Synopsis:
En 1942, une unité d’élite américano-canadienne est créée. Officiellement nommé « le premier détachement du service spécial », ce régiment principalement constitué à l’origine de trappeurs et de chasseurs, subit un entraînement de haut niveau pour la destruction de l’ennemi nazi. À l’été 1943, quelques jours avant l’invasion de la Sicile par les Alliés, les meilleurs d’entre eux furent sélectionnés pour une mission de la dernière chance…
Je vous préviens, je ne suis pas une adepte des films de guerre. L’un des seuls genre que je regarde très très peu avec le cinéma horrifique. Et cela même si j’adore les 12 salopards, Il faut sauver le soldat Ryan ou Good Morning Vietnam. Il n’y a que les andouilles qui ne font pas d’exceptions. Remarquez, en écrivant, je suis preplexe sur le terme guerre pour ses 3 titres. A l’occasion de la sortie en DVD de Battle Force, édité par Sony Pictures Home entertainment, j’ai fait une entorse à mes principes. D’ailleurs, au passage, je ne remercie pas la Poste par qui j’ai reçu mon DVD avec plus de 3 semaines d’écart entre la date d’envoi et la réception. Un jour, faudra m’expliquer la fail spacio-temporelle qui existe dans les boites aux lettres.
Voyez, je suis une âme sensible, l’action, je signe, l’hémoglobine, un peu moins et les boums je tire dessus, je suis plus adepte d’un counter strike que d’un film pour cette activité. En vrai, je n’ose pas, je me liquiderai toute seule avec ma maladresse légendaire. Donc Battle Force est bourré de testostérone. Oui, hein, parce que j’ai rarement vu un long métrage avec des héroïnes. Pas vous? Je plaisante, c’est pour cacher mon désarroi devant l’ensemble de l’oeuvre réalisée par Scott Martin.
Je cherche encore le réalisme promis sur la jacquette. Je suis très très mauvais juge pour donner mon avis sur la guerre. J’ai trouvé les images superbes. Je m’interroge toujours sur le but de la mission. La troupe d’élite qui gaspille et tire à tout va, c’est un tantinet risible. Ou alors j’ai trop regardé de westerns. Je m’attendais presque à voir surgir du sang partout sur mon écran tellement ça partait dans tous les sens. Le choix de filmer caméra à l’épaule donne une sensation d’immersion dans un documentaire de la Seconde Guerre mondiale. Le charme tient pratiquement qu’à ce point. Les acteurs sont tous quasiment des inconnus, avec un jeu qui parfois m’a laissé très perplexes. Je m’attendais à un film violent, brut et limite que j’ai les yeux effrayés par la monstruosité des conflits, rien.
Je ne noterai pas, je risque d’être pas très charitable si je me fie à mon ressenti. Je vous mets au défi de me proposer un film de guerre dans la même trempe que ceux que j’ai cité.