The Perfect date- Steve Bloom

Critique roman+ film: The Perfect Date de Steve Bloom

J’avoue, j’ai choisi The Perfect Date pour Noah Centineo « A tous les garçons que j’ai aimés » et « Sierra Burgess is a loser« . J’aime ce jeune acteur. Il a un petit truc qui colle parfaitement aux comédies romantiques adolescentes. Je pensais succomber à la magie de son nouveau film qui est adapté d’un roman de Steve Bloom, c’est un flop. Pourquoi? Réponse après le résumé.

Synopsis:

BROOKS RATTIGAN NE LE FAISAIT PAS POUR L’ARGENT. DU MOINS, PAS DANS UN PREMIER TEMPS.
Lorsque Brooks s’était porté volontaire pour escorter la cousine de Burdette à la fête des anciens, c’était avec les plus nobles intentions – venir en aide à un ami, sans compensation. Mais lorsqu’il reçoit un pourboire de 300 $, la rumeur se répand rapidement parmi les familles fortunées des alentours. Brooks y voit l’opportunité de gagner de l’argent. Il propose ses services impeccables d’escorte à des parents poules reconnaissants et très riches qui souhaitent que leurs filles vivent cette expérience «  une fois dans leur vie  » pour leur dernière année.
En plus, Brooks peut utiliser cet argent. Il a besoin d’un tuteur pour améliorer ses notes en vue du baccalauréat. Ainsi, il espère intégrer l’université de Columbia, sa seule chance de quitter sa ville ouvrière et de gravir l’échelle du succès comme il le désire si ardemment. Alors, même si le chemin qu’il emprunte le mène à rencontrer quelques petites déceptions et à enfreindre quelques principes moraux, où est le mal  ?
Malheureusement, Brooks n’avait pas prévu la démente Célia Lieberman… Ou la charmante Shelby Pace.

Mon avis:

Rhaaaa, je suis entre deux chaises. Noah Centineo a un côté imparfait, séduisant, gentil qui fonctionne d’habitude. Mais là, j’ai eu envie de dégager le héros dans un coin. Brooks est égoïste, égo-centré. Il n’a rien qui éveille les étincelles. Même si j’avoue son ton sarcastique est assez agréable à suivre. Son obsession pour Colombia et les aller-retours dans les bals ont eu raison de moi.

Brooks est centré sur lui. Il travaille dur pour arriver à décrocher une place dans l’université de ses rêves. A tel point, qu’il en oublie ce qui se passe autour de lui. Le jeune homme de 18 ans est arrogant, nul. Je ne vais pas mâcher mes mots. C’est un connard. Je déteste rarement autant un personnage principal. Je ne l’ai pas trouvé sympathique pour un sou. Comment succomber quand vous avez envie de jeter le héros?

Ma lecture a été difficile. Le rythme, le développement, tout forme un ensemble qui m’a laissé sur ma faim. Le film possède plus de qualités. Il sait jouer sur l’humour et le côté dramatique. L’invention de l’application est très bien amenée, comme les dérives de son utilisation. Là, les mots m’ont donné un arrière goût insupportable. Brooks est obsédé par son idée de baiser Shelby. Peu importe le prix pour y arriver, quitte à massacrer son meilleur ami. J’ai eu les nerfs.

Le film promène Brooks d’une manière plus drôle, pétillante et folle. Le capital sympathie est plus présent. Le roman rend le héros antipathique, détestable, condescendant et j’en passe. J’ai eu l’impression de manquer des chapitres. Le caractère de Brooks est une horreur. Alors que l’adaptation sur Netflix offre un divertissement où la sauce prend un peu mieux. Les personnages féminins sont quasiment transparents. Dommage pour une comédie romantique…

En résumé, je pense être passée à côté du charme de The Perfect Date. Je suis ressortie en demi-teinte de mon visionnage et de ma lecture. L’un comme l’autre, je n’ai pas aimé Brooks. Je l’ai limite détester. Insupportable héros.

Ma note:

4+/10

Informations:

  • Auteur : Steve Bloom
  • Editeur : Hachette Romans
  • Nombre de pages : 360 pages
  • Date de parution: 26 juin 2019
  • Collection : Films-séries TV

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.