Synopsis : Will Travers est un analyste à l’American Policy Institute (API), une agence gouvernementale se cachant derrière un centre de recherche de New York. Une perte tragique va le pousser à soupçonner une conspiration à grande échelle prenant place dans les lieux où il travaille…
Dans l’ambiance espionnage, un petit goût de Complot (vous vous souvenez du film avec Julia Roberts et Mel Gibson ? ) Une joyeuse bande d’analystes à la limite de la dépression est menée par Will Travers. Le héros met en rapport deux morts que rien ne semblent liés. En cherchant une information, il va ouvrir la mauvaise porte, une conspiration enfouie sera mis à mal. Car qui a bien pu assassiner David le mentor de Will? Et pourquoi la veille de son décès a-t-il agi aussi étrangement ? L’inspiration des thrillers des années 70 et des grands noms comme Hitchcock se ressent.
Certains reprocheront la lenteur du scénario, une bonne partie de la saison semble avancer petits pas à petits pas comme un escargot voir à rester sur place, passez outre, car l’histoire se déroule de telle manière que l’on veut savoir ce qui se trame et le fond du pourquoi et du comment. Prenant le temps d’installer ses personnages, sa trame, le thriller a des touches qui dérouteront une partie du public. Malgré tout, l’ironie et le ton employé a des bons côtés. Le gouvernement américain n’apparaît pas sous son meilleur jour, il en prend pour son grade. Les secrets cachés entre les lignes des journaux, les codes et les langages secrets pour passer des messages, des bons ingrédients de l’espionnage sont réunis.
Accrochez vos ceintures, chaque personnage a son lot de secrets, de cadavres dans le placard, doucement mais sûrement, les éléments pour les connaître se dévoilent. La conspiration est loin d’être simple à élucider. Le seul bémol est que tout soit porté en grande partie par James Badge Dale (Will Travers). Proche de l’omniscience, un peu un Michael Scoffield de l’analyse du complot, il se montre à la fois attachant et énervant. L’enquête est menée en parallèle des affaires de l’API. Will mène de front les 2.
Rubicon tient en haleine, la série cérébrale séduit par son talent à maintenir l’attention du téléspectateur. Des lenteurs, des moments lourds existent, le hic c’est que l’attention est captivée, elle cherche la solution à l’énigme. Le casting impeccable, la montée en tension méritent de lui accorder sa chance. La saison 1 laisse sur sa faim.
Note: 8/10
Créée par Jason Horwitch en 2010
Avec : James Badge Dale, Jessica Collins (II), Lauren Hodges
En France, Rubicon a été diffusée sur Orange Cinéma Séries à partir du 25 janvier 2011.