La famille Malaussène sur grand écran, la famille héroîne de 6 romans de Daniel Pennac, se pare d’un charmant casting pour séduire les petits comme les grands. Au bonheur des ogres (petit clin d’oeil au Bonheur des dames de Zola) est un assemblage de créatures hautes en couleur. La musique et les images poussent le spectateur dans un univers doux, hilarant et tendre.
Synopsis:
Dans la tribu Malaussène, il y a quelque chose de curieux, de louche, d’anormal même diraient certains. Mais à y regarder de près, c’est le bonheur qui règne dans cette famille joyeusement bordélique dont la mère sans cesse en cavale amoureuse a éparpillé les pères de ses enfants. Pour Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel et frère aîné responsable de cette marmaille, la vie n’est jamais ennuyeuse. Mais quand les incidents surviennent partout où il passe, attirant les regards soupçonneux de la police et de ses collègues de travail, il devient rapidement vital pour le héros de trouver pourquoi, comment, et surtout qui pourrait bien lui en vouloir à ce point-là ? Benjamin Malaussène va devoir mener sa propre enquête aux côtés d’une journaliste intrépide surnommée Tante Julia pour trouver des réponses.
J’ai adoré Raphaël Personnaz. Il a réussi à capturer une version de Benjamin Malaussène qui colle quasiment à la perfection à mon ressenti du livre de Daniel Pennac. Le soucis est dans le traitement des autres membres de la famille. Pourquoi, il existe toujours un bémol dans mes ressentis? Je ne sais pas, j’ai grandi avec la littérature de Pennac et voir son oeuvre sur grand écran m’a fait un petit truc étrange. Même si Louna (Mélanie Bernier) est une perle, je n’ai pas eu toute l’affection que j’ai eu pour les versions écrites sur papier pour la famille. J’ai regretté le peu de traitement et les raccourcis sur les personnages. Ce qui ne m’a pas empêché d’adorer les enfants Malaussène, du dernier à l’ainé.
Le récit comble les points négatifs, il est impertinent, rocambolesque, déjanté, allumé et il fait un magnifique clin d’oeil à ma génération avec le grand magasin. Je dis ma, celle des plus de 30 ans qui ont couru les boutiques comme La Samaritaine, se sont perdus émerveillés devant les allées de jouets. L’amour de l’oeuvre se ressent, pas de doutes dessus, Nicolas Bary aime les Malaussène. Il su me captiver. J’avoue que je comprends la difficulté de transposer toutes les idées d’un écrivain. Les personnages improbables sont rendus attachants par leurs acteurs. Ils prennent vie avec un savoureux mélange de modernité et d’hors du temps. Les petites faiblesses m’ont un peu gênée. Mais en y réfléchissant, les défauts font partie du charme. Et les héros sont émouvants et loufoques comme je les apprécie. Au bonheur des Ogres est une très belle adaptation « libre ». Chapeau à l’équipe. Je regrette juste de ne pas être autant rentrée dans l’histoire que je l’aurai souhaité, le conte moderne lui m’a séduite.
Note:
7,5/10
Plus d’informations:
Sortie: 16 octobre 2013/ Distributeur: / Genre:
Casting: Bérénice Bejo, Emir Kusturica, Raphaël Personnaz, Dean Constantin Gaigani,Guillaume De Tonquedec, Marie-Christine Adam, Mélanie Bernier, Thierry Neuvic, Youssef Hajdi
Site officiel: www.pathefilms.com/film/aubonheurdesogres
Merci Pathé pour la projection.
Je n’ai finalement pas pu aller à la projection presse mais de tte façon je n’irai surement pas le voir en salle, j’aime trop les romans de Pennac pour accepter de les voir portés à l’écran, et ainsi volés à mon imagination.