Spiderman est l’un des premiers super-héros que j’ai dévoré. Je suis tombée sur un vieux Strange, j’avais à peine l’âge de lire, j’ai des petits airs émerveillés à son nom. J’ai continué depuis. Même si au fil des années, Peter Parker a perdu de son charme à mes yeux. J’ai suivi les grands changements dans sa vie. J’ai toujours plaisir à le retrouver. C’est comme un ami qui restera à jamais dans mon coeur. Je continue à me plonger dans ultimate Spiderman (j’hésite en ce moment à arrêter mais passons c’est une autre histoire). J’ai vu les films de Raimi, j’ai pas eu le grand boum d’action que j’aurai souhaité. Manque de chance vous me direz je ne suis pas une fan de Tobey Maguire ni de Kristen Dunst en Mary Jane. Je m’attendais à rien de l’adaptation de Marc Webb. J’ai été étonnée du résultat. Je suis tombée totalement sous le charme de Andrew Garfield (The social Network) en Parker et Emma Stone en Gwen Stacy. Le duo est un régal savoureux. Pourtant, je suis loin d’être guimauve face au couple dans le comics. Là, j’ai eu une étincelle. Un petit coup de coeur. Pour couronner le tout, Rhys Ifans est magistral en Docteur Curt.
Synopsis: Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter Parker a été élevé par son oncle Ben et sa tante May. Il est aujourd’hui au lycée, mais il a du mal à s’intégrer. Comme la plupart des adolescents de son âge, Peter essaie de comprendre qui il est et d’accepter son parcours. Amoureux pour la première fois, lui et Gwen Stacy découvrent les sentiments, l’engagement et les secrets. En retrouvant une mystérieuse mallette ayant appartenu à son père, Peter entame une quête pour élucider la disparition de ses parents, ce qui le conduit rapidement à Oscorp et au laboratoire du docteur Curt Connors, l’ancien associé de son père. Spider-Man va bientôt se retrouver face au Lézard, l’alter ego de Connors. En décidant d’utiliser ses pouvoirs, il va choisir son destin…
Au diable les invraissemblances, les mélanges, les petits coups dans l’histoire, j’ai apprécié le rendu. J’en ai les yeux plein de rêves. J’ai revécu cette magie de l’enfance face aux aventures de l’homme araignée. Oui, Parker n’est pas un binoclard, oui, il est beau gosse avant et après sa transformation. Oui, il y a des défauts. Oui, il y a de quoi se mordre les doigts pour les puristes, oui les fans de Raimi détesteront. J’en suis parfaitement consciente, seulement je m’explique pas pourquoi j’ai craqué sur The Amazing Spider-Man. J’ai eu des frissons de plaisir. J’ai eu un vrai petit bijou devant les yeux. Marvel a trouvé en Webb un papa pour Spiderman sur grand écran plaisant, bluffant et qui pose les bases pour une saga. Andrew Garfield apporte un humour, un côté too much dans certaines scènes qui m’ont donné envie de me replonger dans toutes les histoires du lanceur de toile. J’attendrai un peu avant de regarder Spiderman avec mes grands. Plusieurs scènes sont violentes pour les moins de 10 ans (émotionnellement et visuellement).
L’édition Blu-Ray boîtier métal est magnifique avec des bonus somptueux:
- « The Amazing Spider-Man, la renaissance » : making of (90′)
- 16 séquences de pré-visualisation
- Scènes supplémentaires
- Commentaire audio de Marc Webb, Avi Arad et Matt Tolmach
- Répétitions des cascades
- « Les archives Oscorp » : galerie de la production
DVD et Blu-Ray disponible depuis le / Genre Action , Fantastique , Aventure / Distributeur: Sony Pictures Entertainment/ Public: Dès 10 ans.
Note: 9/10
Je suis absolument du même avis.
Spider man nous accompagne depuis notre plus tendre enfance, quand on grandit et lui non forcément ça creuse l’écart
Mais avec Amazing Spider Man on retrouve un héros torturé, voire sombre, mais attendrissant et effectivement plutôt beau gosse. ce qui tranche complètement avec Maguire.
Les scènes supplémentaires sont bien ?
@Geelette les scènes supplémentaires sont à croquer
Amazing a su répondre à un côté plus sombre de Spiderman que j’aimais en étant gosse. Et mon regard en grandissant c’est attendri sur ses difficultés et ses liens envers les autres. J’ai une tendresse infinie pour ce super-héros. Le film de Webb a su toucher un part de mon fanittude que je croyais éteinte. Et pourtant le petit Andrew me laisse de marbre. (Bon moins que Tobey qui me fait l’effet d’un lapin devant un renard).