Synopsis:
Stéphanie Plum ne manque ni de fierté ni d’aplomb, même si elle vient de se faire virer et qu’un créancier vient lui prendre sa voiture. Fauchée, elle parvient à convaincre son cousin, un type plutôt louche, de l’engager dans son agence de cautionnement… comme chasseuse de primes! Stéphanie n’y connaît rien, ce qui ne l’empêche pas de se lancer aux trousses de Joe Morelli, un ancien flic suspecté de meurtre qui avait eu en plus le mauvais goût de la séduire avant de la plaquer lorsqu’elle était au lycée… Entre l’envie d’empocher la prime et un léger parfum de revanche, Stéphanie est remontée à bloc. Pourtant, même si le très expérimenté Ranger lui enseigne quelques trucs, sa mission va vite s’avérer plus compliquée que prévu. Si on ajoute à cela sa famille envahissante, un boxeur qui pourrait bien être un tueur, des témoins qui tombent comme des mouches et son c?ur qui bat la chamade pour celui qu’elle est censée arrêter, le nouveau job de Stéphanie risque de lui changer la vie – si elle n’en meurt pas !
Recherche bad boys désespérément est une adaptation du roman La Prime écrit par Janet Evanovich (sorti chez Pocket). Ne cherchez pas l’humour de la version papier. Je suis tombée un peu de mon siège. J’ai un petit faible pour Katherine Heigl (Grey’s Anatomy, 27 robes) en brune je sais pas j’accroche pas. Déjà le côté capillaire m’a un peu freinée. Vous me direz c’est pas primordiale, d’accord, sauf que là, je sais pas, c’est limite pas beau. Stéphanie Plum perd des plumes dans l’adaptation. Je n’ai pas ressenti l’humour, le côté frivole déjanté de l’héroïne.
Certes, l’action est au rendez-vous. Pas de violence à gogo, pas de courses poursuites démentes, pas de gros boums, pas de tueurs cachés dans la cave… Les acteurs sont plaisants, l’histoire tient la route. Seulement un petit grain de folie manque. C’est divertissant sans plus. L’impression de manquer de profondeur dans les personnages ou leurs liens m’a trop marquée. Ranger et Morelli sont quasiment massacré. Leur séduction passe à l’as. Le côté kistch des looks des protagonistes, les répliques et les images m’ont parfois donné l’impression de voyager dans les années 80/90. Le peps en moins sur la version cinéma. Mon regard a peut-être pâti de la lecture des romans, sans j’aurai peut-être moins tiqué sur le scénario.
Mention spéciale, je m’interroge sur la faculté de Katherine Heigl à se dévêtir, la scène de la douche ou du micro m’a fait sourire. Je me plains pas, j’aime sa plastique. Juste que ça ne fait pas toute l’essence d’une oeuvre un beau galbe masculin ou féminin. Evanovitch est prolixe, son héroïne a un côté sainte-nitouche à mourir de rire, maladroite, attendrissante, hilarante sans le vouloir, que je n’ai pas eu le plaisir de retrouver sur l’écran. Puis, les moments sont nettement plus hot dans la version papier si vous voulez mon humble avis. Simplement l’auteur A voir pour se divertir en famille, sans prises de tête.
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3 Moop raisons de voir Recher bad boys désespérément:
- Jason O’Mara
- Les moments drôles entre Morelli et Plum
- Détente familiale assurée
Note: 5/10
Les bonus:
- bandes annonces
- court making-of (12 minutes)
- featurette sur de vraies chasseuses de primes (10 minutes)
- une scène coupée
- un bêtisier
Disponible en DVD (19,99 euros) et en Blu-ray (24,99 euros) dès le 13 juin 2012 distribué par laMetropolitan Filmexport”.