Textos et cie, tome 1 : #ainsivalavie!- Geneviève Guilbault

Critique roman: Textos et cie par Geneviève Guilbault

Pourquoi je pense à Aurélie LaFlamme en regardant la couverture? Le dessin sûrement. Du coup, mon attention a été captivée. Et j’ai plongée. Ai-je eu une belle surprise à la clé? Réponse après le résumé.

☙Synopsis:☙

Je m’appelle Morgane et, pour moi, aucun défi n’est insurmontable. Au contraire! Je suis passionnée, je suis intense, je suis unique en mon genre! Rien ne pourra m’empêcher de réaliser mon rêve: mettre sur pied un journal étudiant révolutionnaire au sein de ma nouvelle école. Ma vie est remplie de surprises… et de coups de coeur… et de petits secrets… C’est ce que je m’apprête à découvrir en compagnie d’Annabelle, Eddy et Thomas, mes nouveaux amis.

☙Mon avis:☙
Une petite lecture sympathique qui annonce dès sa couverture le public visé. C’est un titre jeunesse. Il se met à la portée de ses lecteurs. Passez votre chemin si vous cherchez une évasion sérieuse. Ici, c’est sans prise de tête, drôle, acidulé. Je ne cherchais pas pour ma part un roman compliqué. J’ai eu mon divertissement souhaité.

Ce tome se lit rapidement. Un petit moment éclair selon votre vitesse de lecture se profile à l’horizon. Morgane nous entraîne avec elle dans sa valise. Un déménagement bouscule déjà l’existence d’un adulte. Alors imaginez, l’adolescent qui est en vous qui doit tout quitter, changer d’école, refaire connaissance, découvrir un nouveau monde… L’héroïne doit s’adapter. Surtout qu’elle est en internat. La colocation avec ses camarades doit bien se passer sinon l’année scolaire risque d’être compliquée.

Je me suis attachée à Morgane. La jeune fille parvient rapidement à se lier d’amitiés. Les petites peines de coeurs, les secrets, les mystères de la vie d’un adolescent parleront peut-être davantage à ma progéniture qu’à moi. Cependant, j’ai souri. J’ai repensé à mes tendres années (je me sens dinosaure d’un coup). L’addiction est là. Plus nuancée pour mon moi d’adulte, mais je ne doute pas un seul instant qu’un douze ans aura un grand sourire en suivant Morgane et ses amis.

La structure du roman se met au diapason de son héroïne, SMS, griffonnages dans le journal intimeet la technologie se font leur bonhomme de chemin. Le langage se teinte d’expressions loufoques et déconcertantes. Les Canadiens doivent mieux cerner que nous les tournures employées. Rien de grave. Juste un peu décalé. Ca ajoute un petit grain sympathique.