Au XVIIe siècle, le Japon n’est plus en guerre et le pays est dirigé avec fermeté. Hanshirô Tsugumo, un rônin (samouraï errant) sans travail parmi tant d’autres, décide de frapper à la porte du puissant clan des Ii. Reçu par Kageyu Saitô, l’intendant du clan, il lui demande la permission d’accomplir le suicide par harakiri dans la résidence. Tentant de l’en dissuader, Saitô commence alors à lui raconter l’histoire de Motome Chijiwa, un ancien rônin qui souhaitait accomplir, lui aussi, le même rituel.
Hara Kiri est une petite perle japonaise. Inspiré d’un roman de Yasuhiko Takiguchi, l’oeuvre de Kobayashi s’avère un récit superbe de deux histoires parallèles le Japon des années 60 se mêle à l’époque féodale. Les codes sont revisités, et les principes du Bushido sont mis à mal pour les plus grands plaisirs des amateurs de films asiatiques. La vengeance présentée est violente, dure et captivante. Les scènes sont parfois cruelles, incroyables de violence (deux particulièrement). Les flashback permettent au spectateur de découvrir la totalité des événements au fur et à mesure de l’avancée du long métrage. J’ai suivi le samouraï brillamment interprétée par Tatsuya Nakadai dans sa descente. Derrière le combat de Tsugumo pour se venger, se cache une critique assez acerbe de la condition humaine au Japon à l’époque du tournage. Le suspense tient en haleine, les images sont d’une beauté à couper le souffle. L’ensemble rend divinement, les années ont passé, le fond demeure applicable dans la critique de la société. Du très bon à regarder pour avoir les yeux pétillants.
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Les bonus:
Un court module historique sur le XVIIe siècle
Une interview captivante sur Kobaysahi de Christophe Gans (30 minutes)
Date de sortie du dvd ou du blu-ray: le 9 mai 2012.
Distribué par Carlotta