[Crok’lecture] Je déteste tellement t’aimer de Anna Premoli

Attention, coup de coeur!

Synopsis:

Depuis sept ans qu’ils sont dans la même banque, Jennifer et Ian se détestent. Jusqu’au jour où ils sont obligés de travailler ensemble sur un projet important. Ian est le célibataire le plus en vue de Londres et, alors qu’ils sont au restaurant en train de parler boulot, ils sont épinglés par un paparazzi et leur photo se retrouve dans les journaux.

Jennifer est furieuse. Mais Ian constate que cette photo a découragé une horde d’insupportables prétendantes. Du coup, il propose un marché à sa collègue : il lui laisse carte blanche pour leur projet de travail si elle accepte de jouer le rôle de sa petite amie. Facile ? Le défi risque de se révéler nettement plus compliqué que prévu…

Mon avis:

Anna Premoli signe avec Je déteste tellement t’aimer une romance fraîche, accidulée, piquante, drôle. Le sourire se dessine au grès des échanges entre Jennifer et Ian. Le style fluide se lit avec plaisir. Il se déguste comme les répliques et les répartis de ses personnages. Les héros sont attachants. Jennifer a un côté décalé, totalement barré, presque antipathique, loin de l’héroïne par excellence, et c’est justement cette facette qui la rend tendrement séductrice à mes yeux. Ian réussit à capturer le coeur, enfin le mien, l’air de rien, il retourne même les situations à son avantage, je l’ai pris d’affection face à Jennifer. Beau, brun, ténébreux, people noble, un physique à tomber avec un cerveau pas franchement dégoûtant, presque que le cliché du prince charmant. Les échanges sont succulents. Le déni amoureux de l’un pour l’autre est magnifiquement mis en mot. Une histoire contenant un petit bonheur en barre. Elle illumine les yeux au fil des pages.

En résumé: Je déteste tellement t’aimer se referme avec un énorme sourire. Doux. Coloré. Sucré. Pétillant. Anna Prémoli transporte avec sa plume dans une aventure savoureuse, passionnée, loufoque par son duo de chien/chat. La lecture idéale pour se remonter le moral, contrer la grisaille et avoir un gros soleil dans les neurones.

Ma note:

8/10

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