Amazonia offre un spectacle surprenant. Le récit suit le petit capucin. Il pose une histoire mêlant curiosité et amour. Portant le pseudo documentaire vers une accessibilité aux enfants, la photographie lui permet de s’exprimer avec une touche d’immersion qui captive petits et grands. Mes Moopys ont pensé au Disney Nature Chimpanzés en voyant l’oeuvre de Thierry Ragobert. Pourtant c’est un style différent, une autre vision de l’existence d’un singe. Un petit animal domestiqué qui redécouvre la vie sauvage.
Synopsis:
À la suite d’un accident d’avion, un jeune singe capucin né en captivité se retrouve brutalement seul et désemparé au cœur de la forêt amazonienne. Il va devoir apprendre à se protéger de la férocité implacable d’une nature toute puissante. Sans repères et confronté aux mille et un périls de l’immensité verte, il lui faudra s’adapter à cet univers inconnu, grouillant, foisonnant, souvent merveilleux mais aussi étrange et hostile.
Héros d’une extraordinaire aventure qui lui fera affronter non seulement ses semblables mais aussi des prédateurs redoutables, des végétaux toxiques et l’Amazone en crue, il va entamer un long voyage qui lui permettra de découvrir enfin sa seule chance de survie: une place parmi les siens…
Les images regorgent littéralement de beauté, elles sont sublimes, elles captent toute l’essence des habitants de la forêt amazonienne mais pas que… les végétaux ont aussi leur heure de gloire. Les arbres, les plantes jouent un rôle. Les petits défauts s’oublient. Mes enfants se sont posés la question pourquoi l’aviateur partait en laissant le singe seul, pourquoi certains points étaient ainsi montré. Le capucin réapprend tout, il doit se nourrir seul, vivre seul. Les rencontres font palpiter le coeur. Les combats sont simplifiés. La découverte des dangers: gros félins, autres singes, caïmans… Tout est lissé pour ne pas heurter les jeunes spectateurs. Les petits sont tenus en haleine. L’histoire se pare d’une trame enfantine, peut-être trop par moments, avec des clichés tendres et surréalistes. Les grands ne pourront s’empêcher de penser que dans la réalité, le capucin n’aurait pas survécu à un quart de ses péripéties.
Mon coeur a été davantage transporté par le sublime Il était une forêt. Je m’attendais à une tournure différente moins encline à être fictive. Néanmoins, le charme opère, les animaux, la biodiversité, et la pointe écologique agissent. Les gros plans sur les animaux, la faune envoient du rêve, comme ceux de la chenille, c’est comme un ballet somptueux à dévorer des yeux.
Note:
7/10
Note moopy (4 à 8 ans):
8/10
Plus d’informations:
Sortie: 27 novembre 2013 / Distributeur: Le Pacte / Genre: Aventure , Famille
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Film vu lors de Mon Premier Festival