buzz est plus en retrait comme ses compagnons. Les petits nouveaux tirent le sourire. L’aventure détonne. Ducky & Bunny sont quelque peu étrangement en décalage. Je retiendrais plus les acolytes de la poupée Gaby Gaby. L’armée de marionnettes ventriloques dénommés Benson fiche la trouille. Et accentue l’idée des apparences… parfois trompeuses. Fourchette est l’élément déclencheur qui change tout. Il transforme le regard sur les jouets. Il marque l’esprit. Enfin, le dernier petit nouveau dans mes chouchous est Duke Caboom, le cascadeur.
Un opus riche, complexe, intense prend son envol. Toy Story 4 apporte de nouveaux personnages sans oublier les anciens. La vie s’élance avec ses bons et mauvais moments. La fin logique, émouvante et déchirante tout en étant une bouffée d’espoir, lumineuse et magnifique ravit les petits et grands. Elle clôture un tournant tout en ouvrant tout un ensemble de possibilités. Profitez du spectacle avec le coeur. Rêvez et admirez les routes prises par chacun des jouets.
Ma note:
9/10
Mes 3 personnages favoris de Toy Story 4: Bo la Bergère, Woody et Fourchete. #DSCAwards
Informations:
Date de sortie 26 juin 2019
Durée: 1h 40min
Distributeur The Walt Disney Company France
De Josh Cooley
Avec Jean-Philippe Puymartin, Richard Darbois, Pierre Niney
Genres Famille, Animation, Aventure
Nationalité Américain