Critique roman: 16 ways to break a heart de Lauren Strasnick
Je ne sais pas pourquoi, je m’attendais à une histoire à la 13 Reasons why… mais en moins dramatique. Peut-être est-ce pour cette raison, qu’une part de moi est restée en surface. Une part de moi n’a pas adhéré au récit. Elle est restée perplexe, mitigée et un peu retrait. Pourtant, une autre version a été prise au jeu. Les 16 lettres l’ont emportée dans un récit addictif. Je ne sais toujours pas trop quoi en penser… C’est déstabilisant. Si si, je vous assure. J’ai l’impression d’avoir les fesses entre deux chaises.
☙Synopsis:☙
16 lettres. Une seule issue.
Natalie le sait, entre Dan et elle, c’est terminé. À force de disputes explosives, de non-dits jamais élucidés et d’un millier de petites choses jamais vraiment pardonnées, il ne reste plus rien de leur histoire passionnelle. Plus rien, ou presque. Car aujourd’hui est un jour spécial pour la carrière de jeune réalisateur de Dan, et Natalie lui a écrit seize lettres. Seize lettres dans lesquelles elle se révèle amoureuse, toujours, mais brisée. Et surtout déterminée à faire savoir à Dan à quel point il l’a blessée…
☙Mon avis:☙
Je ressors mitigée, un peu partagée, et totalement déroutée dans un sens. J’aurai voulu ressentir plus d’émotions. Plus de sensations. J’aurai voulu être touchée. Mais je n’ai eu qu’une retenue. Pourquoi j’ai comparé à 13 raisons ? Pour son style, sa présentation. Les 16 courriers plongent le lecteur à la manière des cassettes dans l’histoire de Dan et Nathalie. 16 portes vers leur aventure, vers leur amour brisé. Au fil des lettres, le récit se dévoile. Les choix, les routes prises se dessinent avec leurs conséquences: la fin de leur relation.
Les lettres s’enchaînent. Elles donnent leur vision des liens entre les deux héros. Tour à tour, j’en ai voulu à l’un et l’autre. Tour à tour, j’ai détesté leurs mots, leurs échanges. Nathalie et Dan entraînent dans leur pas, avec des imperfections, une jeunesse toute en fraîcheur, et des sentiments qui s’expriment sans crier gare. La lecture est rapide. Très. L’envie de savoir où les lettres de Nathalie nous mènera tient en haleine. Car le ton se montre à la fois original et intrigant. Il captive l’attention et la retient.
Pourtant, il m’a manqué une étincelle. Un petit truc en plus. Les vérités bien senties envoyées par Nathalie à son ex possèdent un attrait en retenue. Je regrette de ne pas avoir été passionnée, ni touchée par leur histoire. Je n’ai pas eu de pincements devant les événements. Et c’est ce qui fait que je n’ai pas été totalement transportée. Dommage. J’ai le sentiment que sans ce ressenti de les voir se briser les ailes tous les deux, les héros m’auraient davantage conquise. Ils sont insouciants, ils consument leur romance trop vite. Et se brûlent.
Néanmoins, l’idée d’un point final peu ordinaire a de l’attrait. J’ai juste moins accroché sur la forme et les tournures. La chute de Nathalie et Dan est inévitable. Elle se devine. Et même la dernière révélation en prend le chemin. Tout est clair. tout est brusque, tout est cassé. Mais séduisant dans un sens. J’ai aimé le terrain différent des romances. J’ai aimé sortir du sentier.
Je vous avais prévenu, j’ai du mal à poser mes sentiments sur ce roman. 16 ways to break a heart est original, décalé, particulier, il narre une romance avec des hauts et des bas. La plume de Lauren Strasknick surprend par sa simplicité, son côté réaliste des amours imparfaits, des premiers émois. Certains moments se savourent. D’autres laissent de marbre. Mais tout n’est qu’une question de point de vue et d’atomes crochus.
☙Ma note:☙
?7/10?
☙Informations:☙
Editions Harlequin
Genre : New Adult
Collection &H
Date de parution: 4 avril 2018
&H N°95
234 pages – EAN 9782280378659
Prix: 14,90 euros
Disponible en numérique: oui
☙ ☙ ☙ ☙ ☙ ☙
Quand j’ai vu ce roman, j’étais à la fois intriguée et partagée.. me disais toujours « mouais boff » et pour le moment je n’ai pas envie de le découvrir.. à voir si ça changera un jour
Je ne pourrais pas te le conseiller totalement vu mon ressenti. Tu verras au feeling le moment venu.