Tiny Pretty Things saison 1

Critique série TV: Tiny Pretty Things saison 1

Tiny Pretty Things sur Netflix est l’adaptation du roman de Sona Charaipotra et Dhonielle Clayton. Si vous aimez le ballet, les intrigues, les drames et le suspense, cette série risque de vous plaire. Ai-je succombé? Clairement oui. Pourquoi? Réponse après le résumé.

Synopsis:

Le roman à l'origine de la série Netflix
Gigi, Bette et June sont danseuses dans la prestigieuse école du Ballet de New York.
Lorsque Gigi, nouvelle et seule élève noire, est choisie pour incarner le rôle phare du premier ballet de l’année, les rivalités se déchaînent. Bette, ballerine star de l’école, est prête à tout pour récupérer son titre et éviter la rage de sa mère, qui ne tolère pas qu’elle ne soit pas la meilleure. June rêve quant à elle de ne plus être cantonnée au rôle de l’éternelle doublure.
Les trois filles ont bien du mal à résister à la pression du monde impitoyable de la danse. Et les choses vont empirer… jusqu’au drame

Mon avis:

L’univers de la danse déploie ses ballerines dans un univers sombre, captivant, passionnant. Les mots de Sona Charaipotra et Dhonielle Clayton prennent vie avec puissance et intensité.

Si vous aimez les ambiance à la Pretty Little Liars, les mystères, les morts étranges, les secrets, les faux semblants offrent un visage particulier de la danse classique. La série suit des élèves d’une école prestigieuse de ballet, l’Archer School of Ballet.

La première saison est dès à présent disponible sur Netflix pour les curieux. Et vous avez mon avis sur le roman par ici.

Michael MacLennan porte avec talent le récit papier à l’écran. Dès les premières images, le ton est posé. Les apparences sont trompeuses. Les danses magnifiques cachent parfois de terribles révélations. Tiny Pretty Things plonge dans l’univers de la danse classique. Les jeunes danseurs entraînent le public dans leurs entrechats. Leur ascension et leur chute se posent sur la pellicule. Les scènes sont remarquables, intenses, sublimes. La sexualité des danseurs se couchent comme un moyen d’évacuer la pression. C’est l’une des seules choses qu’ils contrôlent.

Les jeux de lumières jouent sur les émotions des acteurs. La gloire ou la déchéance attend leurs élus. Les anges et les démons du ballet s’entrechoquent dans un spectacle prenant. Tous les acteurs sont bluffants. Aussi bien les garçons plus en retrait comme Brennan Clost (Shane) et Damon J. Gillespie (Calleb) que les filles. Le regard se pose sur Kylie Jefferson qui joue Neveah Stroyer, seule danseuse noire du groupe. Les cadavres dans le placard de chaque héros réserve son lot de surprises. Je craque toujours pour Bette (Casimere Jollette).

L’envers du décor de l’Archer School of Ballet s’étire au fil des épisodes. Les indices sur le drame qui a brisé Cassie teinte d’un fil rouge l’histoire. Les futurs danseurs essaient tous de se battre avec leurs moyens pour accéder à l’illustre compagnie de danse classique professionnelle de la ville : le City Works Ballet. Peu importe l’origine du danseur, seul le talent compte. Seules les concessions envisagées, les corps broyés comptent. La passion de la danse emporte tout sur son sillage. Seule la gloire est importante. L’adaptation est bluffante. J’ai retrouvé toute la magie du roman.

Les héros évoluent sans prendre de pincettes. Ils profitent de toutes les occasions pour atteindre leur but. Les émotions se touchent du doigt. La danse leur sert de messagers. La loyauté n’a pas toujours sa place. La série est fascinante. Sa photographie retient le regard. Le monde impitoyable de la danse bouscule tout sur son passage. L’adaptation est bluffante, violente, cruelle, brute. J’ai retrouvé toute la magie du roman. Bette, Gigi , June et les autres danseurs foncent dans le tas chacun à leur manière. Accrochez-vous.

https://youtube.com/watch?v=JSs_bznLjPo%3Ffeature%3Doembed

Ma note:

9/10

Informations:

Cette saison 1 de Tiny Pretty Things met en scène:
Lauren Holly, Kylie Jefferson, Casimere Jollette, Daniela Norman, Brennan Clost, Michael Hsu Rosen, Damon J. Gillespie, Bayardo De Murguia, Barton Cowperthwaite, Tory Trowbridge, Jess Salgueiro, Anna Maiche.

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