Synopsis : Les aventures sentimentalo-rocambolesques de Nick Twisp, un adolescent amoureux lancé sur les traces de la fille de ses rêves…
Nick Twisp a une mère qui a le don de ramener des petits amis sortant de l’ordinaire. L’un d’entre eux les emmène en vacances dans un camping. Ce qui devait être un chalet s’avère être un bungalow. La bonne surprise sera la rencontre avec une charmante créature. Les hormones du héros partiront en ébullition.
Encore un film avec un gros clin d’oeil à la France, l’héroïne Sheeni Saunders est une fan des films français. Vous pourrez remarquer des posters de Jean-Paul Belmondo et la musique de Gainsbourg. La belle est séduisante, surprenante, elle recherche du rêve, un dur de dur capable de tout pour lui plaire. Nick se prêtera au jeu pour la faire succomber. De là, né un alter égo méchant, sombre et maléfique: Frankie Dilliger. Le jeune homme va sombrer dans une descente pour se rapprocher de son but: conquérir sa promise, quitte à brûler la moitié de sa ville.
Les répliques sensées être drôles ne m’ont pas décroché un sourire jusqu’aux oreilles. J’ai du passer l’âge de ce type de situations loufoques. J’ai aimé le clin d’oeil à Tootsie (et encore je pense que la majorité du public visé n’y verra juste qu’un Priscilla Folle du désert). J’ai aussi apprécié le semblant de simulation de mort du héros. Tout y passe: les blagues, les quiproquos, les clichés et les personnages caricaturaux. L’ensemble est une comédie légère qui se veut intelligente.
Hélas à mes yeux, je crains d’avoir pas adoré. J’ai trouvé le temps long. Le final prévisible. Le jeune homme qui veut perdre sa virginité en devenant un bad boy. Le hic, le bad n’est pas poussé à fond ou alors juste pour le complot de l’école. La satyre de la société est intéressante néanmoins. Comme le dédoublement de personnalité de Michael Cera. Si plaisant dans Juno il m’a paru perdu dans cette oeuvre.Je n’en dirais pas plus pour ne pas spoiler. Les personnages secondaires auraient pu être attachants: Ray Liotta en tête.
Youth in Revolt- Be Bad change complètement du teen-movie habituel, il faut dépasser le côté comédie romantique. Le fond critique la société américaine: la religion catholique, le sexe, la drogue (la scène des champignons hallucinogènes restera dans les annales), la police, les vacances et la vie scolaire. J’en oublie certainement. Les méandres de la réalisation perd le fil par moment et le spectateur en même temps. La révolte de l’adolescence est traitée avec des dialogues bourrés de vannes, de commentaires de bas étages. La scène entre Cera et son meilleur ami sous la tente plaira aux hommes.
La prochaine fois, je passe sur ce genre de film. J’ai ma dose de comédie romantique même sous un tournant plus contemporain.
Sortie: le 1er septembre 2010.
Spot on with this write-up, I actually think this amazing
site needs a lot more attention. I’ll probably be returning to read
through more, thanks for the info!