En partenariat avec Cinetrafic, NKOTG vous propose son avis sur Droit de passage un film de Wayne Kramer est passé quasiment inaperçu lors de sa sortie en août 2010. A l’affiche une belle brochette d’acteurs: Harrison Ford, Ray Liotta ou encore Ashley Judd, les personnages offrent une vision de l’immigration du côté des bons et des « en quête du rêve américain ».
Typique des films choral américain Droit de passage nous livre le destin d’un nombre relativement important de personnages qui s’entrecroisent, sans que l’un d’eux ne semble plus important que les autres. Le thème de la naturalisation américaine, la quête du précieux sésame de la Green Card à travers le regard de résidents, d’agents de l’immigration notamment un duo de coéquipier, d’une avocate et son mari, d’une jeune musulmane…
Le film permet de suivre les aventures des héros d’une manière prenante, désarmante de réalisme sur certaines scènes. Les acteurs accrochent plus ou moins l’attention selon leur jeu. Harrison Ford semble un peu improbable en bon agent des services. Le 11 septembre plane tout le long. La jeune immigrée du Bangladesh avec son exposé maladroit, ses mots forts s’attire les foudres du gouvernement avec des conséquences qui seront irréversibles pas seulement pour elle. Le jeune Coréen lié à un gang, la jeune actrice australienne (une remarquable Alice Eve son rôle change de Trop belle) , le jeune musicien qui s’aide du judaïsme, chaque personnage est poignant.
Le dur chemin pour toucher au rêve américain se montre sous un air sombre. Entre les souvenirs frappant des tours et leurs conséquences, l’agent du service de l’immigration irréaliste dans le tableau de la carte verte s’apparentant au graal, plusieurs points déstabilisent la crédibilité de l’histoire. Néanmoins le film bouscule les idées, pose des questions. Toutefois, par moment, le melting pot perd de son attraction, il s’étouffe sous les aspects noirs de l’immigration. La fin n’arrange rien. Les Etats-Unis sont loin d’avoir l’image de la terre promise et le sort des immigrés est loin d’être enviable. Droit de passage est à voir pour sa pertinence du sujet traité.
Dommage que le DVD ne propose guère de bonus intéressants comme des scènes coupées.
Note: 8/10
Date de sortie cinéma : 4 août 2010
Film déjà disponible en DVD depuis le : 20 janvier 2011
Film déjà disponible en Blu-ray depuis le : 20 janvier 2011
Réalisé par Wayne Kramer
Avec Harrison Ford, Ray Liotta, Ashley Judd, Alice Eve, Summer Bishil, Cliff Curtis
Titre original : Crossing Over
Long-métrage américain . Genre : Drame , Policier
Durée : 01h52min Année de production : 2009
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Synopsis : Les États-Unis sont une terre d’espoir pour des milliers d’émigrés de toutes origines. Mais l’espoir a un prix. Certains obtiendront un droit de séjour et se feront naturaliser au terme d’un long processus bureaucratique ; d’autres attendront vainement d’être régularisés dans ce pays où tout est à vendre. La prostitution, la violence et la trahison deviendront leur monnaie d’échange, leur ultime recours. Max Brogan est un agent des Services d’Immigration de Los Angeles. Sa mission : appliquer les lois américaines. Brogan a entre ses mains le sort de milliers d’hommes et de femmes en quête d’une vie meilleure. Lui et son collègue Hamid, comme l’avocate Denise Frankel et son mari Cole sont quotidiennement exposés aux problèmes de l’immigration, et s’en ressentent jusque dans leur vie privée. C’est ainsi qu’ils croiseront les destins de l’ouvrière mexicaine Mireya Sanchez, menacée d’expulsion ; de la soeur d’Hamid, Zahra, en conflit avec une famille traditionaliste ; de la jeune Bangladeshi Taslima Jahangir, soupçonnée de sympathies terroristes pour s’être référée au Coran ; du musicien anglais Gavin Kossef ; de l’actrice australienne Claire Shepard, prête à tous les compromis pour obtenir la précieuse « carte verte » ; de l’adolescent coréen Yong Kim, écartelé entre deux mondes et deux cultures. Autant de cas difficiles, de combats incertains, qui reflètent les challenges de l’Amérique. Autant de conflits, mais aussi autant d’espoirs et de rêves différents à réaliser et à partager…
I am not real fantastic with English but I come up this rattling easygoing to understand .