Critique roman: Héritiers des larmes, tome 2 : La belle des Salines de Penny Watson Webb
Mon petit faible pour les romances historiques se confirme. Ajoutez le plaisir infini que j’ai de plonger à chaque fois dans les écrits de Penny Watson Webb, la belle des Salines a su me conquérir. L’épouse ennemie frappait en plein coeur. Et Aziliz, l’héroïne du tome 2 des Héritiers des larmes n’est pas reste. La fin du précédent récit laissait entrevoir de futures aventures prometteuses. La découverte en valait-elle le détour? Réponse dans quelques lignes.
☙Synopsis:☙
Aziliz se sent investie d’un devoir nouveau depuis qu’elle a appris que sa jeune sœur était la fille illégitime de Dame Katel et avait été confiée à la naissance à ses parents. Aujourd’hui, c’est à elle de prendre soin d’Aelig, poursuivie par des ennemis puissants et invisibles. Heureusement, les deux sœurs peuvent compter sur la protection de Pierre de Flouville, envoyé par Dame Katel pour veiller sur elles jusqu’à ce que la situation s’apaise. Rassurée par sa présence, Aziliz ne peut toutefois s’empêcher d’être troublée par le regard que le séduisant chevalier pose sur elle…
☙Mon avis:☙
L’épouse ennemie posait des bases. Elle permettait de rencontrer tous les personnages. Le talent de Penny Watson Webb se distillait doucement mais sûrement. Les émotions étaient au rendez-vous. La suite présageait des sentiments encore plus fort. J’avais un peu peur de lire l’histoire de Pierre de Flouville. J’ai eu tort. L’auteure relève brillamment le challenge de transporter le lecteur vers une romance historique captivante.
Le héros Pierre de Flouville a subi une perte immense. L’amour de sa vie est morte. Pour honorer sa mémoire, il a décidé de faire voeu de chasteté. Le meurtre de sa promise lui a brisé le coeur emportant tout sur son passage. Le désir de vengeance le tiraille. Il a besoin de céder et de trouver l’assassin de son amour. Il ne pensait pas ressentir de nouveaux des picotements, une alchimie pour une personne. La protection demandée par Conan de la demie-soeur de Aelig. Son aînée la jeune femme Aziliz est en danger. Cette mission l’entraîne dans un tourbillon qui bouleversera tout son avenir.
Aziliz ne manque pas de piquant. Elle est déterminée. Pierre va se retrouver face à une femme qui attise des flammes en lui. Les blessures du guerrier ressortent, le piquent et se pansent au contact de sa protégée. La compassion, la gentillesse, la bonté, l’honnêteté, tout chez le jeune créature le fait craquer. Pas à pas, elle passe ses défenses. Les étincelles fusent entre Aziliz et Pierre. Le charme opère.
J’ai apprécié ma lecture, même si par moments, j’ai eu comme une impression de rester en surface. Le potentiel se déploie. Mais il se retient. Du moins à mon sens, l’intrigue se teinte de petits pincements. Ou peut-être est-ce par ce que je cherchais encore plus d’intensité. Pourtant, j’ai pris plaisir à suivre les héros dans leur aventure. J’ai adoré détesté Armelle. J’ai été prise dans les filets de l’intrigue. Puis, pour ne rien gâcher, le style donne vie à une romance passionnante, avec des hauts et bas. J’ai aimé revoir Brune et Conan ainsi que les autres protagonistes. Chacun possède ses atouts.
En bref, Le belle des Ursulines transporte dans un récit fort, intense, qui lève le voile sur un pan de l’histoire de France avec de belles émotions à la clé. Tout en posant des indices pour le prochain volet. L’amour s’étend et transporte. J’ai été émue, captivée, stupéfaite, énervée, étonnée. J’ai cru voyager dans le temps. J’ai cru partir aux côtés de Aziliz et Pierre. Et j’ai hâte de lire la fin de la saga.
☙Ma note:☙
?8/10?
☙Informations:☙
Auteure: Penny Watson Webb
Genre : Romance historique
Editions Harlequin
Collection Victoria
Série : Héritiers des larmes 2/3
Date de parution: 1 mai 2018
Victoria N°D52 – 304 pages – EAN 9789904201800
Prix: 7,90 euros
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