Oniria fait partie de mes sagas coups de cœur. De mes petits bonheurs de lectrice. De ces petites douceurs qui croisent votre route et dont vous tombez amoureuse. J’étais impatiente de découvrir le tome 3 . J’étais ravie de retrouver Eliott. B.F. Parry nous replonge dans l’univers de rêves et de cauchemars. J’aime énormément le côté sombre de l’histoire. Vous voulez de l’action ? une intrigue captivante ? Foncez !!! Au pire, prenez l’excuse du cadeau pour un enfant de votre entourage pour le lire. Mais prenez le temps de vous plonger dans les pages de cette aventure peu ordinaire.
Synopsis:
Il existe un monde ou prennent vie tous les reves et les cauchemars que les Terriens endormis creent nuit apres nuit : Oniria, le Royaume des Reves. Grace a son sablier magique, Eliott parcourt ce monde fou et merveilleux mais aussi plein de dangers. Son objectif : sauver son pere du terrible sommeil dans lequel il est enferme.La guerre fait rage entre le Royaume des Reves et la Nouvelle Republique Cauchemar, mettant Oniria a feu et a sang. Par ricochet, l’imagination des Terriens s’en trouve tetanisee.
Eliott, Katsia et leurs amis essaient tant bien que mal de mener leur mission au milieu de ce chaos. Mais mensonges et trahison ebranlent bientot leurs convictions les plus profondes. Le groupe des rebelles parviendra-t-il a conserver l’unite dont il a besoin pour sauver le pere d’Eliott et ramener la paix a Oniria ?
Eliott part dans un récit de plus en plus noir. Trouvera-t-il la solutionpour sortir son père du coma ? Arrivera-t-il à traverser les adversités sans sombrer ? Les rêves deviennent des réceptacles de plus en plus obscurs aux conflits qui ravagent Oniria. Les Rebelles tentent de ne pas couper les liens, les doutes les perturbent, les secouent, mais ils refusent de se briser.
Une fois de plus, le charme opère. J’avoue que j’ai gardé des morceaux pour déguster la plume de B.F. Parry. J’ai laissé traîner ma lecture exprès car je ne souhaitais pas la quitter. Je ne souhaitais pas dire au revoir aux personnages. Tout en étant titiller, je voulais savourer le moment, les chapitres. Eliott doit relever le défi de son rôle d’Elu, il peut compter sur ses amis pour le soutenir dans sa quête et porter avec lui le poids de sa charge. Le jeune héros cache un caractère exceptionnel, monstrueux sous son âge tendre. A peine sorti de l’enfance, il porte sur ses épaules une incroyable force. Il m’a donné envie de le soutenir, de l’aider, de l’aimer. Le collégien étonne par ses choix, par sa manière de garder la tête haute malgré l’adversité. Les voyages à Oniria se déroulent le nuit, ce qui pourrait le rendre désavantagé, et pourtant, il résiste. Fort, intense. Il gagne le respect du lecteur. Eliott change petit à petit, son repos n’est pas complet. Il ne s’endort que pour partir combattre à Oniria. Il ne réveille que pour avancer sur Terre. Le jeune homme est étonnant. Brillant. Ses proches voient les modifications sur son comportement. Le cœur se serre. Difficile de vous décrire toutes les émotions qui naissent en lisant le tome. Ou toute la saga.
J’ai été transportée. J’ai aimé les révélations, les tournants, les rebondissements, les différents protagonistes, leurs caractères. J’ai souffert, j’ai souri avec eux. Eliott n’est pas le seul à évoluer. Ses amis aussi grandissent. Toutes les routes ne sont pas sans dangers, sans conséquences. Certaines modifient à jamais le futur. B.F. Parry réussit à poser une trame passionnante et à n’oublier personne. Tous les personnages ont une étincelle, une flamme qui les rend attachant, tous à un degré plus ou moins profond. L’esprit parvient même à douter de certains actes, de certains amis ou ennemis. Les chemins se complexifient pour le plus grand bonheur du lecteur. Dans toute cette noirceur, un de mes coups de cœur demeure Farjo, le sourire idiot qui vient à chaque fois que ce héros débarque, à vous les idioties, les désamorçages d’ambiance morose. Il devrait vendre son charme en bouteille. C’est la bouffée d’air pour respirer, le petit plus qui permet de prendre du recul, de ne pas se noyer.
Que vous dire sur la fin ? Mon cœur s’est brisé. Les digues se sont rompues. J’ai eu un gros et horrible cri refoulé dans la gorge. Sur le coup, je n’y ai pas cru. J’ai du relire plusieurs fois. Puis, je me suis dit que j’allais pleurer un coup. Et je pensais qu’Oniria se bouclait ainsi. Vous savez ce petit tintement dans un coin qui vous pousse à vous résigner. Le dernier chapitre est magnifique. Il a juste mis à mal mes émotions.
Au final, un troisième tome aussi bon que les autres, voir un cran au-dessus. B.F. Parry est parvenue à créer un monde qui frappe en plein cœur rempli de personnages brillants, lumineux dans les Ténèbres. Une savoureux mélange de suspense, de complots, d’amitié, de trahisons… une multitude de petites choses qui forment un grand roman. La guerre des cauchemars s’avère un écrin plus brut, plus dur, mais diablement plus séducteur que les autres opus. La beauté d’Oniria gagne en puissance au fil des volumes. J’ai hâte de découvrir ce que nous réserve l’auteure dans son prochain tome. Rhaa l’été 2016 est loin, très loin.
Merci aux éditions Hachette pour leur confiance. Et vivement Montreuil pour rencontrer B.F. Parry.
PS: pour ne rien gâcher, les éditions d’Oniria juste sublime. La couverture est un vrai petit bijou. L’écrin est à la hauteur du contenu.
Ma note:
9/10
Coup de coeur
Informations:
Date de parution: 21 Octobre 2015
co-édition Hachette/Hildegarde
A partir de 11 ans
336 pages
Prix: 16.5 €
Thèmes: Fantastique, Monde des rêves, Aventure