Critique roman: Esclave du rythme – Le rythme #1 de Jane Harvey Berrick
Jane Harvey-Berrick possède une plume étonnante. Elle marque dès les premières pages. La couverture magnifique permet d’entrer en douceur dans le récit qu’elle cache. L’émotion vous attend en la passant. Vous allez rencontré deux coeurs. Deux âmes blessées. Le roman m’a-t-il conquise? Je vous en dis plus dans les prochaines lignes.
☙Synopsis:☙
DANSE. Armes.
MUSIQUE. Balles.
RYTHME. Douleur.Musique dans ma tête, danse dans mon corps, le rythme de mon coeur.
Jusqu’où peut-on tomber en seulement un mois ? À quelle vitesse l’esprit humain peut-il être brisé ? Où peut se cacher le démon en plein jour ?
Ash veut danser. Il en a besoin. Pour laisser derrière lui une vie faite d’attente et de devoir, pour libérer son esprit.
Mais la vie n’est jamais aussi simple. Chaque pas est un voyage sur une nouvelle route.
Pour chaque action, il y a une réaction.
Chaque décision a une conséquence.
Et quand vous rencontrez la mauvaise personne, qui sait ce qui peut arriver.
Laney tolère ses limites, elle les repousse doucement. Mais quand Ash fait irruption dans son monde à travers la violence et la rage, cela entraîne une réaction en chaîne à laquelle aucun d’eux ne s’attendait.
Note de l’éditeur : Ce livre peut être lu en one shot.
☙Mon avis:☙
Ash est un jeune danseur slovène. Il pense avoir décroché un contrat pour devenir une star à Las Vegas. La réalité s’avère rapidement tout autre. Le rêve se transforme vite en cauchemar. J’ai retenu ma respiration. J’ai vu la chute arrivée. J’ai eu des larmes de rage. J’ai eu le coeur en morceaux. J’ai vu les ailes brisées. J’ai vu la descente aux enfers.
Dans la noirceur, dans les traitements abjects subis par Ash, une lumière arrive. Laney. Elle possède cette étincelle, cette flamme qui le sort de sa torpeur. Elle sera son Ange. L’héroïne venait pour un week-end entre amies. Elle tombe sous le charme du danseur. Les premiers contacts ne sont pas sous les meilleurs auspices.
Difficile d’en parler sans trop en dévoiler. Je ne voudrais pas vous cacher les effets de style de Jane Harvey-Berrick. Accrochez-vous. Je ne vous dirai rien d’autres. J’ai été éprouvé par les premiers chapitres. J’ai eu la nausée. J’ai eu des larmes. J’ai crié. J’ai hurlé même. La mafia apparaît sous un visage qui fait froid dans le dos. Pas de douceur. Pas d’espoir. Pas de gentillesse. La brutalité dans toute sa splendeur s’expose. Et encore, je pense que l’auteure aurait pu rendre le tout encore plus sombre, plus gore. Mais j’aurai fini en PLS si c’était le cas. J’ai déjà eu énormément de mal. Je me refusais d’abandonner Ash et Laney. Je voulais savoir ce qu’ils leur arriveraient. L’esclavage moderne est décrit une violence. Une intensité qui prend aux tripes. J’en ai vraiment eu des hauts le coeur. Les sévices. Le calvaire. La peur. La noirceur. La traite des êtres humains ne s’évite pas. Elle ne se cache pas. Elle est là. Horrible. Sanglante.
Laney est la lumière. Laney est l’espoir. Laney emporte une lueur avec elle. Tout son être permet de souffler, de sortir la tête de l’eau. J’ai aimé sa manière d’agir dès le premier contact. J’ai aimé cette étincelle qui s’éclaire quand elle arrive. Cette sensation a été accentuée par l’alternance des points de vue. L’auteure offre un moyen de comprendre ses personnages. Le lecteur se rapproche des héros, se prend d’affection pour eux, les cerne et comprend leurs choix. Laney souffre d’un handicap. Elle refuse de sombrer avec lui.
La romance entre Laney et Ash se développe pas à pas. Doucement, elle s’installe. Elle se construit par touche. Les sentiments se placent en délicatesse. Les deux êtres ont des blessures, des fêlures, des raisons pour prendre leur temps. J’ai aimé cet amour qui contrebalance avec la noirceur, la douleur qui entoure les deux héros. Ash a ses démons. Laney aussi. La passion pour la danse évite de couler. J’ai été subjuguée, bluffée et transportée dans les pas de danse de Ash et ses collègues. J’ai des larmes qui ont coulé devant les descriptions sublimes. Les émotions se sont laissées porter par les chorégraphies.
Ash m’a séduite. Laney aussi à sa façon. Ils sont tous les deux des pépites. Des être que la vie n’a pas épargnée. La douceur, la tendresse, l’amour infini qui se dégage de leurs liens m’a émue jusqu’au plus profond de mon coeur. J’ai adoré voir comment Laney aide Ash. Comment tous les deux prennent soin de l’autre. Voir comment ils se reconstruisent et s’offrent l’un à l’autre. Les ailes peuvent se reconstruire si une personne vous accompagne. La danse. L’amour. Les deux se mêlent habillement. Chapeau l’artiste.
En bref, Esclave du rythme est une histoire bouleversante. Elle aborde l’esclavage moderne, la mafia et possède un côté proche de la noirceur dans certains passages. Le coeur est emporté dans un tourbillon. Les montagnes russes le secoue sans une hésitation. J’ai été partagée, écartelée. J’ai pleuré. J’ai souri. J’ai vibré. Le ballet mis en scène est dur, brutale, magistrale, magnifique et surprenant. Il signe la rencontre entre deux personnalités fortes, vulnérables, brillantes. Laney et Ash m’ont captivée. Littéralement. J’ai adoré les suivre. Même si des moments sont d’une horreur absolue. Je suis curieuse de lire la suite qui portera sur l’ami d’Ash, Luka.
☙Ma note:☙
?9/10?
☙Informations:☙
Auteure: Jane Harvey-Berrick
Editeur : Juno Publishing
Date de parution: 3 mai 2018
Prix: 6,49 euros
☙ ☙ ☙ ☙ ☙ ☙
En lisant ta chronique j’ai juste envie de pleuré parce que j’ai demandé le roman en sp sur netgalley vu qu’il me tentait trop mais que j’avais pas prévu de pleurer comme une madeleine.. :’) je le sens pas du tout, mon pauvre petit cœur encore haha
M’enfin bon, suis quand même très impatiente de le lire !