The Lone Ranger est l’un des films de l’été 2013 qui a attiré mon attention. J’ai pas écouté les blablas autour, ni les rumeurs poussant à s’attendre à un futur John Carter (même si j’ai énormément de sympathie et de tendresse pour ce dernier, il a été assez mal accueuilli par le public). Hier soir, j’ai eu la chance de découvrir un premier promo réelle de 20 minutes du film. Ce temps s’est attaqué essentiellement à l’introduction du film. Les spoilers sont présents, alors si vous voulez arriver sans aucune idée, éviter de lire. Même si rien n’est vraiment pas déjà abordée dans la bande-annonce, les deux extraits diffusés sont un développement plus poussée que les 3 minutes de teaser/trailer et autres. Les deux morceaux ont porté: une séquence d’action sur un train et une séquence narrative montrant le naissance du héros et du duo improbable Armie Hammer et Johnny Depp.
Le train
Le premier extrait présente la rencontre entre Reid et Tonto lors d’une séquence de sauvetage dans un train. Les deux héros sont menottés et attachés ensemble. Ils partagent une vision différente des événements qui sont en train de se produire. Les deux hommes n’ont pas encore fait connaissance. Ils sont liés par les circonstances. La situation est assez drôle. Le méchant du film est là lui aussi. Reid et Tonton tentent d’échapper à une horde de mauvais garçons. Avant d’avoir comme sauveur le frère de Reid un ranger joué par James Badge Dale (guettez Iron Man 3). L’action se déroule sur un train lancé à toutes vitesses roulant vers la mort… les rails n’étant pas terminés…
Je suis restée scotchée sur le duo Hammer/Depp. Depp apparaît plus serein, plus zen que dans son éternelle attitude de chien fou depuis son interprétation de Jack Sparrow. tout en ayant les mêmes traits d’humour. Et franchement, pour ma part, ça fonctionne. Même si, j’avoue que j’étais nettement plus captivée par Armie Hammer (Il était une fois). Le jeune procureur semble en retrait, réservé et plein de surprises. Je suis intriguée par son personnage. J’ai eu un sourire énorme avec son chapeau blanc, sa dégaine et son inexpérience du terrain. Un ranger très Tic et Tac à l’opposé de son frère plus viril, violent et brute, plus intellectuel qu’homme du terrain, Reid attire le regard. Tout s’installe dans la trame narrative pour s’attacher au héros. Y compris sa rencontre avec Rebecca son ancien amour marié avec son frère. LONE RANGER « la naissance d’un héros » laisse supposer que son protagoniste principal va évoluer, il va connaître des moments difficiles… Les liens familiaux, les sentiments se dessinent rendant plus durent l’attente de tout découvrir.
Le travail du réalisateur Gore Verbinski a des ressemblances avec celle des Pirates des Caraïbes, tout en ayant une once décalé d’humour. Depp et Hammer présentent une humeur joyeuse assez lumineuse entourés de mystères.
Mon avis: l’extrait permet de situer les bases de ses personnages. Il pose la narration et attise la curiosité. Pas assez pour critiquer l’ensemble de l’oeuvre, juste assez pour attirer et en demander plus à mon humble avis.
Deuxième extrait : Le retour à la vie…
Alors rien que le discours avant la découverte de la séquence spoile. Une attaque a eu lieu. Plusieurs rangers sont tombés sur le champs d’honneur. Nous sommes juste après le retrouve à la vie de Reid. Son frère est mort. Le héros est sensé l’être aussi. Tonto et son cheval blanc sont les seuls à connaître la vérité.
Le coup des lapins vampiriques échappé d’une antre démoniaques est étrangement drôle. L’ambiance se voile d’un msytère, d’une aura de surnaturelle pour installer les démons et les origines du méchant Wendigo interprété par William Fichtner. La nature se pare d’un aspect plus sombre, plus cruel et dénaturé pour appuyer les changements voir la bataille qui a lieu au sein de Reid. Le vilain de l’histoire n’est pas présent à l’écran, seul la narration le dévoile, le suspens est assez intriguant. La curiosité est attisée.
Mon Bilan des 20 minutes d’extraits:
Les scènes sont spectaculaires sans être totalement originales, elles captent l’attention. La narration pose les bases d’un duo intéressant. Armie Hammer tire son épinge du lot face à Johnny Depp. La part fantastique du film reste à découvrir. Dans les deux extraits, c’est très discrètement voir pas du tout qu’elle est mise en image. La bande annonce montre un aperçu plus que séduisant montrant des coupes, des choix de scénarios et petites pointes d’humour savoureuses. Je suis sortie de la salle avec une envie immense de voir le film dans sa totalité. Au diable les comparaisons avec Rango ou les Pirates de Caraïbes transposés dans un western, j’ai pris plaisir à voir les 20 minutes, j’ai eu l’eau à la bouche devant la naissance d’un héros. Affaire à suivre.