Je vous vois venir, vous croyez que je vais vous citer un film comme Robin des Bois avec Errol Flynn, ou Entretien avec un Vampire, non raté. Je signe direct pour l’Appartement de Joe. Je craque monstrueusement pour cette histoire de colocation peu ordinaire.
Qui tiendrait à avoir de minuscules compagnons comme des cafards dans son appartement? Des situations cocasses, un humour à tomber, des dialogues digne d’un môme de 3 ans avec des répliques à 3 sous.
J’apprécie l’acteur Jerry O’Connell que j’ai adoré dans la série Sliders. Mais le point fort de ce film repose sur les cafards. Pendant que Joe se bat pour trouver et conserver un travail, les petites bêtes s’éclatent à l’appartement. Une histoire d’amitié particulière viendra ponctuer les relations des colocataires.
Les cafards regardent la télévision, chantent et dansent. Un délire, d’un réalisateur John Payson, assez méconnu du public. Dommage, il mérite de s’installer dans son canapé et de le regarder. Les blattes qui mettent le bazar, pompent l’oxygène de Joe parviennent à chaque fois à me laisser un sourire immense sur le visage. C’est pas tous les jours que j’ai l’occasion de voir un cafard qui danse, chante, fait des chorégraphies et aide un humain à conquérir le coeur de sa belle. Joe’s Apartment donne l’impression d’avoir fumé la moquette. Destination un nuage rose peuplé de cafards doués de paroles.
Je vous proute pour mon choix déjanté, maboule. Je l’aime Joe’s Apartment.
Pourquoi?
Pour Jerry O’Donnell
Pour les cafards -en vrai je les adore pas- c’est comme les aliens, John Payson parvient à rendre agréables les petits monstres à pattes.
Pour l’histoire d’amitié et d’amour
Pour les chansons Rock n’ roll et les chorégraphies complètement azimutées.
Pour l’humour à la noix.
Puis zut, j’adore un point c’est tout!!!
Vous avez échappé à La Folle Histoire de l’espace. Le truc, c’est que j’aurai pas pu vous mettre ma scène préférée de Joe’s Apartment. Faites pas de cauchemars après l’avoir regardé.
La scène mémorable de la salle de bain:
Synopsis : Joe (Jerry O’Connell) serait l’unique locataire de l’immeuble new-yorkais et vétuste dans lequel il vient d’emménager, si l’endroit n’était déjà occupée par une colonie de cafards chantants et dansants avec laquelle il sympathise. Ensemble, ils vont tenter d’empêcher le sénateur Dougherty (Robert Vaughn) de raser leur habitat.