Parfois la raison nous égare.
Parfois le synopsis et le casting nous attire comme du miel.
Parfois devant l’oeuvre, l’attente se modifie.
Parfois c’est la déconfiture.
No pain no gain est une petite déception pour nous.
Synopsis:
Interdit aux moins de 12 ans
À Miami, Daniel Lugo, coach sportif, ferait n’importe quoi pour vivre le « rêve américain » et profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie offre de meilleur : maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve… Pour se donner toutes les chances d’y arriver, il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie. Il embarque avec lui deux complices, Paul Doyle et Adrian Doorbal, aussi influençables qu’ambitieux.
NO PAIN NO GAIN s’inspire de l’histoire incroyable mais vraie de ces trois kidnappeurs amateurs qui, à la recherche d’une vie meilleure, se retrouvent embarqués dans une série d’actes criminels qui dégénèrent rapidement… Rien ne se déroule jamais comme prévu.
No pain no gain l’oeuvre de Michael Bay dénote par sa violence. Il surprend. Nous en sommes toujours à être partagé devant nos sentiments depuis la projection. Nous n’avons ni aimé, ni détesté, juste eu une impression d’un étalage kisch de sang, de meurtres et de piques acidulés au monde du buldibulding.
No pain no Gain a puisé son inspiration dans des articles parus dans des journaux aux Etats-Unis. Ici, le choix est de donner la parole aux méchants de l’histoire. Nulle trace des victimes. Les 3 vilains offrent un visage assez ridicule par moments. Nous avons presque frôlé la crise de rire devant l’étalage de ses pseudos cerveaux grillés par les amphétamines et autres substances. La note au passage, laisse supposer que chacun des adeptes du buldibulding s’adonne aux drogues… Un petit coup de griffe dans le sport?
Les personnages sont superficiels, ni attachants, ni percutants. Entre Daniel Lugo (Mark Whalberg nous vous aimons cependant notre affection a atteint un point percutant de rupture) et Anthony Mackie (Real Steel, chut nul mot sur son look) nous sommes servis niveau testostérone musclée. Une caricature sur pattes, en voulez-vous en voulez-vous, vous êtes servis. Le héros cherche à toucher ses rêves, il est en quête du jackpot. Money Money (et là nous avons la chanson en tête… tout le long du film). L’immersion dans les pensées du sportif frôle le collapsus du neurone. Du moins, pour nous, nous avons décroché, un sourire un peu forcé sur le visage, nous nous accrochons, espérant que le film va tourner positivement. Puis, guettant l’arrivée de Dwayne Johnson, nous conservons notre attention même si le temps se pare d’un voile un tantinet de déception.
Le blabla incessant n’aide pas. Ni les interruptions. Parfois, nous avons eu l’impression d’avoir une scène coupée. Non, point de petit somme, juste un sentiment d’avoir loupé un événement dans ce frattras de discussions. Chaque protagoniste nous livre ses idées. Ses délires. Ses désirs. Et paff…
Haut les coeurs, le richissime kidnappé, stocké dans une usine de sextoys (ah ah non comment voulez vous être pris au sérieux après avec les policiers pour raconter votre histoire? ) . La descente arrive. Les ennuis sont dans le sillage des trois héros. Mi déjanté, mi figue mi raisin, ah non pas du tout, déjanté oui, les boulons ont du se décrocher à force de lever des poids. La solution aux problèmes s’avèrent extrêmes. Gardez vos estomacs accrochés. La situation du SAV est assez drôle, elle aurait pu être encore plus poussée, mais vous le découvrirez par vous-mêmes, chut…
Notre coup de coeur qui se détache c’est le duo improbable Dwayne Johnson et Tony Shalhoub (Monk). Les deux acteurs sont ceux qui s’en sortent le mieux dans le casting. Une vraie surprise. Hormis les muscles et les échanges piquants, ils sont à mourir de rire. Les bruits, les mots et les actes sont vifs, ils ne cessent jamais. Pas un moment de répit. La mauvaise impression d’être parti dans un bain à la manière des années 80 sans le charme des vieux marins comme « Miami Vice ». Aie, nous sommes dans les 90’s. La crétinerie des héros pousse presque à vouloir se coller le nez dans le siège.
A noter: si vous cherchez de la culotte à gogo, foncez, il y en a presque autant que les muscles de Marky et Dwayne au mètre carré. De quoi faire pâlir ceux qui pensaient que Megan Fox jouait la postiche dans les Transformers.
Ken Jeong fait une apparition remarquable… hum si on veut… pour les fans de la saga Very Bad Trip.
Non, No pain No Gain n’est pas notre film musclé de l’année. Il permet de sourire, de voir les clichés et les coups porté aux adeptes du buldibulding, à la quête d’argent…. mais le charme n’a pas pris.
Ma note:
5/10
3Moop raisons de voir No Pain No Gain:
- Dwayne Johnson tout en délire particulier, drôle et attachant
- Tony Shalhoub
- et les 2 réunis ça compte pour une 3eme raison?
Plus d’informations:
Sortie: 11 septembre 2013/ Distributeur: Paramount Pictures France/ Genre: Action , Drame , Comédie