Bellflower a tout du voyage apocalyptique. Evan Glodell a donné naissance à un premier film complètement déjanté. La route est semée d’images décalées. J’ai vu un ovni prendre vie devant mes yeux. Le cadrage, les flous, les couleurs se mêlent pour former un spectacle détonnant. Tout le long, je me suis interrogée sur le bien-être de ma petite personne pour apprécier le déroulement. Je me demandais si Bellflower était une ode à la fin du monde. Ou si c’était une déclaration de romantisme, d’un coeur brisé après une rupture? Si un message caché allait me sauter à la figure. Le délire suit son cours et entraine le spectateur. Les nuances de couleurs pétillent explosant la rétine dans un bain bouillonnant de teintes cuivrées, dorées et solaires. Les scènes se succèdent en alternant horreur, aventures sentimentales et délires entre copains.
Rêve ou réalité? La barrière est faible. Les plaisirs de gosses potaches sont présentés dans des dialogues sympathiques. Les deux héros Woodrow (interprété brillamment par Evan Glodell) et Aiden sont deux adultes à l’âme d’enfant déjanté. Tout se bouleverse quand une jolie blonde (jouée par Rebekah Brandes) arrive dans la vie de Woodrow. La descente aux enfers se profile violente, brutale et sanglante. La découverte d’un fait concernant sa petite amie va transformer Woodrow.
Evan Glodell déclenche un sentiment étrange, mis folie agréable mi détestable. Les visions de terreur divisent, la part de l’imaginaire est assez difficile à cerner. Le réalisateur joue au yoyo émotionnelles. Visuellement c’est une explosion, musicalement j’ai eu un coup de coeur pour l’OST. Le côté Mad Max de l’amitié Woodrow/Aiden et l’amour de Woodrow m’ont attiré. Le chaos égratigne, transporte. Au fond, la souffrance ressentie par le personnage principal marque. Bellflower détonne, se remarque et marque . Les amateurs de voitures apprécieront le choix de la Médusa comme monture de l’apocalypse. La voiture whisky, la moto de l’enfer ramène aux bons souvenirs de séries comme son of anarchy ou de films comme Easy Rider, Driver et j’en passe. Un premier film délirant au goût étrange.
Note: 9/10
3 Moops raisons de voir Bellflower
Mélange détonnant de rêves de gosses et de coeur brisé
Evan Glodell talent prometteur apocalyptique
Des couleurs, de la souffrance, des clins d’oeil
3Moops raisons de fuir Bellflower
des longueurs
la frontière rêve/réalité est tenue
le coeur brisé mène à la fin du monde?
Je voulais le voir hier soir à l’AP aux Halles, mais j’ai dû aller voir « Bullhead » avant qu’il ne saute… Mais je compte bien le voir à sa sortie, Bellflower ;)
@Tred je suis curieuse de lire ton avis Bullhead me tente moyen. Besoin de douceur en ce moment.