J’ai un côté grand enfant, j’aime beaucoup lire, j’ai dans ma pile plusieurs styles. J’ai décidé de me lancer dans la saga de Rick Riordan: Percy Jackson. J’avais vu le film avant de les lire. Et à l’occasion du deuxième volet sur grand écran le 14 août, je me suis dit: « pourquoi pas tous les lire? » Classé dans la littérature jeunesse, je me suis laisser tenter, après tout, la classification importe peu, c’est le contenant et le contenu qui comptent. L’étiquette jeunesse offre une écriture plus facile à lire, et souvent des moments de détente moins prise de tête, de loin que de la prose adulte comme Voltaire, Rousseau, Pagnol et autres. J’ai rien contre eux, je les ai dévoré avec plaisir, parfois, pas toujours. Néanmoins, du plus léger, soulage aussi, transporte d’une façon différente loin du quotidien.
Je me suis lancée dans le 1er tome de Percy Jackson.
Synopsis:
Une vie de demi-dieu, c’est dangereux. C’est angoissant. Le plus souvent, ça se termine par une mort abominable et douloureuse. Dès l’instant où l’on sait si l’on en fait partie, ils le perçoivent eux aussi et ils se lancent à vos trousses. Un jeune garçon apprend que les dieux de l’Olympe sont on ne peut plus vivants, et qu’il est lui-même un demi-dieu.
Mon avis:
J’avoue, je n’avais pas détesté l’oeuvre cinématographique avec Logan Lerman dans la peau du héros. Le film datant de 2010 réalisé par Chris Columbus est un divertissement familial pas vilain, si si, je vous assure, il a certes des défauts qui le rendent imparfait, par moments risible mais au fond l’ensemble s’avère attendrissant.
Puis j’étais curieuse, souvent, une adaptation doit faire des concessions sur l’oeuvre originale, je pensais être surprise, et j’ai été servi. Le roman de Rick Riordan est bien au-dessus du long métrage. Des nuances sautent aux yeux, comme la différence d’âge, à l’écran Percy a 16 ans, dans le livre il a 12 ans. Le côté naïf du personnage se comprend davantage. Ses faiblesses, son regard sur l’existence comme s’il avait vécu dans un cocon se ressent nettement plus facilement. 12 ans, c’est l’âge encore gamin, toutes les armes pour faire face au destin ne sont pas encore dans nos mains. Et paf, voilà que les origines de demi-dieu tombe sur les épaules du héros. La dyslexie se transforme, le grec ancien devient un plaisir.
Le ton sympathique s’accompagne d’un rythme intéressant. Les mythes grecs sont retranscrits avec humour dans un univers moderne. Des personnages n’existant pas dans le film attirent davantage le regard. La lecture s’avère plus qu’agréable. J’ai pas vu le temps passé. Il est difficile de poser le tome tant l’aventure de la troupe de Percy est prenante, je me suis retrouvée captivée comme si j’avais 11 ans. Vous savez cette magie qui vous donne envie de rêver? Elle était là. Palpable et plaisante. Alors certes, c’est pas le même plaisir, ni la même plume que celle de Rowling et son Harry Potter, pourtant le charme opère à merveille. Rick Riordan a la mérite de mélanger les genres. L’auteur rend accessible la mythologie grecque avec une facilité déconcertante. Chaque protagoniste transporte dans son sillage un vent frais, bourré d’humour. Une lecture à conseiller pour les lectures en herbe et les plus grands.
Ma note:
8/10
Plus d’informations:
Editions: Livre de Poche
Public: Dès 10/11 ans
Saga en 5 tomes.