Critique roman: Scrap Metal, tome 3 : Une seule ligne d’arrivée de Jana Rouze
Scrap metal tome 3 arrive. Le petit pavé a eu le don de me piquer à vif. J’étais impatiente de terminer la saga de Jana Rouze. Ai-je succombé à sa conclusion? Réponse après le résumé.
Synopsis:
Tout les voulait ennemis. Tout les destinait à la haine. En choisissant de s'aimer, sans tout connaître de la vérité qui les lie, Hope et Sauvage ont pris le risque de se dresser chacun contre leur destin. Suicide. Prostitution. Retour à la secte. Tels sont les choix qui attendent les sectateurs à leur sortie. Sauvage et Hope se battent. Lui contre ce qu'il pense être le seul choix possible. Elle contre lui. Mais qu'adviendra-t-il lorsqu'ils connaîtront toute la vérité ?
Mon planning envisagé:
Hope et Sauvage se complètent. L’équilibre se construit. Les pierres de leur couple se cimentent un peu plus chaque jours. Les mois ont passé depuis la fin du tome 2. Hope est un pilier pour Sauvage. Elle lui apprend à vivre en dehors de la secte.
Sauvage sort de sa chrysalide.
Sauvage a changé. Sa psychologie a évolué, sortie de son carcan, le personnage semble plus doux, plus humain, plus proche de ceux qui croisent sa route. Son intégration au monde porte ses fruits. Du moins, elle le paraît. Le chemin est semé d’embuches. Les pas sont difficiles. Néanmoins, le héros démontre une force qui laisse admirative. J’ai adoré voir comment sa personnalité se modifie au fil des contacts, des pages. Ses ténèbres se referment. Son charme particulier atypique se déploie. Le coeur accroche et attend une fin heureuse. L’air de rien, Sauvage séduit en sortant des sentiers battus.
Hope note d’espoir et de lumières
Hope, la psychothérapeute ne stagne pas elle non plus. Parfois agaçante, naïve sur les bords, elle possède toutefois un attrait qui grandit. Elle est le pendant parfait pour Sauvage. Son amour pour lui donne des ailes, peu importe le prix à payer pour lui offrir le bonheur, elle est prête à tout. J’ai levé les yeux aux cieux quand la jeune femme passe ses écarts et son manque de respect au héros. J’aurai aimé la voir se rebiffer, répondre, un peu plus d’action m’aurait davantage séduite. Je regrette ce bémol. Surtout que j’ai eu envie de remettre en place Sauvage.
Romance et croyances
La romance se déploie. Elle gagne en puissance. Le couple improbable réussit son pari. Leurs sentiments dépassent tout. Les épreuves le rend plus fort. Le cerveau craque. Le coeur fond. Les ficelles ne se tarissent pas. Le cadre accentue cette impression. Jana Rouze sait jouer avec les mots et les destins. La formule 1 donne un fond très intéressant à l’histoire.
Le réalisme des scènes prend aux tripes. La sensation d’assister aux événements est appuyée par des ajouts qui surfent sur l’ère du temps (covid 19 et la mort de George Floyd) sans pour autant être là pour jouer avec les mouvements. Loin de là, ils se montrent dans un assemblage cohérent, sensible et bouleversant. Le thème des sectes est toujours aussi bien traité.
Au delà de la romance.
Scrap Metal détonne et trace sa route. La romance se mélange avec une intrigue prenante, remplie de suspense, d’actions et de rebondissements. Les révélations collent sur le cul si je peux me permettre. La dernière ligne droite s’avère remarquable. Le charme atteint son apogée. Le pavé tient en haleine sans temps morts. J’ai eu peur que la fin soit en queue de poisson.
En conclusion
Jana Rouze termine sa saga Scrap Metal sur une apothéose. Les courses folles, les neurones en folie, le cocktail romance, thriller et croyances cartonne. Le coeur est malmenée. Loin d’être une piste tranquille, la formule fonctionne. Captivante, mordante, complexe et prenante jusqu’à la dernière note, l’histoire de Sauvage ne laisse pas indifférent. Le réalisme secoue. Accrochez-vos ceintures et partez à l’aventure.
Ma note:
9/10
Autres avis: Babelio
Informations:
- Auteure: Jana Rouze
- Trilogie Scrap Metal
- Tome 1 Mise à la casse
- Tome 2 Deux mondes à l’opposé
- Tome 3
- Editions Hugo Roman
- Collection New Romance
- Date de parution: Mars 2021
- Disponible en numérique: oui