[Avis Film] #Kingsman : Services secrets de Matthew Vaughn

Kingsman : Services secrets de Matthew Vaughn est une petite bombe. Si vous devez voir un film d’espionnage dans les prochains jours, ne cherchez pas, c’est celui ci qu’il vous faut. Ne le ratez pas!

Synopsis:

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

KINGSMAN, l’élite du renseignement britannique en costumes trois pièces, est à la recherche de sang neuf. Pour recruter leur nouvel agent secret, elle doit faire subir un entrainement de haut vol à de jeunes privilégiés aspirant au job rêvé. L’un d’eux semble être le candidat « imparfaitement idéal » : un jeune homme impertinent de la banlieue londonienne nommé Eggsy. Ces super-espions parviendront-ils à contrer la terrible menace que fait peser sur le monde l’esprit torturé du criminel Richmond Valentine, génie de la technologie?

Mon avis:

Le petit bijou d’humour décalé, limite irréverencieux a fait mouche. Attention, le récit n’est pas doux, mignon, il est sanglant. Je suis sortie de la salle avec un sourire immense. Kick Ass n’avait pas su me séduite comme Kingsman l’a fait. Je ne m’attendais pas à cette belle surprise. Colin Firth devient un James Bond version gentleman qui colle l’air de rien une droit en pleine face. Il est classe, sobre, séduisant. Face à lui, Samuel L. Jackson campe un méchant drôle, qui a un tic de langage qui accentue sur la facette étrange du vilain. Les deux comédiens s’avèrent excellents. Et au milieu, Taron Egerton (Eggsy) apporte une version de l’espion qui n’est pas né dans un milieu où tout vient cuit dans la bouche. Issu d’une famille chaotique, il possède un potentiel inexploité ou très mal, jusqu’à un événement. Le jeune homme semble tirer davantage du gangster que du futur Jason Bourne ou Jack Bauer. La figure paternelle de Colin Firth dans le rôle de Henry Hart trouve un padawan en Eggsy à sa hauteur, surprenant, attachant. Le duo fonctionne à la perfection. La formation de Eggsy remettra en mémoire des films récents comme Ender’s Game ou Hunger Game. La nouvelle génération pourrait donner des leçons aux vieux espions d’hier.

Audacieux, avec une prestance bluffante, Kingsman, offre un amoncellement de morts, teinté de pointe d’humour, de clin d’oeil qui prêtent plus d’une fois à sourire. La scène de la chapelle envoie une onde de sang bien rouge dans les yeux. L’action se présente dans un spectacle plaisant, violent, dur et brute. Intéressant, différent, l’espion se pare d’un costume qui a de quoi faire rougir James Bond.

La projection était suive de questions réponses avec Matthew Vaughn et Colin Firth. Si vous avez envie d’en savoir plus, je vous conseille d’aller lire le compte rendu chez Shunrize.

ps: Ne partez pas dès les premières lignes du générique.