Palerme, les années 70. La famille Ciraulo vit dans un quartier misérable de la ville. Suite à la mort de leur fille, tuée lors d’un règlement de compte, la famille découvre alors qu’il existe un fonds d’indemnisation des victimes de la Mafia…
Le père décide alors d’investir dans une luxueuse voiture : plus qu’un symbole dune richesse elle deviendra l’instrument de leur défaite et de leur ruine.
Mon père va ma tuer est réalisé par Daniele Cipri. La comédie transporte dans les années 70, le dépaysement est total. Le cynisme est au coin de la rue. Les bouleversements d’une famille suite à un décès du à un réglement de compte avec des intervenants de la Mafia, laisse découvrir un pan de la culture italienne, assez perturbant. Avant le long métrage, je n’avais aucune idée que l’état puisse indemniser les victimes. Le choix de mettre un personnage racontant l’histoire peut dérouter, pour ma part, elle m’a laissé un sentiment étrange. J’ai apprécié le personnage qui narre le récit, étonnant, sombre et triste. J’ai aimé la critique de la société, de l’argent acquis sur la mort de son enfant, je reste plus perplexe, plus tendue, plus en retrait.
Mon père va me tuer est cynique à souhait, cruel, dur, avec un Toni Servino bluffant, à la limite du surréalisme dans son désir et ses choix. Il tire son épingle du jeu en pater flippant, sans scrupules, sans coeur et impitoyable dans son raisonnement. Les autres acteurs ne sont pas en reste: Aurora Quattrocchi, Benedetto Raneli, Fabrizio Falco, Giselda Volodi.
Le ton se fait insolent et offre des plans par moments tout en finesse. Le film ne restera pas dans mes comédies italiennes favorites, mais il a une image appréciable, un regard percutant. Je n’ai pas réussi à m’intéresser aux protagonistes. J’ai regretté la caricature des monstres sans tendresse, j’ai trouvé triste le destin de cette famille de Palerme. La tragédie m’a serrée le coeur. Le regard sur la société transposée est cynique à souhait, trop peut-être pour ma part.
Le ton se fait insolent et offre des plans par moments tout en finesse. Le film ne restera pas dans mes comédies italiennes favorites, mais il a une image appréciable, un regard percutant. Je n’ai pas réussi à m’intéresser aux protagonistes. J’ai regretté la caricature des monstres sans tendresse, j’ai trouvé triste le destin de cette famille de Palerme. La tragédie m’a serrée le coeur. Le regard sur la société transposée est cynique à souhait, trop peut-être pour ma part.
Note: 6/10
3 Moop raisons de voir
- Toni Servillo
- le sujet intriguant du pourquoi, du comment de ce qui ce cache derrière: « mon père va me tuer »
- La critique de la richesse inopinée qui bouleverse tout.
3 Moop raisons de fuir:
- Le ton acerbe parfois très cruel
- Le fond du sujet peut mettre mal à l’aise
- L’Italie a de belles tragédies, Cipri leur fait des grands signes sans y parvenir, il manque une tendresse pour les personnages.
Sortie: 2 janvier 2013/ Distributeur: Bellissima Films/ Genre: Comédie