Synopsis:
Depuis les origines de la civilisation, Apocalypse, le tout premier mutant, a absorbé de nombreux pouvoirs, devenant à la fois immortel et invincible, adoré comme un dieu. Se réveillant après un sommeil de plusieurs milliers d’années et désillusionné par le monde qu’il découvre, il réunit de puissants mutants dont Magneto pour nettoyer l’humanité et régner sur un nouvel ordre. Raven et Professeur X vont joindre leurs forces pour affronter leur plus dangereux ennemi et sauver l’humanité d’une destruction totale.
Mon avis:
Les années ont passées, la paix précaire s’est installée. Les Mutants trouvent pour certains refuge au sein de l’école du Professeur Xavier. Les protagonistes de X-Men: Days of Future Past ont tous choisi des routes différentes. Le plaisir de retrouver les super-héros s’installent rapidement. Les marques reviennent. Les lecteurs du comics ne seront pas perdus. Les autres, si vous avez suivi la saga au cinéma, vous aurez votre fil conducteur de compréhension.
Je ne sais pas trop comment poser mon ressenti. Plusieurs heures après, je reste mitigée devant X-Men: Apocalypse. Une part de moi à aimer, l’autre a un peu envie d’aller se rouler en boule sous la couette avec sa collection de comics. Oscar Isaac campe un Apocalypse au design qui n’a pas réussi à me convaincre. J’ai tenté de laisser ses chances, j’ai résisté, mais les scènes le mettent en tête d’affiche ne sont pas parvenues à effacer les petits grésillements dans ma rétine. Je ne sais pas j’y arrive pas. J’ai eu le sentiment qu’une partie du charisme d’un des meilleurs vilains de l’histoires des X-Men était parti en fumée. Oui, l’oeil est attiré, oui l’esprit est captivé. Oui Apocalyspe prend vie littéralement sur la pellicule. Seulement, à trop le mettre en avant, les cavaliers terminent dans l’ombre. Storm, Angel et Psyclocke souffrent dans le traitement de leur personnage. Et là, j’avoue que c’est peut-être en très grosse partie pour le choix réalisé dans la manière de les aborder qui a rompu une partie de la digue dans mon cerveau. Je regrette un peu ce potentiel inachevée ou mal positionné. Non, j’ai mon coeur qui a eu un satané, nom d’une noisette, de saut par moments.
La nouvelle génération présente un visage qui en ravira. Pour ma part, j’ai eu comme une impression pas toujours agréable. Peut-être que j’en attendais trop. Peut-être que je chérie trop certains des super-héros comme Warren (Ben Hardy, pardon mais ça colle pas du tout entre nous… pas du tout…), Elizabeth pour les voir prendre leur envol au cinéma… Je ne sais. Je cherche. Tornade… Ajoutez à ça, l’idée d’avoir des personnages dans la trentaine/quarantaine joués par des acteurs aux physiques jeunes, ça déroute un peu. Le plus perturbant dans cette optique a été pour moi Havok alias Alex Summers (Lucas Till) non, j’ai eu un bug… D’accord, c’est des mutants, le temps n’agit pas pareil sur leur métabolisme, le hic, Havok ou Hank ne sont pas sensés avoir de pouvoirs qui les empêchent de vieillir. (Ou alors je tatillonne trop…)
Au milieu de tout ce sentiment un peu mélancolique, un peu perdu, Kodi Smit-McPhee a tiré son épingle du jeu. Il interprète un Kurt Wagner parfait. Il touche du doigt le personnage et lui offre un écrin qui pousse à en vouloir davantage. Le héros apporte cette petite touche décalée, douce, un peu folle étrangement séductrice. Que dire de Jean ? Sophie Turner offre un visage étonnant à Miss Grey, loin de Sansa Stark de Game of Thrones. Ca passe ou ça casse niveau accroche avec l’héroïne. Face à elle, Tye Sheridan en Scott augmente l’équipe avec un côté cabot. Une fois encore Peter Maximoff, QuickSilver est magistral. J’ai souri comme une andouille devant. Charles Xavier (James McAvoy) et Erik Lensherr (Michael Fassbender décidément l’un des meilleurs Magnéto possible à mes yeux… ici, il apporte ce côté touchant, torturé, partagé et se dévoile un peu plus que j’adore) continuent dans leur lancée, campant les deux figures mythiques quasiment à la perfection. Jennifer Lawrence a réussi à me surprendre agréablement. Si, si je vous assure.
Niveau visuel, j’ai aimé cette sensation d’être dans les années 80. De partir, aussi bien par les regards que les oreilles dans cette époque de la rencontre des X-Men. Les vêtements des étudiants prêtent à sourire comme une capsule temporelle intacte qui s’ouvre et laisse entrevoir son contenu.
Pourtant, X-Men Apocalypse possède des belles émotions, des scènes touchantes, des combats sympathiques. Il a des qualités et des défauts. Le film parvient à offrir un divertissement plaisant. Visuellement, plusieurs moments sont somptueux. Le spectacle s’agite, crépite et frappe avec ses effets spéciaux remarquables. Plusieurs séquences ont su me conquérir. Dommage que ce ne soit pas dans la totalité de l’oeuvre. Bryan Singer signe un opus sombre, brillant par instants et inégaux à d’autres.
Ps: les fans auront le loisir d’avoir le caméo de Stan Lee, un aperçu de l’Arme X aka Wolverine version Hugh Jackman.
★ Merci à la Twentieth Century Fox France pour la projection ★
Ma note:
★ 7/10 ★
Informations:
Date de sortie 18 mai 2016
Durée: 2h 23min
De Bryan Singer
Distributeur: Twentieth Century Fox France
Avec James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence, Stan Lee, Ben Hardy, Tye Sheridan
Genres Action, Science fiction, Fantastique
Nationalité Américain
★ ★ ★ ★ ★ ★ ★
Bon.
A la lecture de ton article, j’avoue que je ne sais pas si je vais aimer ou non.
Curieuse de voir Jean Grey jeune. J’espère apprécier autant que toi le jeu de l’article. J’avoue avoir peur ( beaucoup même ! ).
A voir pour les autres.
Il ne me reste plus qu’à attendre.. Et ça va être long >.<
Faut y aller, se fixer sa propre opinion. Je reste mitigée. Pas le meilleur opus, pas le pire.
Allez ça va vite venir le 25 mai.