Mon coup de coeur série du mois d’avril: the Big C créée par Darlene Hunt en 2009. Tout m’a séduit dans la saison 1: les personnages, l’histoire, la musique.
Synopsis : Cathy Jamison, une mère de famille tout ce qu’il y a de plus normale, professeur dans un lycée, apprend qu’elle est atteinte d’un cancer en phase terminale. Il ne lui reste plus qu’un an à vivre et elle compte bien en profiter pour devenir celle qu’a toujours voulu être, ou celle qu’elle a été mais qu’elle a perdu sur son trajet…
Difficile d’aborder le thème du cancer, au départ, j’avais peur de retomber sur un Breaking Bad auquel je n’ai pas du tout accroché. Dès le premier épisode, Laura Linney (Cathy) annonce la couleur. Elle est atteinte d’un mélanome à un stade avancé. Son pronostic vital est très mal engagé. Cette nouvelle va modifier sa vision de son univers. La professeur tranquille bouleverse son quotidien. L’actrice principale irradie totalement toutes les scènes. Je me suis prise d’affection pour Cathy, j’ai attendu le verdict, vibré à ses actes de folie ou d’amour. Tout changer pour vivre. Les personnages qui naviguent autour de Cathy ont tous un charme attendrissant ou énervant:
- Oliver Platt joue un mari attentionné, un peu gamin comme si Peter Pan avait 40 ans.
- John Benjamin Hickey (Sean) frère déjanté à mourir de rire avec des très bonnes interrogations sur la planète.
- Phyllis Somerville (Marlene) la voisine au look de mamie qui a une touche
- Gabriel Basso (Adam) le fils adolescent de 14 ans shooté aux hormones.
- Gabourey Sidibe (Andrea) un pendant adolescent à Marlene
- Reid Scott : Dr Todd Miller ah le docteur la première fois pour être déniaiser sur la mort.
Derrière son ton bourré d’humour, parfois très cynique, un poil sarcatisque, The Big C est une série talentueuse. Du poil à gratter, méchant, corrosif avec la maladie. Doux par sa bande originale. Cathy prend tout le monde à bras le corps du haut de son côté emmerdeuse. Les épisodes s’avalent comme des bonbons. 25 minutes de bonheur en barre. Tous les protagonistes ont un aspect atypique, délirant qui séduit. L’air de rien, les tempéraments s’immiscent dans nos coeurs et esprits même celui qui parait insignifiant au demeurant. Les guest stars ne gâchent rien, ils apportent des moments comiques absurdes comme les abeilles.
Et si la leçon de vie de The Big C c’était profiter de la vie, arrêter de se faire de la bile pour des petits riens, foncer et exister? Maman, je me suis interrogée sur ma propre réaction si un jour, j’avais une maladie incurable. J’ai pensé à une multitude d’âneries que j’aimerai réaliser avec mes poussins. J’ai vu ma place de parent souhaitant voir grandir son enfant, le voir passer son diplôme, son premier rendez-vous, son permis et des tas de petites choses bêtes comme le premier vélo sans petites roues. Des petits trucs qui nous rendent gagas et nouilles. J’ai souri et pleuré devant le final. Mon coeur s’est serré en prenant conscience que Cathy était devenue un petit être de plus dans les héroïnes qui me touchent.
Note: 10/10
Diffusion:
Aux Etats-Unis, première diffusion, le 16 août 2010 sur Showtime.
En France en décembre 2011 sur Canal+, vous pourrez la voir sur Téva à partir du 29 avril 2012.
Le coffret DVD de la saison 1 est disponible depuis le 21 mars 2012.
Distributeur Sony Pictures Entertainment.
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