[Crock’Livre] « Deep Haven, tome 1 : Un coin de paradis » écrit par Susan May Warren

Mona est sur le point de réaliser son vœu le plus cher : retaper une vieille demeure victorienne dans la petite ville côtière de Deep Haven, pour en faire une librairie-café. La jeune femme déchante en s’apercevant que les travaux sont bien plus importants que prévu. Heureusement, le séduisant Joe Michaels lui vient en aide. Alors que les catastrophes s’enchaînent, risquant de compromettre son projet, Mona découvre que cet homme à bien plus à offrir que ses talents de bricoleur. Joe n’est autre que son auteur préféré, un écrivain bien résolu à lui prouver que l’amour n’existe pas seulement dans les livres.

Deep Haven: un coin de paradis me plaisait en lisan le synopsis. Je pensais suivre Mona dans son café librairie, ressentir une multitude de papillons. Je ne reproche rien à la plume de Susan May Warren, elle est très agréable à lire. Les personnages sont attachants. Le roman se dévore rapidement. Le soucis à mes yeux a été le côté trop appuyé sur la religion. A tel point que ça a fini par me freiner, me refroidir. Et pourtant, j’ai aimé Mona et Joe. La part moralisatrice m’a plombé. Je veux bien l’acceptation de soi, des erreurs commises par les autres ou nous-mêmes, l’acceptation des handicaps, seulement les psaumes, les citations bibliques je n’ai plus eu le goût de les voir. Le récit s’en ressent. Et le charme aussi.

Les longueurs se forment. Elles emprisonnent, détachent de l’oeuvre. La romance est mignonne malgré ses aspects clichés. En lisant le résumé, je n’avais pas compris que je m’attelais à un roman chrétien. Les références à Dieu toutes les pages quasiment surprennent. Je passerai mon tour sur la suite. Je veux m’évader avec mon bouquin, là j’ai trop ressenti un poids moral. De plus, plusieurs points passent trop rapidement, comme si l’auteure avait hâte de terminer son écrit. Dommage.

5/10