Critique roman: Sauvages, tome 1: la dernier loup de Maria Vale
Sauvages fait parti de ces romans que j’ai choisi sur un coup de tête. Pourquoi? Je trouvais magnifique la couverture. Elle m’a fait penser à Mercy Thompson. Mon esprit voulait découvrir ce qu’elle cachait. Une nouvelle série avec des loup-garous me promettait des aventures riches en émotions. Ai-je succombé? Réponse après le résumé.
Synopsis:
Si je rejoins ma meute, je condamne l’étranger à mourir. Mais si je reste avec lui… je fais le pari que ce métamorphe et moi sommes assez forts pour l’emporter.
Reléguée tout en bas de la hiérarchie de la meute, Silver Nilsdottir n’a aucun espoir de voir sa vie s’améliorer, et encore moins de faire alliance avec un compagnon digne d’intérêt.
Jusqu’au jour où un étranger grièvement blessé fait irruption sur les terres de la meute. Silver saisit cette chance, en risquant le tout pour le tout. Sauf que Tiberius Leveraux est plus complexe qu’il n’y paraît et menace de faire basculer le fragile équilibre entre l’instinct sauvage des loups et l’ordre très strict de la meute…
Mon avis:
La couverture révèle une histoire sublime, riche en émotions. Elle donne la note. Le ton est intense. Touchant. Il dévoile son héroïne Silver, louve, petit avorton de sa meute.
Ce premier tome plonge dans un univers original, prenant. L’attrait grandit au fil des pages. La dernière de la hiérarchie réserve bien des surprises. Loin d’être aussi ridicule, inutile et faible que ses semblables ne veulent le laisser croire. Silver nous invite à la suivre dans le monde des Sauvages.
Une invitation captivante, teintée de nuances qui m’ont fait penser à celle d’Anne Bishop avec Meg Corbyn et m’ont donnée envie de relie les Patricia Briggs. J’ai été subjuguée. Une magie se dégage. Une aura séductrice se détache de la narration à la première personne. La plongée est immersive. Les loups sont cruels, animaux dangereux loin d’être tendres. Ils s’avèrent fascinants avec leur rythme de vie. L’esprit est passionné, intrigué, emprisonné par ces créatures.
Silver ne mâche pas ses mots, son monde est purement animal, primaire. C’est bluffant. Surprenant. Cela change des visions habituelles. Je n’ai pas eu de Mercy à le grande gueule, mais une héroïne pourtant forte, touchante à sa manière. Ca change. Et cela fait un bien fou.
Le destin de la louve tourne quand la meute tombe sur un métamorphe à moitié loup, Tiberius. Silver saisit l’occasion pour devenir sa partenaire. Elle pense y gagner une liberté loin des siens. Ni l’un ni l’autre ne songeaient aux conséquences, aux possibilités.
Maria Vale décrit un univers riche, complexe, avec de multiples sentiers. Le coeur se prend d’affection pour Silver. Tibérius ouvre la porte d’une nouvelle piste. Je ne pas pourquoi, quelque chose de pas net se dessine en lui. Il cache son jeu, je pense. Je suis curieuse de voir la tournure des événements. Pourtant, il apprend les différences avec le monde des humains à sa compagne. Les étincelles flambent. L’attrait croît. L’alchimie gagne en puissance. Les mystères subsistent. Une ambiance particulière se déploie, fascinante, troublante. La romance s’installe d’une manière toute mignonne, toute craquante, j’ai adoré le cocktail entre récit fantasy et romance.
En bref, Sauvages Tome 1 : le dernier loup de Maria Vale s’avère un premier volet prometteur. La trame emporte dans une sphère surprenante, riche, intense avec un nouveau visage pour les loups. Au fil des chapitres, l’envie d’en savoir plus, de rester avec les personnages s’installent, enivrante, passionnante. L’esprit est captivé. Les personnages le touchent en plein coeur. Silver et Tiberius entraînent dans un voyage rempli de suspense, d’action, de romance. Ce dernier offre un mélange détonnant. Je suis curieuse de lire la suite.
Ma note:
9/10
Informations:
Auteure: Maria Vale
312 pages
Editeur : Milady
Date de parution: 20 mars 2019
Collection : Bit-lit
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