La Terre est envahie. L’humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Melanie Stryder vient d’être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l’être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, se trouve un homme qu’elle ne peut pas oublier. L’amour pourra-t-il la sauver ?
Mon avis:
Les Ames vagabondesm’a laissée un sentiment mitigée. Je suis partagée entre un certain plaisir et une déception du calibrage et du formatage teen movie. Je ne sais toujours pas si j’ai aimé un peu, moyennement ou beaucoup. Je n’ai pas été transcendée, je n’ai pas adoré, j’ai même eu des moments d’infini tristesse et de mélancolie du roman.
Le livre de Meyer m’avait séduite. Je m’étais prise d’affections pour les divers protagonistes. Le film d’Andrew Niccol (dont j’adore Bienvenue à Gattaca) m’a apporté un sentiment étrange. Je crois que je n’ai pas digéré certains choix, certains angles. Les changements ne sont pas tous désagréables, ils ont juste offert à mon esprit une vision formatée pour les adolescents. Comme si, l’angle était de séduire le public de Twilight. Alors que l’histoire est totalement loin des vampires, loup-garous et autres créatures. J’ai eu plusieurs sourires, voir même des petits rires devant des scènes. Je ne pense pas que la réaction ait été la bonne. C’était involontaire. Les histoires d’amour sont compliquées, le quatuor Jared/Mel et Gaby/Ian offrent un panel de relations intéressantes et
passionnantes qui laissent sur sa faim. J’ai cru voir deux fair valoir masculins par instants, effacés, en retrait, loin du charisme des héros papier.
Le monde s’oppose: les âmes contre les humains. Les âmes prennent un virage pacifiste, homogène, harmonieux, sans mensonge, nettement plus que dans le roman. Elles n’utilisent pas d’armes. D’ailleurs, le virage de Diane Kruger détonne d’autant plus par son geste (sans dévoiler), elle est plus combattive, dure et rebelle que les autres traqueurs. Tous les personnages possèdent un conflit intérieur, ils le cachent simplement. Les détails se présentent par touche. Si, nous sommes attentifs, plusieurs points sont lâchés avant les révélations. J’ai pensé à Usual Suspects pour l’intrigue et les petits détails qui font mouche. Cherchez pas, j’ai pas toujours une logique facile. Les âmes semblent plus humaine, plus douce, que les hommes. Les questions qui se soulèvent m’ont plue, savoir si la Terre ne serait pas mieux dans d’autres mains. Savoir si nous pouvions cohabiter pacifiquement loin des conflits meurtriers… La brochette d’acteurs gomment les différences d’âges des héros papier, ils ont tous l’air d’avoir la même génération à peu d’écart prêt pour les principaux. J’ai été bluffée et captivée par Saoirse Ronan.J’ai apprécié sa dualité, elle est parfaite, elle m’a subjuguée par ses mouvements, ses intonations, ses mimiques. L’actrice est stupéfiante. J’ai eu plus de mal avec Max Irons (très séduisant j’en conviens, je ne suis pas aveugle) et Jake Abel. Pour ce dernier, je me demande encore pourquoi ces plans si monstrueux dans la cafétéria? Il prend des allures de Bossu de notre Dame qui casse littéralement le charme de son côté viril et travailleur. William Hurt campe un Jeb hilarant, attachant et tout en retenu de sa folie.
J’ai perdu le charme du caractère de Mel et Gaby. Mais le summum a été la fin avec Gaby, ça m’a cassée le rendu. J’en ai eu presque des larmes de rage. Définitivement. Mon imaginaire doit y être pour beaucoup. J’ai néanmoins préféré à Sublimes Créatures. Et j’avoue que le trio d’acteurs est incroyable de talents. Tout n’est pas mauvais, je suis simplement déçue de ne pas avoir autant vibrer que pendant la lecture des âmes vagabondes. Les coupures sont compréhensives, même si je partage pas forcément les modifications mises en place. L’option choisit de ne pas tout miser sur la romance, étonnera peut-être, un équilibre se forme entre la science-fiction et l’amour avec des bonnes idées qui restent inexploitées ou parfois trop longues dans la pratique. Les âmes vagabondes est agréable dans son histoire, son optique est séduisante et ses acteurs brillants. Pour ma part, j’ai pas été transportée au delà des montagnes.
Les Âmes Vagabondes est l’adaptation d’un livre de Stephenie Meyer, auteur qui a auparavant signé Twilight, avec le succès en librairie et au cinéma que l’on connaît.
Succès ! Publié en 2008, Les Âmes Vagabondes est resté 26 semaines en tête de la liste des meilleures ventes du New York Times et 36 semaines pour le Los Angeles Times.
1 commentaire sur “[Avis] Les Âmes Vagabondes (The Host) de Andrew Niccol”
Du coup je ne sais même pas si je vais prendre la peine d aller le voir… J ai peur d être déçue, et je vais pas au ciné une fois par an pour être déçue mdr
Du coup je ne sais même pas si je vais prendre la peine d aller le voir… J ai peur d être déçue, et je vais pas au ciné une fois par an pour être déçue mdr