★Synopsis:★
Frédérique a, depuis toujours, un don exceptionnel pour approcher et comprendre les animaux. Elle prétend » parler chien et chat » !
Quand Victor, son ami d’enfance, brillant comportementaliste animalier, lui propose de le remplacer auprès d’une clientèle privée et fantasque, elle accepte, un peu surprise.
Promue promeneuse de chiens et experte en chats, elle va découvrir toute une galerie de personnages hors normes et souvent folkloriques.
Il va lui falloir rétablir l’harmonie dans les liens si particuliers qui unissent ces hommes et ces femmes à leurs petits chéris à quatre pattes.
Humour et tendresse seront au rendez-vous quand elle arrivera à décrypter silencieusement les confidences ahurissantes, et souvent hilarantes, de tous les chiens et chats sur leurs incroyables maîtres !
★Mon avis:★
Les animaux sont des petits compagnons indispensables à mes yeux, au même titre que mes livres. Les deux sont indissociables de mon quotidien. La Promeneuse a pris une tournure différente au fil des pages, j’ai eu un petite boule d’émotions qui grandissait à mesure des chapitres. Didier Fourmy n’avait pas eu l’occasion d’arriver dans ma bibliothèque avant. Et là, je dois dire qu’avec Fred, Victor, Gladys, le chef Max, Anita, Cosmina, Lydia et les autres humains, il a su remporté mon coeur. Sans parler des poilus chiens et chats: Bijou, Gunther et Laslo, Puggy, Takou, Képi, Coquille, Zorro, et mon affection est allée bondir pour Tommy. (Le jour où ma Patate Persanne du haut de son grand âge devient un Tommy je serai en état atroce à ramasser…)
A travers des petites histoires, les liens se forment. Les drôles de couples maîtres et animaux présentent un visage que l’on peut croiser tous les jours. J’ai adoré les traits d’humour pour les dépeindre, avec une tendresse infinie, des notes teintées de cocasseries, d’émotions et des nuances parfois très cash.
Didier Fourmy utilise les études des moeurs entre possesseurs de chien ou de chat pour installer l’histoire de Fred et Victor. Ces deux là sont faits pour être ensemble. Dès le premier regard, les sentiments qui les relient se devinent. La vie décide simplement de les séparer, de leur laisser découvrir leur propre voie. Après une nouvelle rupture, un perte d’emploi, Fred l’héroïne ultra attachante, rigolote, adorable, un peu perdue se retrouve déprimé. Ajoutez à ces tuiles que son vénérable chat Tommy est à l’article de son existence, son coeur est lourd. Victor apparaît pour lui tendre la main, la soutenir. Malgré les années de séparation, les brouilles, le héros n’a de cesse d’être là en confident. Vétérinaire, il doit partir s’occuper des animaux d’un émir. Il propose à Fred de reprendre ses clients en tant que promeneuse comportementaliste. La jeune femme a depuis toujours un don pour parler aux animaux de tout poils.
La Promeneuse est un ensemble de personnages haut-en-couleur, un festival de personnalités intrigantes, captivantes et passionnantes. Le style de l’auteur emporte dans un tourbillon d’émotions. Le sourire est toujours là, le rire aussi. Les situations s’avèrent parfois à se plier de rire. Sincèrement, c’est une bouffée drôle, mignonne et toute en finesse. Même si le poids sur Tommy pèse un peu, la moment tragique se devine. Pourtant, Fred nous entraîne avec ses clients humains et quadrupèdes. Le portrait dressé par les 4 pattes se montre par moments hilarants, un remède assuré contre la déprime. Leur pensées qui se dévoilent donnent sur un chemin décalé, absurde, étonnant. A se demander qui commande vraiment dans les relations maîtres/animaux, à se demander si nos petits bêtes ne sont pas le meilleur remède anti grise mine au monde. Plusieurs couples se démarquent, en particuliers le braques de Günther et Laslo appartenant à Anita. Cette dernière tient une place à part dans la trame. C’est une merveille. Foncez faire sa connaissance. Excentrique, hallucinante, hilarante, autoritaire, éblouissante, elle est une pépite. J’ai adoré les suivre. Tout comme la romancière et son chat Pivo (sans t s’il vous plaît car c’est une petite vengeance personnelle), le chef Maxet sa chienne cocker Coquille, la voyante Cosmina qui lit l’avenir dans les yeux de ses cinq félins aux prénoms à rallonge… Tout ce panel transforme le roman en un petit bijou.
Entre humour, tendresse, amitiés et amour, les mots croquent à merveilles, les relations unissant chacun des protagonistes. Frédérique, Fred, a du pain sur la planche. L’occupation la sort de sa léthargie, pousse à s’interroger sur les liens avec Victor. Au gré des pages, l’héroïne apprend à connaître ses propriétaires et animaux. Rabibochages, déblocages, promenades, discussions, conseils, avec ou sans gants, sont de la partie. Fred est un délice.
Didier Fourmy laisse entrer dans la tête des quatre pattes dans des dialogues savoureux. Les conflits et comportements prennent une autre tournure, le pourquoi & le comment se découvrent sous un nouveau jour. La Promeneuse m’a embarquée dans ses balades, ses déboires, ses sourires et ses larmes. Le roman a fait mouche. Littéralement, malgré quelques petits morceaux dont j’aurai aimé apprendre plus comme pour Daddy ou un peu plus de Victor. Mais, c’est peut-être uniquement parce que j’étais si bien avec tous les personnages que je n’avais pas envie de les quitter.
Ps: du coup, j’ai très très envie de lire les Pétillantes.
★ Merci à Stéphanie et aux éditions Hugo Roman pour ce SP ★
★Ma note:★
★ 9,5/10 ★
Coup de coeur
★Informations:★
Auteur: Didier Fourmy
Date de parution: 9 juin 2016
Prix: 17 euros
Disponible en numérique: Oui
★ Biographie de l’auteur★
Didier Fourmy fut l’un des premiers attachés de presse dans l’univers typiquement féminin de la beauté. Passant, par la suite, de l’autre côté de la barrière, il a travaillé dix ans dans la presse féminine (Marie-Claire, Cosmopolitan…) Après avoir été directeur de la communication de grandes marques, il a dirigé, pendant plus de vingt-sept ans, son propre bureau de presse à connotation 100% beauté.
Aujourd’hui, il se consacre totalement à sa passion : l’écriture de romans » d’humour » !
Les Pétillantes, Hugo Roman, 2014
Les Pétillantes – Saison 2, Hugo Roman, 2015
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