Lors de la Grande dépression américaine, un jeune étudiant vétérinaire voit son destin basculé suite à un événement tragique. Il tombe sur une troupe de cirque dans sa fuite de la réalité. Cette rencontre va bouleverser tout son futur. Jacob, Polonais, découvre un univers jusque là inconnu: les saltimbanques, les lions sans dents (avec une scène assez drôle même si rempli des sentiments d’animosité qui lient les deux protagonistes mâles du film) et Rosie l’éléphant. La plus belle perle de sa vie sera la ravissante dresseuse vedette. Le soucis repose dans son mari, un personnage complexe, dur et incroyablement bien transcris à l’écran à travers les traits de Christoph Waltz. Patron tout puissant, odieux, caustique, violent d’un cirque n’hésitant pas à se débarrasser des membres de son chapiteau.
Les paysages des spectacles se posent devant nos yeux avec ses employés, ses animaux, ses tentes, ses numéros. Robert Pattinson prend le partie de mener une nouvelle carrière en aidant les animaux pour se rapprocher en même temps de la délicate Reese. La complicité s’installe, je me suis laissée séduire par leur jeux d’acteur. J’ai étrangement complètement accroché alors que Twilight m’enlève des sourires à chaque visionnage. Là, Robert apparaît plus attachant, du moins à mes yeux.
A noter, L’eau pour les éléphants est une adaptation du roman de Sara Gruen. Une trame classique: un trio amoureux avec en fond plusieurs histoires intéressantes comme les mésaventures des membres de la troupe ou l’amitié grandissante des êtres aux grands coeurs comme le Grand père qui prend Jacob sous son aile. Les images possèdent une touche d’une autre époque. Un voyage dans les années d’un passé, pas si lointain illustrant d’une façon subtile l’envers du décor dans le cirque. De l’autre côté du rideau, les faux-semblants, les concessions et les décisions pour faire vivre toute une « famille » de foire (monstres, clowns, acrobates, dresseurs…) Le traitement des animaux est inhumain, cruel et dur à supporter. Les pauvres victimes de la quête mercantile d’un patron, qui demande du rendement, du spectacle sans se soucier de la santé de ses bêtes. Seul le profit compte. C’est valable pour les hommes.
De L’eau pour les éléphants réussit à captiver l’attention en abordant une romance née dans un univers en déclin. La magie a opéré chez moi, j’ai même cru retrouver à maintes reprises les vieux films qui ont bercé mon adolescence. Entre la photographie, les costumes, les personnages (mention spéciale au trio Robert/Reese/Christoph sans oublier Rosie), j’ai eu des airs de Un dimanche à New York. Une bouffée de beaux sentiments avec une remarque amitié avec un éléphant donnant envie de revoir Dumbo.
3 Moop raisons de voir de L’eau pour les éléphants:
- Reese Witherspoon troublante en dresseuse
- Robert Pattinson loin du vampire de Twilight dans une histoire d’amour double: le dresseuse et les animaux
- Christoph Waltz odieux, cruel à souhaits
3 Moop raisons de fuir de L’eau pour les éléphants:
- Si les héros principaux vous collent des boutons passez votre chemin.
- Si les histoires d’amour ne vous attirent guère, laissez le film de côté.
- Les aspects en dehors de la romance sont traités rapidement, dommage car plusieurs points soulever sont excellents.
Note: 8/10
Film déjà disponible en DVD depuis le : 7 septembre 2011
Bluffant tu y vas un peu fort… Mais le film a une belle gueule. Et avec Hal Holbrook et Paul Schneider, tout de suite, ça a de la classe ;)
D’accord je suis gentille, mais j’ai été totalement hallucinée par la performance vampire de Robert Pattinson alors dans de l’eau pour les éléphants, il m’a littéralement surprise Il a réussi à me faire enlever de la tête ses mimiques de navet ayant pris un coup de chaud. (Pardon pour les fans)
Il se fait quand même vampiriser par Waltz, qui continue à bouffer la pellicule ;)
Waltz est un grand monsieur aussi. C’est pour cette raison que je me refuse de voir la nouvelle version des 3 mousquetaires. Mouahhhh c’est facile de vampiriser Robert aussi