Depuis 1977 (excellent cru cette année) Elric le sorcier albinos avait déserté. Les amateurs de fantasy ont pu dévoré plusieurs des aventures de Michael Moorcock en attendant le nouveau tome écrit à 4 mains: Elric les buveurs d’âmes. J’ai eu l’opportunité de me plonger dans le nouveau roman. C’est étrange comment certain livre vous marque à tel point que le jour où une suite sort, vous en avez presque des frissons. Enfin, c’est mon cas, surtout si j’ai apprécié la saga.
D’entrée de jeu, la couverture dessinée par Brom est majestueuse, pas forcément la plus surprenante mais elle possède son charme indéniable. Puis nom d’une noisette, le retour d’Elric, sa chevelure, son arme. Imaginez, c’est comme si, je grimpais dans une machine à remonter le temps à l’époque de Conan Le destructeur, dans les années 80/90. Là, je te vois venir, lecteur adoré, tu te dis, au misère, le dinosaure, j’avoue même si j’ai lu les harry Potter mes grands maîtres en sont loin.
Toi qui ne connaitrait pas Elric, n’aie crainte, tu ne seras pas perdu dans d’obscures terres avec ce roman si tu as lu les précédents opus. Sinon, à mon grand regret, tu risques de ne rien capter, ou de passer à côté de certaines subtilités et clés. Le livre se lit avec plaisir. Le style un peu vieillot par moment, m’a fait pensé aux premiers tomes. Rythmant les aventures d’action, de princesses, de magie, de mélancolie, le retour d’Elric déconcerte tout d’abord avant de répondre à l’attente du fan. Mon adolescence m’est revenue d’un coup. Sous mes yeux, avec des mots simples, j’ai retrouvé Elric. Une belle surprise pour ma part, que je conseille si la trilogie la fille de la voleuse de rêves vous avez séduite.
La plume de Fabrice Colin m’a bluffée, j’avais peur de ne pas voir les personnages avec la même magie. L’empreinte de Moorcock se ressent. L’action décrite tient en haleine à travers des péripéties digne des originaux. Chut, au départ, j’avais vraiment peur de pleurer si c’était pas à la hauteur de mon attente. Les retrouvailles avec Elric, Tristelune, Dyvim Tvar et d’autres seconds rôles sont réellement bien amenées. D’accord, Elric les buveurs d’âme ne transcendent pas le cosmos, n’apportent pas de grandes interrogations, ils respirent pourtant diablement bon la passion des héros et du cycle. Sans tomber dans le fansub, Fabrice Colin réussit à dépoussièrer Elric tout en gardant la patte originale. Chapeau!!!
Du sang et des âmes!!!!
3 Moop raison de lire Elric les buveurs d’âme
Le retour d’Elric
Le duo de 2 brillants écrivains: Michael Moorcock et Fabrice Colin
De la littérature fantasy qui donne envie de se replonger dans les romans de notre adolescence
3 Moop raison de fuir Elric les buveurs d’âme
Court, intense
Sans vraies connaissances de la saga Elric, le lecteur se perd.
Le style old school peut déplaire
Elric, les buveurs d’âmes
Michael Moorcock & Fabrice Colin
Fleuve Noir
19,50 €