[Avis] X-Men: Days of Future Past de Bryan Singer

Synopsis:

Dans un avenir proche, les hommes mèneront une guerre féroce contre les mutants. Traqués par les sentinelles, des machines capables de s’adapter aux pouvoirs de leurs adversaires, les derniers mutants sont contraints à vivre dans la clandestinité. Le professeur Charles Xavier propose alors de remonter dans le temps grâce aux capacités de Kitty Pryde, qui a su déjouer les dernières attaques des sentinelles. A cause du saut important dans le temps, qui mettra le corps et l’esprit à rude épreuve, seul Wolverine sera renvoyé en l’an 1973. A l’époque, l’inventeur des sentinelles Bolivar Trask avait été assassiné par Mystique, ce qui avait conduit jusqu’à la guerre actuelle, néfaste pour les mutants. Wolverine devra trouver les jeunes Xavier et Magneto, afin de changer ensemble le cours des événements.

 

X-Men- Days of Future Past - Affiche

Notre avis:

Fan de longue date des X-Men le nouvel opus de Bryan Singer était une de mes plus grosses attentes de 2014. Le réalisateur revient au commande du groupe de super-héros mené par le professeur Xavier après X-men et X-men 2. Les deux films offraient pour l’époque un casting trois étoiles, à en faire pâlir plus d’une distribution: Hugh Jackman, Halle Berry, Sirs Ian McKellen, Patrick Stewart (Le Capitaine Picard oui quoi, il sera à jamais dans ce rôle pour moi nous), ou encore Anna Paquin (True Blood) et James Mardsen( Blackout Total). Matthew Vaughn dans son X-Men le commencement en 2011 proposait de voir des figures montantes James McAvoy, Michael Fassbender, Nicholas Hoult et Jennifer Lawrence. X-Men: Days of Future Past fait le lien entre les films. Il les réunit en rapprochant les comédiens à travers une trame complexe.

Le futur est devenu invivable pour les Mutants, les sentinelles se sont adaptés à leur pouvoirs, les chassant, les éradiquant, les contrôlant. Un petit groupe Shadowcat (Ellen Page), Iceberg (Shawn Ashmore), Bishop, Warpath, Colossus, Solar et Blink tentent de mener bataille. (Ils auraient mérité d’apparaitre plus, ils sont bluffants, captivants dans leur approche). Le Professeur Charles-Xavier et Erik/Magnéto accompagnés de Storm (Halle Berry) et Wolverine souhaitent modifier le passé pour réécrire l’histoire. Kitty permet à Logan de retourner dans son corps des années 70. Retour en arrière avec son lot de surprises pour un personnage pas des plus commode, il incarne un peu l’émissaire improbable pour sauver le monde.

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Solar, ShadowCat, Iceberg et Colossus

Days of Future Past s’installe comme une suite directe à X-Men First Class. Bryan Singer signe avec talents l’une des plus belles adaptations sur grand écran des X-Men. Il est parvenu à capter leur faiblesse et leur qualité captant des infinis détails qui subjuguent par moments, et en revisitant certains protagonistes d’une manière surprenante. Nous découvrons Charles-Xavier (James McAvoy) accro à un remède, perdu, détruit, sans pouvoir, après le départ de Raven (Jennifer Lawrence). Erik (Michael Fassbender) est en prison (la raison de son incarcération est pour le moins peu orthodoxe). Au milieu, Logan (Hugh Jackman) doit tenter de rabicher tout ce petit groupe pour transformer le futur de ses amis. Ce qui entraîne parfois des étincelles. Et une côté décalé d’assister à un renversement des rôles, Logan devenant le professeur, devant prendre sur lui et aider Charles-Xavier. Les échanges avec Le Fauve sont drôles à souhait, piquants et donnent un aperçu de l’amitié qui se cachent au fond entre les deux personnages.

Le coup de coeur du film repose sur le personnage de QuickSilver (Evan Peters), il apporte sa touche d’humour, entre ses répliques, sa tenue (y compris ses cheveux), ses actions qui le place dans les mutants à garder à l’oeil et nous souhaitons très fort le revoir. Jennifer Lawrence incarne une Mystique qui hypnotise. Pas totalement, nous avons cru parfois revoir des mimiques de ces autes films comme Hunger Games ou American Bluff. Sa vision de Raven, Mystique, jeune et débutante, dans sa première apparition du rôle, laisse place à des corps à corps magnifiques, qui sidèrent, et coupent le souffle. Elle se retrouve au milieu de Erik et Charles-Xavier, partagée, tiraillée entre eux deux. Leur relation frôle le triangle amoureux. Les regards sont sublimes. Le lien avec le jeune Charles-Xavier (James McAvoy) semble presque palpable. L’acteur est remarquable. Il retient toute l’attention. X-Men souffle un vent rebel contre l’intolérance. Bolivar Trask, incarné par Peter Dinklage (Games of Thrones) fascine comme son acolyte Stryker. Le scientifique vit tellement pour la destruction des mutants qui cherche tous les moyens pour les anéantir. Le génocide des Juifs par Hitler qu’Erik, Magnéto, a connu se voile en fond comme un rappel des actes passés des hommes. Dans cet opus, Fassbender semble un cran en dessous de sa précédente interprétation. Le méchant a les griffes émoussés, le côté sombre aurait été plus mordant en plus prononcé (enfin à notre avis). Les fans du premier opus pourront revoir en apparition fugace Famke Janssen, Anna Paquin et James Marsden. Omar Sy étonne dans son rôle de Bishop malgré le peu de répliques qu’il possède à son arc.

Le nouveau lien créé autour des X-Men possède son petit lot d’incohérences ou d’interrogation comme les tests ADN, le Fauve, le design des Sentinelles en 1973 (pardon là mon petit coeur a eu un battement en moins). Tout n’est pas parfait, mais ça se savoure, nous oublions les ratés, les dérives pour nous concentrer sur l’action omni-présente. La 3D est sous-exploitée, le potentiel n’a pas été tiré vers le haut, ou du moins à nos yeux.

La musique accentue l’ambiance, augmente la dynamique du récit. Elle complète le travail visuel qui se déploie sur l’écran. Les yeux comme les oreilles sont aux premières loges pour vivre un panel d’émotions. Notre palpitant était comme celui d’un enfant de cinq ans au pied du sapin, émerveillé, scotché, littéralement sous le charme.

Le nouveau futur qui s’ouvre s’avère monstrueusement tentateur. Il est séducteur, rempli de promesses. Les temps morts sont oubliés, le plaisir de la découverte, de retrouver nos mutants favoris supplante le reste. N’oubliez pas de rester jusqu’à la fin du générique pour découvrir une scène et un de nos vilains préférés. Chut, n’en disons pas plus…

Notre note:

9/10

Informations:

Sortie: 21 mai 2014 / Distributeur: Twentieth Century Fox France/ Genre: Action , Science fiction

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