[Avis] Alice de l’autre côté du miroir

Les années ont passé depuis le premier Alice au pays des merveilles réalisé par Tim Burton, à l’époque, il m’avait laissé un goût mitigé. Le deuxième opus semble se libérer un peu plus du carcan du domaine de Lewis Caroll. Cette petite folie douce, décalée que j’aime et qui me manquait un peu prend une autre tournure encore une fois. Alice de l’autre côté du miroir possède des atouts charmes.

★Synopsis:★
Inédite et spectaculaire, la nouvelle aventure Disney ALICE DE L’AUTRE CÔTÉ DU MIROIR permet de retrouver les célébrissimes personnages des récits de Lewis Carroll. Alice doit cette fois retourner dans le monde fantastique d’Underland pour sauver son ami le Chapelier Fou. Le réalisateur James Bobin livre ici une vision unique de l’univers visionnaire créé en 2010 par Tim Burton pour Alice au pays des merveilles.

Alice de l'autre cote du miroir

★Mon avis:★

Dans le monde réel, Alice (Mia Wasikowska) est devenue capitaine d’une flotte de navires marchands. Pour son époque sa condition détonne. La femme devrait être dans un salon et pas à voguer par monts et par vents. Son personnage affirme toujours cette indépendance, cette force qui subjugue le spectateur. Pour aider son fidèle ami le chapelier fou (Johnny Depp) qui dépérit car personne ne le croit quand il annonce que sa famille n’a pas péri en ce jour noir d’un lointain passé. Afin de lui redonner ses couleurs, sa folie, l’héroïne vole une chronosphère pour remonter le cour des mois et années écoulées. Le Temps (Sacha Baron Cohen) la pourchasse pour éviter que la fail temporelle brise tout l’univers du Pays des merveilles.

James Robin pose un regard sur le monde d’Alice qui surcharge par moments les scènes. Trop de CGI, trop d’effets, trop de visuels actifs en même temps limitent et noient un peu les effets escomptés. C’est dommage. Car la noirceur plus ancrée de cet opus a un je ne sais quoi de sublime. L’esthétisme laissé par le premier demeure. La vraie bonne surprise du film repose sur Sacha Baron Cohen et le chat. (Oui bon, je suis dingue du Cheshire). Il est malheureusement dommage que le Temps ne soit pas exploité à son capital maximum. Il est prometteur, il offre des moments savoureux. Ce personnage de méchant se démarque en apportant un sang nouveau à la saga. Et j’ai adoré sa philosophie de vie. Les apparences sont trompeuses. C’est une petite pépite même dans sa forme actuelle. Alors plus travaillé, je n’ose imaginer le résultat. Un Sacha Baron Cohen, surprenant en moitié homme moitié horloge, il est le TEMPS personnifié, magnifiquement mis en scène, et que dire sur ses relations amoureuses? J’ai été surprise de le voir succomber à la Reine Rouge.

Johnny Depp et Helena Bonham Carter cabotinent et conservent une manière de jouer qui frôle l’overdose. L’un dépérit, se fane. L’autre se dévoile agréablement sur le pourquoi du comment de « couper leur la tête ». L’origine de la Reine Rouge montre comment un être évolue, se transforme et devient cruel. La Reine Blanche a sa part de responsabilités dans les choix de sa soeur. Ils sont habillement présentés.

L’autre bon point est la performance de Mia Wasikowska en Alice moderne. Au début, elle croit en l’impossible. Je ne retrouve pas sa tirade sur la bâteau mais elle a une manière de penser que j’adore. Elle représente à la perfection la difficulté d’être une femme non mariée dans la société londonienne du XIXè siècle. Elle souffle un air de changement. Pas seulement physiquement mais mentalement. L’héroïne porte sur ses épaules l’émancipation de la femme, tout le long, elle se bat pour avoir son destin en main sans s’appuyer sur un mari. Ne cherchez pas l’humour loufoque de Caroll, il est absent, ici, le ton est plus mature, plus brut, plus sombre.

La chronosphère offre la possibilité d’un voyage temporel pour tout redresser, pour sauver le présent. Mais le Temps est son maître, il faut apprendre à le respecter, apprendre à assumer ses choix, ses décisions et voir ce que le passé apporte en grandissant. La trame a des petits arcs longs, mais malgré tout le charme agit doucement.

Au final, Alice de l’autre côté du miroir s’avère être un divertissement plaisant. Il ravira les enfants qui apprécient l’univers fantastique coloré, un peu loufoque, un peu sombre et rempli de magies de histoires comme Harry Potter, Narnia ou Percy Jackson. Les 8 ans et plus devraient y trouver leur compte. Mon 9 ans a adoré littéralement le côté action. Pour ma part, je regrette un peu de rester sur ma faim. Même si j’avoue que j’ai été transporté par le monde féérique, le voyage temporel et le paradoxe du temps. Les références à Caroll s’oublient. Les message d’espoir, de réconciliation, d’acceptation de soi et du passé, ainsi que le visage de l’émancipation de la femme parent le film d’un timbre de modernité qui n’est pas désagréable loin de là.

★ Merci à Disney via le Disney Social Club pour la projection en avant-première ★

★Ma note:★
★ 7/10 ★

★Informations:★
Date de sortie 1 juin 2016
Durée: 1h 50min
De James Bobin
Titre original Alice in Wonderland 2: Through the Looking Glass
Distributeur The Walt Disney Company France
Avec Mia Wasikowska, Johnny Depp, Helena Bonham Carter
Genres Fantastique, Comédie
Nationalité Américain
en 2D et 3D. Vu en VF et en 2D.

Disney:

Site officiel : www.disney.fr

Page Facebook : https://www.facebook.com/WaltDisneyStudiosFr

Twitter : https://twitter.com/DisneyFR

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