La fille qui cherchait son chien (et trouva l’amour) de Meg Donohue a une couverture étonnante attirait mon regard. J’aimais ce mélange entre le titre, la couleur flashie et le chien avec un couronne. L’impression d’avoir une lecture avec un soupçon d’humour et de mystères me séduisait. Je n’ai pas regretté mon choix en ouvrant le roman. Une délicieuse aventure unique, surprenante a été au rendez-vous.
Synopsis:
Pas besoin d’être amoureux des chiens pour lire cette comédie profonde qui déploie des trésors d’humour et d’amour. Elle ravira tous ceux qui aiment rire et pleurer.Une jolie psy qui ne tourne pas rond et qui a perdu l’amour. Une ado qui parcourt inlassablement les rues de la ville à la recherche de son chien. Un garçon amoureux en secret qui la suit. Une famille un brin bancale. Un séduisant célibataire qui fuit les sentiments…
Dans ce roman décalé et rafraîchissant, où bat le cœur de San Francisco, Meg Donohue brosse une galerie de portraits drôles et attachants où chaque personnage, toujours relié aux autres, cherche son chien à sa manière : avec nostalgie, avec passion, avec vulnérabilité… et finit par se trouver lui-même et rencontrer l’amour.Un regard tendre et drôle porté sur les liens qui unissent les êtres humains entre eux, et à leurs compagnons les plus fidèles.
L’auteur
Avec La Fille qui cherchait son chien, Meg Donohue livre son troisième roman. Elle est traduite pour la première fois en français.
Maggie Brennan m’a prise au dépourvu. Je n’ai pas vu venir l’affection ressentie pour cette héroïne. La trentaine, elle exerce un métier particulier: psychologue spécialisé dans le deuil animalier. Sur le coup, je ne m’attendais pas du tout à cette version, je pensais au deuil mais pas en version poilu. Ses patients s’attachent à Maggie comme nous. Au fil des découvertes, les bizarreries, le caractère et ses angoisses prennent d’assaut le coeur du lecteur. Sous ses allures calmes, Maggie cache un assemblage de soucis. Elle n’a pas mis les pieds hors de son appartement depuis 98 jours. Pourquoi? Quel est le problème? L’envie d’en savoir plus tenaille de plus en plus. Sans parler de sa manie d’avaler un nombre incroyable de vitamines.
Sa meilleure amie Lourdes tente de la sortir de la spirale dans laquelle elle s’enferme. Tout va changer avec une nouvelle patiente nommée Anya (pourquoi mon cerveau pense à Buffy en voyant ce prénom? Vous pouvez me le dire vous? ). Le destin réserve son lot de surprises et de coup de pouces. Peu à peu, Maggie et cette dernière s’amadouent, se lient, se complètent. Les deux jeunes femmes pansent les blessures de l’autre. Comment se remettre de la perte de son animal de compagnie? Comment passer à autre chose? Continuer à avancer sans cet ami à 4 pattes? Anya nie la mort de son chien. Elle refuse de le laisser partir. C’est touchant, émouvant et je n’ai pas pu m’empêcher de penser aux propres animaux que j’ai aimé et qui m’ont quitté. Difficile de leur dire au revoir… La plume de l’auteure Meg Donahue semble vouloir donner un hommage à ses animaux qui nous accompagnent parfois au quotidien, nous aime, nous offre leur affection… Elle y parvient avec une beauté délicate, une tendresse particulière. Les bienfaits des chiens sont présentés avec une telle magie dans les mots qu’il est quasiment impossible de résister. Parfois, dans la solitude, la seule lumière est ce petit compagnon à poils. Parfois, ils aident plus que ce que les apparences laissent penser… Ca laisse songeur dans un sens.
Maggie change, sort peu à peu de sa coquille. Elle s’ouvre aux autres, se surpasse, tente de calmer et dompter ses angoisses. Elle redécouvre la vie. Elle permet aux personnes de dire adieu à ce chien qui a été un pilier de la famille pendant des années. (J’imagine pas la tristesse de perdre mon chien qui a grandi avec mes enfants…). L’héroine est un soutien, une aide précieuse pour ses patients dans ce travail de deuil. Elle m’a donné envie de la rencontrer en vrai. J’ai apprécié le rôle de Giselle. Un protagoniste secondaire qui a son importance.
Ne croyez pas que l’atmosphère du livre ne tourne qu’autour de la mort, non, elle est teintée de pointes d’humour qui allège le ton. Puis son intrigue pousse à souhaiter tout savoir sur Maggie, sur son petit enfer quotidien, sur ses secrets… Optimiste, drôle, passionnant, La Fille qui cherchait son chien (et trouva l’amour) de Meg Donohue réserve bien des aventures. Maggie est un trésor. Le roman permet de voir comment le quotidien peut se métamorphoser, prendre une autre direction quand on l’attend le moins.
Meg Donohue réussit à offrir un roman magnifique, émouvant, touchant, une belle histoire d’amitié et de destin avec les surprises qu’il possède dans sa besace. Parfois, les rencontres les plus étranges découlent sur de très beaux moments, et remises en question. Maggie trouve de l’aide là où elle n’aurai pas songé. Sa guérison mettra sur son chemin un charmant célibataire. Une lecture qui a été un coup de coeur. Un gros. J’ai été surprise par ce récit. L’évasion a été totale. Elle a donné naissance à une multitude de sentiments: joie, tristesse, bonheur… Un très beau message d’espoir, d’amitié, d’amour à découvrir. Je vous le recommande.
Lu en partenariat avec NetGalley et les éditions Mosaïc. Merci à eux pour leur confiance.
Ma note:
9/10
Coup de coeur
Informations:
Auteure: Meg Donohue
320 pages
Editeur : Mosaic
Date de parution: 4 novembre 2015
Collection : MOSAÏC B
Prix: 9,99 euros en version numérique, 13,90 euros en version papier.
Trop rafraichissante cette lecture <3