Un shérif américain vivant prêt de la frontière mexicaine tente d’arrêter le chef d’un cartel de drogues avant que celui-ci ne s’échappe à Mexico.
Arnold Schwarzenegger de retour, mon côté fan nostalgique qui a grandi avec Conan, la course aux jouets et autres films de son palmarès était ravi de le retrouver. Mon côté terre-à-terre réaliste se doutait bien que l’action ne serait pas du même acabit que les années 80. En même temps pas grave, j’avais encore des culottes courtes à cette époque et les yeux plein de rêves innocents.
Après Expendables 1 et 2, je pensais être paré à tous les scenarii possible, j’ai été étonnée. Oui, la trame du récit tient facilement en deux lignes. Dans le genre simple, allez pas chercher plus loin: un gentil shérif ancien flic décide de lutter seul pour le bien de sa ville face au vilain pas beau le plus horrible que ses concitoyens ont pu croiser. Je le fais bien le sentiment de peur? les petits frissons des congénères ignorant le danger qui les menacent? Désolée, si c’est pas le cas. Le shérif est campé par Schwarzie lui-même, le poids des années se ressent sur ses gestes et ses actions.
N’empêche que moi si je peux lever la patte et flanquer une raclée pareille à un méchant à l’aube de mes 65 printemps, je signe direct. Les clins d’oeil à la filmographie de l’acteur revenu sur le devant de la scène prête à sourire. Le héros vaillant de tous les trentenaires et plus a encore de beau reste. Le flambeau semble se transmettre dans Le dernier rempart. Si vous êtes des amateurs des longs métrages des années 80/90 vous devriez trouvé agréable l’oeuvre de Kim Jee-Woon, sinon, pas forcément adepte de l’action bourrée d’hémoglobine qui ne vous explose pas la rétine. Mes yeux conservent encore des restes de sang du dernier volet avec Stallone, là les morts sont moins claquants. Ils sont d’une violence assez barbare, mais pas de là à éclater la lentille de la caméra.
Le rythme de l’action est en dent de scie, dommage, car Arnold est divin dans son rôle bourrin, grand sauveteur. Le regard qu’il a face à Forest Whitaker vaut son pesant de cacahuète. Les armes sont omniprésentes, à croire que tous les Américains sont munis de cartouches dès le berceau. Par contre, Eduardo Noriega manque de piment dans les vêtements de Cortez. Le vilain par excellence a des petits défauts.A côté de ça, Johnny Knoxville en aide est hilarant. L’ensemble est divertissant, presque hors du monde moderne par certains côtés, le Terminator a des restes plaisant.
Note: 7/10
3 Moop raisons de voir le Dernier Rempart:
- de l’action sans prise de tête
- Arnold Schwarzenegger
- le style rétro qui pète tout sur sa route
Sortie le 23 janvier 2013/ Distributeur: Metropolitan/ Genre: Action
Casting: Arnold Schwarzenegger, Jaimie Alexander, Peter Stormare, Rodrigo Santoro, Eduardo Noriega, Johnny Knoxville, Forest Whitaker, Genesis Rodriguez, Mark Sivertsen