A l’occasion de la sortie en blu-ray de la Petite Sirène, nous avons assisté en famille à une projection privée du film. Découvrir sur grand écran un des classiques Disney de la DVDthèque de la tribu, nous aurions pas raté ça pour rien au monde. Le 25 septembre, direction le MK2 bibliothèque pour un mercredi sous l’océan en compagnie d’Ariel, Polochon, Sébastien et tous les amis. Au programme, le film d’animation, un goûter et des animations.
Synopsis:
Malgré l’interdiction de son père, le roi Triton, Ariel, la petite sirène, ne peut résister à la tentation d’aller à la rencontre d’un monde inconnu, celui des humains. Accompagnée de Polochon, elle gagne la surface de l’océan et s’approche d’un grand navire où est donnée une grande fête en l’honneur du prince Eric, dont elle tombe immédiatement amoureuse. Une terrible tempête se lève et le prince est projeté par-dessus bord. Ariel le sauve de la noyade, le dépose sur le continent puis disparaît. Mais elle ne réussit pas à oublier le prince.
Avis:
Les sensations de voir pour la première fois la Petite Sirène au cinéma ne sont pas du tous les mêmes que celles que nous ressentons dans notre salon. Les Moopys et moi même avions déjà vu les aventures d’Ariel la sirène espiègle, joyeuse, adorable. Ma mini a eu des frissons avec Ursula. Elle a été impressionnée par la méchante. Du haut de ses presque 5 ans, les vilains sont sombres, cruels. Vous vous rendez compte: aidez Ariel, puis lui voler sa voix contre des jambes, tenter de lui prendre son amoureux, et les bagarres. J’ai adoré le résumé version Moopy. Leurs idées et les émotions qui sont nées devant m’ont ravie. Les étincelles merveilleuses de rêves et les chansons sur les lèvres, le sourire qui s’affichait sur leur visage valait tout l’or du monde. Et une autre perspective du film s’ouvre, la transmission, le plaisir partagé d’une oeuvre somptueuse, sur des notes enchantées.
Ma petite claque personnelle a été de me rendre compte que le film est sorti en 1989. Il conserve tout le charme et la nostalgie de l’enfance à mes yeux. Un petit côté dans le crayonné me donne envie d’avoir de nouveau 7 ans, de voir le monde avec la magie et les yeux innocents des petits. Ariel est un hymne à la vie, un personnage attachant, tendre, drôle, curieux, courageux, et flamboyant. Certains diront que mon côté fan des rousses agit, un peu, je pense, toutefois, la séduction est au delà c’est un ensemble, les dessins, les caractères, l’histoire et la musique.
La version de Disney s’éloigne de l’histoire de Hans Christian Andersen, et merci, quelque part, cette dernière est nettement plus tragique comme la plupart des contes. L’édulcoration est réalisée pour laisser une part de magie, de croire aux rêves, à l’amour, à l’amitié. Nous avions lu le récit original avant de voir le film. Et la préférence de mes deux de moins de 8 ans filent directement à la réalisation de John Musker et Ron Clements moins macabre. La morale diffère.
Note:
8/10
(faute au final comme dans la Belle et la Bête)
Plus d’informations: (source Disney)
Disponible depuis le 25 septembre 2013 en haute définition Blu-ray. Par ailleurs, des packs+ Disney sont disponibles avec la Petite Sirène et les 2 suites.
Public: à partir de 3 ans
Voix vo: Jodi Benson, Claire Guyot, Christopher Daniel Barnes
Le compositeur Alan Menken observe : ‘LA PETITE SIRÈNE a amorcé une véritable renaissance de l’animation. C’est un film fondateur, qui a rappelé à chacun les immenses possibilités de cet art. À l’époque, les dirigeants de Disney souhaitaient recruter des hommes de théâtre dont le savoir-faire pourrait bénéficier au cinéma d’animation.’ Le film réserve une place de choix à la musique et aux chansons, qui soutiennent les émotions, étoffent les personnages et font avancer l’action. Menken et le parolier Howard Ashman oeuvrèrent donc en étroite collaboration avec les réalisateurs, renouant ainsi avec l’une des plus anciennes traditions du Studio. ‘Autrefois’, explique Menken, ‘la partition musicale était écrite avant que les animateurs ne commencent. Nous n’avons fait que renouer avec une ancienne tradition ; nos rythmes inspirèrent l’animation de nombreuses scènes de film.’
Lors de sa sortie en salles, Howard Ahsman ne put que se féliciter du résultat : ‘Le cinéma d’animation rivalise désormais avec Broadway pour ce qui est de la comédie musicale à grand spectacle ! Le genre nous permet d’exercer nos dons aussi librement qu’à la scène, alors que dans un film traditionnel, l’histoire éclipse le plus souvent les chansons. Dans ce film, les chansons collent étroitement aux situations. Loin d’être de simples intermèdes, elles sont appelées par l’action et soutiennent la narration.’ Les chansons d’Ashman et Menken enthousiasmèrent l’équipe, l’incitant à créer des éléments visuels tout aussi dynamiques : ‘Ce fut un mariage parfait entre musique et animation. Il aurait fallu remonter plusieurs années en arrière pour trouver une intégration aussi harmonieuse des chansons’, souligne aujourd’hui le co-réalisateur John Musker.
Les sept chansons du film furent écrites en 18 mois au département animation Disney de Glendale (Californie), où Ashman et Menken avaient installé temporairement leur propre studio. Alan Menken explique : ‘Howard n’était pas simplement parolier, mais également producteur du film. Il avait une approche globale de l’accompagnement musical, du style et de la fonction narrative des chansons.’ Ashman définissait modestement son travail avec Menken comme une forme de ‘pot-pourri’, en précisant : ‘Un conte de fées se déroule à une époque indéterminée, ce qui nous autorise à aller très loin dans le rêve et à utiliser, imiter et mélanger toutes sortes de styles musicaux.’
Pour le personnage de Sébastien, les auteurs ont créé un style musical à la fois fortement rythmé et très exotique : ‘Nous avons proposé des tonalités caraïbes intégrant divers styles de calypso et de reggae pour renforcer la saveur et la vitalité de ce morceau et lui apporter une touche pop’, précisait alors Ashman.
La première chanson de Sébastien, ‘Sous l’Océan’, est accompagnée par un orchestre tropical de crustacés très jazzy et par un corps de ballet composé de créatures marines multicolores à la Busby Berkeley. La seconde, ‘Embrasse-la’, engendre une ambiance romantique, les langoureuses harmonies ‘doo-wop’ étant assurées par un choeur de sauterelles, pélicans, flamants roses, grenouilles, canards et tortues.
La ballade ‘Partir là-bas’ est la touchante expression musicale des rêves d’Ariel en même temps qu’un clin d’oeil aux grandes traditions du théâtre musical : ‘La plupart des comédies musicales contiennent un solo où la jeune première nous confie ses rêves les plus chers’, explique Menken. ‘Nous avons emprunté ce procédé classique pour ce numéro.’
Retrouvez de toutes nouvelles activités de La Petite Sirène en suivant ce lien :http://www.disney.fr/films/la-
Merci au Disney Social Club pour la superbe après-midi.