Divergente 2: L’insurrection est le second volet de la trilogie Divergente, inspirée du roman de Veronica Roth. Mes souvenirs du deuxième tome n’ont pas été des plus agréables ni positif. Et je ne souhaitais pas le relire avant de découvrir le film, du coup, j’ai du passé à côté de beaucoup de changement et ma comparaison possible peut-être vague. J’ai en mémoire un récit qui manquait un peu de peps et trainait en longueur. Et d’une Tris tête de lard qui fonce dans le tas sans prendre cinq minutes pour se poser et imaginer les conséquences. (Bon ce point ne m’a pas forcément rebutée… plus le côté long long long de certaines scènes…). Ici, exit cette impression, nul temps mort. Robert Schwenke pose un récit rempli de dynamique et d’action.
Synopsis:
Dans un monde post-apocalyptique où la société a été réorganisée autour de 5 factions (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères et Fraternels), Tris a mis au jour un complot mené par la faction dominante, les Érudits, dirigés par Jeanine. Abandonnant une ville à feu et à sang, à la recherche d’alliés, Tris et Quatre sont désormais traqués par les autorités. Jeanine décrète la loi martiale pour anéantir les Divergents, tandis que la guerre entre les factions prend de l’ampleur. Pourquoi les Divergents sont-ils une menace pour la société ? La découverte d’un objet mystérieux, hérité du passé, pourrait bien bouleverser l’équilibre des forces…
Mon avis:
Tris et ses acolytes se retrouvent traqués par les Erudits avec Jeanine en tête. Les Fraternels les ont accueilli. L’héroïne a le coeur lourd, malmené par ses actes dont la mort de Will. Elle est sur la défensive, démarre au quart de tour. Les répliques avec Peter (Milles Teller) sont des pépites. Ce dernier jouant à la perfection le garçon que nous prenons plaisir à détester, ce méchant pas si horrible, ou qui trouve une part de grâce à nos yeux par son « je-ne-sais-quoi ». Il est l’huile sur le feu qui attise et dynamite les situations.
Dans sa fuite, la rencontre avec les Sans-Factions va modifier les perspectives. Tris souhaite partir au combat et tuer Jeanine. Elle étonne tout le monde Quatre en premier, qui la soutient peu importe ses choix. Ah l’amour, rend aveugle… Le combattant étant totalement énamouré de Tris est prêt à tout pour l’aider. Trop peut-être.
Le premier volet m’avait séduite (lire mon avis pour plus de détails), le second avec son aspect plus sombre, plus brute m’a porté un cran au-dessus. Le visuel m’a plu. Avec une grosse mention pour les simulations que j’ai eu vraiment apprécié. Le scénario semble s’alléger pour donner davantage de place à l’action. Sans pourtant noyer l’histoire, les images parlent au-delà des mots. Les acteurs en profitent pour offrir une palette d’émotions plus complète. J’avoue avoir souri devant les coupes de Shaïlene Woodley (un moment particulièrement face à son frère) les effets dans les cheveux… désolée… mais c’était drôle par instant, le rendu « saut du lit » à un côté mignon frôlant parfois le comique. (A mes yeux et vu les plans…). Theo James n’a pas su allumer l’étincelle en amoureux. Du moins pour moi, c’est comme s’il se retenait ou partait dans l’excès. Les scènes d’action le montre davantage à son avantage. Malgré tout, l’alchimie entre les deux acteurs donnent une romance pas dénoué d’intérêt. Un poil formaté pour un public cible peut-être. Bon, mon préféré demeure Miles Teller (Peter). Le personnage impossible craquant, le poil à gratter mordant qui forme la petite touche en plus. Ansel Elgort (depuis nos Etoiles contraires, j’ai une part de moi qui se perturbe à chaque fois de le voir en frère de Shaïlene Woodley, question de perspective…) est le moins convainquant. (Et nom d’une noisette, le fou rire retenu à un moment…). Les méchants Mekhi Phifer et Kate Winslet auraient pu être un cran plus violent dans le rendu. La mère de Quatre Naomi Watts qui le regarde dormir a un côté flippant…
Divergente 2 présente une adaptation qui sort de son contenu original pour le dépasser. Le film offre un spectacle sans temps mort, soutenu par un casting impressionnant par moment. La bande originale retient l’attention et appuie sur les scènes quand il le faut. Le poids des dystopie se pare d’un voile sombre, moins lourd, plus intense.
Ma note:
9/10
Informations:
Titre Vo: Insurgent
Date de sortie: 18 mars 2015
Durée: 1h59min
Distributeur: SND Films
Réalisateur: Robert Schwentke
Casting: Shailene Woodley, Theo James, Octavia Spencer, Miles Teller, Ansel Elgort
Genre: Science fiction , Action
Nationalité: Américain