Marty est un scénariste hollywoodien en panne d’inspiration. Confronté àl’angoisse de la page blanche, il peine à écrire son nouveau projet de film au titre prometteur : 7 PSYCHOPATHES. Son meilleur ami Billy, comédien raté et kidnappeur de chiens à ses heures, décide de l’aider en mettant sur sa route de véritables criminels. Un gangster obsédé par l’idée de retrouver son Shih Tzu adoré, un mystérieux tueur masqué, un serial-killer à la retraite et d’autres psychopathes du même acabit vont alors très vite prouver à Marty que la réalité peut largement dépasser la fiction…
L’un des films les plus barré de mon année 2013, a été visionné en 2012: 7 psychopathes. J’ai encore un énorme sourire en y repensant. Une bande tueurs cinglés se retrouvent autour de Martin (Colin Farrell) rameuter par Billy. Le film est surprenant, barré, rythmé. McDonagh réussit à rendre la vie de l’auteur digne d’un road-trip à la manière de Las Vegas Parano. Les « deux meilleurs amis » portent des angoisses grosses comme un canyon. Ils tous les deux névrosés, déjantés. Le lien entre les deux se dessine étrangement.
Le réalisateur Martin McDonagh traite l’amitié sous une forme atypique, il pose les difficultés, les impasses et les choix qui se posent parfois dans une histoire de potes. Tout n’est pas rose, loin de là. Le récit transporte dans le chaos de la vie. Les méchants sont divins face aux héros. 7 psychopathes parvient à allier une narration captivante, à de l’action tout en laissant les séquences d’émotion ponctuées sa trame. Christopher Walken et sa femme jouée par Linda Bright Clay, réservent une part de tendresse et d’amour bouleversante. Les autres thèmes comme la problèmatique de la page blanche déjà vu dans Barton Fink ou le parcours initiatique à la Kill Bill permettent d’ouvrir des perspectives.
Le mélange des genres cinématographique s’installe dans les 7 psychopathes: western spaghetti, comédie de moeurs, action movie pour le plus grand plaisir des spectateurs, enfin pour ma part, un vrai plus dynamique pour l’intrigue. Le mixe fonctionne à merveille. Le métissage s’opère en douceur. J’ai rigolé au kidnapping de chiens, à croire que c’est un métier de malfrats en vogue après Cogan, ici, le rapt est vu différement, avec plus d’humour. Woody Harrelson et son chien ont réussi à me retirer des larmes de rire. Les troubles de l’inspiration et de ses caprices pour se dévoiler se met divinement en image à travers les malheurs de Martin.
Les 7 psychopates se prêtent à un joli écrin pour des références en pagailles. Les discours sont affûtés, drôles, piquants et mordants. Les deux amis Billy et Martin forment un duo d’enfer, tous les deux confrontés à leurs échecs, à leurs contradictions, leurs addictions. Colin Farrell est parfait en loser au grand coeur, mais la vedette lui est largement volée par Sam Rockwell. Une mention énorme à Christopher Walken qui souligne mon petit bémol, les psychopathes auraient pu être encore plus cinglés. L’acteur est élégant, la grande classe, et ses yeux me filent toujours autant des frissons dans la colonne. Les tueurs sont un délice pour ma part incomplet. Et point de femmes, vous saurez pourquoi en allant voir les 7 psychopathes au cinéma. L’oeuvre de McDonagh est une pépite pour terminer le mois de janvier 2013.
Note: 8/10
3 Moop raisons de voir 7 Psychopathes:
- Une brochette d’acteurs divine: Sam Rockwell, Colin Farell et Christopher Walken en tête
- Des tueurs barrés, aux défauts humains
- De la dynamite déjantée
Sortie: 30 janvier 2013 / Distributeur: Wild Side / Le Pacte/ Genre: Comédie, Action
Réalisé par Martin McDonagh
Avec au casting: Michael Pitt, Michael Stuhlbarg, Sam Rockwell, Abbie Cornish, Christopher Walken,Colin Farrell, Harry Dean Stanton, Helena Mattsson, Linda Bright Clay…
Durée: 1H50
Bonjour, je pense que j’irai pour les acteurs étant une fan de Walken (par exemple). Bonne fin d’après-midi.