Chaque année, des milliers de jeunes danseurs concourent pour le prestigieux Youth America Grand Prix. Le Concours de danse dresse le portrait de six jeunes finalistes, âgés de 11 à 17 ans et originaire des 5 continents, tandis qu’ils s’apprêtent à entrer dans le monde professionnel de la danse classique. En dépit des blessures et des échecs, avec ténacité et passion, ces jeunes danseurs deviendront, ou pas, de futures étoiles.
Bess Kargman signe un magnifique documentaire sur la danse. J’ai été ravie d’avoir eu la chance de voir en projection un petit bijou. Dès les premières notes, les premiers mots, les premières images, je suis tombée sous le charme de la présentation et du ton du film. La réalisatrice réussit à suivre le parcours de jeunes totalement différents qu’une passion commune anime: la danse. A travers le prestigieux concours de la Youth America Grand Prix. L’un des plus durs concours au monde, qui offre des bourses, des emplois aux danseurs de tous les pays, nous découvrons des enfants de 9 à 19 ans animés par une force qui soulève le respect. Ils sont talentueux, effrayants de ténacité et d’émerveillement.
Deux élèves sortent du lot, deux noms m’ont particulièrement touchée par leur grace, leur danse et leur histoire: Aran et Joan. Deux jeunes garçons superbes, majestueux et qui crèvent l’écran par leur dynamisme et leur force. Les jeunes danseurs démontrent un dynamisme, une maturité d’esprit qui prêtent à faire réfléchir. Ils grandissent en sachant déjà ce qu’ils souhaitent devenir plus tard. Ils s’accrochent à leur souhait peu importe le prix à payer. Le tribu à payer pour parvenir à l’échelon supérieur, au statut de danseur étoile ou autres, est dur, Kargman le montre en filigrane, elle le laisse entrevoir avec une émotion non dissimulé. Les héros en parlent avec des larmes, des frétillements dans la voix, et pourtant, ils ne regrettent pas leur choix.
Kargman suit des jeunes danseurs au profil variés: Aran Bell (copie miniature trop mignonne de Shia LaBeouf) Gaya Bommer Yemini, Michaela Deprince, Jules Jarvis Fogarty, Miko Fogarty, Rebecca Houseknecht, Joan Sebastian Zamora. Ils ont chacun leur défauts et leur qualités. Ils possèdent tous une dévotion proche de la foi. Ils offrent un spectacle magique avec leur pointe, leur ballerine aux pieds. Au détriment de nombreuses heures de travail, intenses, parfois difficiles et blessantes, ils parviennent à réussir leur ballet. Du haut de leur jeune âge, ils savent déjà ce qu’ils seront plus tard. Ils sont têtus et admirablement impliqués dans leur passion. Les stéréotypes prennent des coups de griffe dans le documentaire le concours de Danse: tous les danseurs ne sont pas anorexiques ou incroyablement minces, tous ne sont pas homosexuels, les mères des ballerines ne sont pas toutes abusives et castratrices. Chaque parent est différent comme son enfant. L’amour, les limites, les concessions pour parvenir à soutenir la passion de sa progéniture est visible, ça déborde de bons sentiments. L’affection pour certains protagonistes est plus enclin que pour d’autres. J’avoue que l’histoire de Miko m’a nettement moins touchée que celle des autres. Mon côté maman a du jouer, j’avoue, j’ai craqué. Je connais la passion des enfants, leur rêve, ce qui leur tient à coeur et le désir qui nous submerge en tant que parents de les appuyer dans leur choix. L’amitié de Aran et Gaya est douce, touchante. Elle montre que dans le monde de la compétition, un petit élan d’amour peut soulever des montagnes, et aider au moral.
Le concours de Danse démontre qu’un documentaire sur la danse classique peut-être haut en couleur, riches en émotions sans virer dans le dramatique ou tirer une histoire à la Black Swan. J’ai eu des frissons dans la colonne. J’ai eu les larmes aux yeux. J’ai rêvé. J’ai vu des miniatures plus fortes que des adultes, qui continuent leur route malgré les bobos sans pleurer, en serrant les dents. J’ai vu des sourires sublimes et des enfants heureux qui transcendent une magie sur scène incroyable. A voir pour tous ceux qui aiment la danse, pour tous ceux qui croient que danser n’est pas un sport, à voir pour croire en ses rêves. J’aime la danse. Je suis fan. J’aime la magie et la photographie des chorégraphies, j’ai été bluffée par ses apprentis danseurs de tous les horizons. J’ai vibré, j’ai eu le coeur serré et délicieusement transporté par l’agilité féline que démontre ses 6 enfants de 11 à 19 ans. Le bonheur qui se lit sur leur visage d’avoir transmis leur amour pour la danse le temps d’un show de 2 minutes est bouleversant. Leur parcours est digne d’un grand sportif avec des hauts et des bas, ses moments de faiblesses, ses chutes, et sa gloire.
Note: 10/10.
3 Moop raisons de voir le concours de Danse:
- Un documentaire sur le parcours de 6 enfants à la passion indescriptible
- Des danseurs en herbe puissants, dynamique, attachants
- Des histoires sans partis pris, réalistes et posés avec finesse
Casting: Aran Bell, Gaya Bommer Yemini, Michaela Deprince, Jules Jarvis Fogarty, Miko Fogarty, Rebecca Houseknecht, Joan Sebastian Zamora.
Sortie le 12 décembre 2012/ Distributeur: Eurozoom / Genre: Documentaire , Comédie , Drame / Public: dès 6 ans
En savoir plus: (source Allociné)
Secrets de tournage Le Concours de danse
Une réalisatrice danseuse
La réalisatrice Bess Kargman a déclaré que l’idée de faire ce documentaire existait en elle depuis longtemps. En effet, la cinéaste faisait de la danse étant petite.
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Ils aiment le concours de danse (first position)
J’aimerais acheter ce DVD où puis je l’acheter ? I would like to buy this dvd ,where can i found it?
Le DVD est pas encore sorti il me semble. Je peux me renseigner