★Synopsis:★
Haven Briscoe a enfin décroché le boulot de ses rêves et devient journaliste sportive. Mais le décès récent de son père l’a dévastée, et sa carrière commence à en pâtir. C’est alors qu’on lui confie la mission de suivre le champion de base-ball, Trevor Shay, dans son quotidien. Le séduisant Trevor fera tout pour redonner le sourire à la jeune femme. Alors qu’ils enchaînent les nuits torrides, Haven le soupçonne de dissimuler un lourd secret. Acceptera-t-il de se confier au risque d’anéantir sa carrière et son avenir avec elle ?
★Mon avis:★
Les récits d’amitiés se transformant en amour me rendent un peu chamallow. Ajoutez un soupçon de sport, des héros sexy à souhaits (bon remarquez, le sportif il ressemble rarement à un spécimen chauve, petit et moche…), le style de Jaci Burton et vous obtenez une tentation lecture assez certaine de se retrouver entre mes mains.
Trevor Shay semble tout avoir. Il jongle entre deux sports: football et baseball. Bon, j’avoue, j’ai passé un moment à m’interroger comment au niveau professionnel, il était possible d’allier les deux sans diminuer son talent dans l’un des deux domaines. Ou sans que son corps ne crie au secours. Le style de vie du héros est simple malgré ses richesses, il cache un coeur en or et des raisons particulières pour avoir plusieurs foyers. Quant la fille de son mentor se retrouve en posture délicate, il n’hésite pas une seconde à foncer pour l’aider. Le séduisant joueur lui obtient une entrevue exclusive avec lui. Il refuse normalement tous les projets, sauf là. L’espoir qui le pousse à accorder cette interview est de faire sortir de sa spirale dépressive celle qui lui avait donné des cours à la faculté.
Haven Briscoe, l’héroïne, a toujours eu un coup de coeur pour Shay. La perte de son père est difficile à surmonter, sa mort, lui a laissé un goût amer. Sa douleur est insurmontable, tout lui semble difficile même son poste de journaliste sportive. Elle qui rêvait d’y arriver, se retrouve confronter à un vide. La proposition de Trevor la pousse à lever la tête.
Haven et Trevor possèdent une alchimie qui crépite dès les retrouvailles. Seulement, les limites professionnelles ne peuvent être franchies sans briser les codes. Le jeu se place aussi bien dans le lit que dans les stades. L’amitié se développe au fil des jours vers un sentiment plus fort, l’amour est là tapie dans l’ombre. Trevor est prêt à laisser Haven dans sa vie et son lit. Si seulement, un secret ne le rongeait pas. Impossible d’accorder sa confiance, de ne pas rester en retrait, le hic, les barrières sont détruites par la journaliste.
Jaci Burton a le don d’écrire des romances sportives chaudes, sensuelles. La famille Riley a ouvert le bal. Les coéquipiers deviennent les principaux protagonistes des nombreux volets qui se dessinent. Le problème est que j’ai l’impression que l’auteur a décidé de planter un décor football, baseball, sport automobile, hockey, uniquement pour présenter des héros sexy à souhaits, musclés. Le ton devient répétitif. Malgré les bonnes idées, la base qui pourrait donner vie à des étincelles, la romance tourne rapidement en un assemblage de scènes torrides, d’échanges corporels. Les conflits se règlent rapidement, pratiquement sur un chapitre. Les dialogues manquent de ce petit peps qui les rendraient supérieurs. La saveur est présente mais nuancée. Les soucis des deux héros se devinent aisément. Dès le début, le couple se présente comme une évidence. Je le regrette un peu.
Ici, Jaci Burton aborde un secret qui aurait mérité un autre traitement. Profiter de la notoriété portée par le sport professionnel pour toucher davantage, pour démontrer que personne n’est à l’abri d’un trouble. Trevor se ferme dès qu’on envisage certains sujets, son enfance, son éducation… Les pistes se croisent. J’avais trouvé avant l’énoncé de la découverte ce que cacher tous ses silences. Le conflit principal se noie un peu dans les scènes de sexe. Ou se traite assez vite. Peut-être trop. La douleur et la gêne sont traités d’une manière qui m’a laissée sur ma faim. Puis, j’attendais plus de sports, plus de détails, les deux héros étant de la partie. Je suis frustrée. Voilà. Le cul, le cul, c’est pas tout.
Malgré les hauts et les bas, il ne fait aucun doute que les protagonistes vont finir ensemble. Le seul mystère qui résiste et comment ils vont y parvenir. L’amitié, les liens entre Haven et Trevor se dégustent. Ils se ressemblent, chacun sur ses gardes, chacun avec un bagage. Leur alchimie se ressent fortement. Par contre, leurs émotions demeurent plus en retrait, comme contenues. Leurs échanges sexuels sont torrides, prévisibles, très bien décrits. D’ailleurs, je viens à m’interroger, c’est la mode, les moments de masturbation ou préliminaires dans les romances? Non? J’en ai croisé plus d’un ces derniers jours. Ca devient un instant clé nécessaire? Attendu? Je m’interroge. Pardon, oui, j’ai parfois des idées qui fusent et se plantent dans mon cerveau. Ok, c’est toujours mieux que droit au but. Mais bon… D’autre part, les répétitions lors des ébats, rhaaa, non, ça couperait presque le rendu. A force, ça colle des boutons.
Au final, Les Idoles du stade, tome 8, Double jeu de Jaci Burton est une romance érotique, sensuelle, divertissante, avec des moments sympathiques, cependant, elle ne restera pas comme LA romance parfaite. Une jolie lecture idéale pour s’évader quelques heures sans se prendre la tête avec des héros chauds comme la braise.
★ Merci aux éditions Milady pour cette découverte ★
★Ma note:★
★ 7+/10 ★
★Informations:★
Les Idoles du Stade (12 livres):
La Courbe parfaite – Tome 1
Le Coup sûr – Tome 2
Les Règles de l’engagement – Tome 3
La Ligne de touche – Tome 4
La Surface de contact – Tome 5
Le Tour de chauffe – Tome 6
La Zone d’attaque – Tome 7
Auteur: Jaci Burton
Photo : © Claudio Marinesco
Traducteur : Benoît ROBERT
Date de parution : 25/11/2016
Prix : 7.90 €
Nombre de pages : 384
Edition Milady
Collection Sensations
Disponible en numérique: Oui
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