Samedi dernier a eu lieu l’avant-première de Rouge Rubis adaptée de la trilogie des Gemmes de Kerstin Gier. Le premier volet pose les bases comme le premier tome. Le film était projeté en français. Mon allemand étant un longtemps souvenir, je préfère nettement cette version que l’originale. Même si parfois ça créé un décalage entre la traduction, appuyant sur des traits particuliers et en oubliant d’autres.
Je vais éviter de parler d’emblée des différences entre le livre et le film. Je les noterai à la fin ainsi si vous ne souhaitez pas les savoir, passez votre chemin. J’aime particulièrement Gwendolyn et Gideon. Le duo a su me captiver dès les premiers instants.
Gwendolyn est une jeune londonienne ordinaire. Un jour, alors qu’elle rentre du lycée, elle est soudainement transportée en 1900 par une force inconnue. De retour dans le présent, elle est approchée par une société secrète qui la surveille depuis sa naissance. Elle est en fait la dernière voyageuse, le Rubis. Aux côtés de son charmant partenaire Gideon de Villiers, elle devra voyager à travers les âges pour accomplir de mystérieuses missions…
L’univers de la trilogie est respectée. Les époques que traversent les voyageurs du temps sont bien représentées. Les costumes, comme les paysages, les lieux donnent parfois l’impression de voir un Harry Potter à la sauce allemande. Un petit côté décalé, un peu kistch se ressent dans le rendu. Au niveau du rythme, l’action tient en haleine, pas de temps mort, l’attention est maintenue constamment en éveil. J’ai souri à plusieurs reprises. J’ai apprécié l’humour dont fait preuves les protagonistes.
Mon coup de coeur a été pour Maria Ehrich, une vraie merveille dans son interprétation de Gwendolyn. Entre son look gothique, sa métamorphose, ses réactions, ses sarcasmes, ses yeux malicieux, ses lacunes en culture (le questionnaire d’histoire de Gidéon est à la limite de la rendre verte de honte, la retranscription est superbe ). Les scènes ont un côté maladroit par instant qui accentue le charme, offre une atmosphère presque idéale pour l’univers du Young Adult sur pellicules. Face à l’actrice, Jannis Niewöhner m’a surprise. (J’ai été presque à deux doigts de rires avec la coupe de cheveux au début… si si… genre Nicolas Cage avec 30 années de moins… genre moumouth improbable.). Le duo forme une équipe grinçante aux réparties drôles, caustiques et l’amour se dessine. Je me suis attachée à Gwen et à Gidéon (arrogant au possible et pourtant craquant). Les personnages secondaires comme la meilleure amie, la tante ou encore la mère ne sont pas ne reste.
Rouge Rubis permet de se promener dans Londres sans bouger de son siège. La visite émerveille. Les yeux profitent du spectacle. Je me suis retrouvée à de nombreuses reprises à chercher où se situer tel événement. Puis j’ai laissé voguer mon esprit pour profiter du spectacle. Le charme désuet a su agir sur moi entre le casting, le scénario, le visuel j’ai passé une très bon moment. J’ai craqué pour le décalage, le rythme. Vivement la suite!!!
Informations:
La sortie vidéo est prévue pour le 24 septembre en France en DVD et BRD. Comptez 16,99euros pour le DVD et 3 euros de plus pour le Blu-Ray distribué par Condor Entertainment. Pour les curieux, une réédition du livre Rouge Rubis, paru chez Milan Macadam, avec l’affiche du film en couverture, est disponible dès aujourd’hui le 10 septembre( 13,90€). Le deuxième volet Bleu Saphir vient de sortir en Allemagne. N’éteignez pas votre lecteur après le générique, même si à la fin, vous crierez frustration.
Attention!!!!
Les différences à noter entre le film et le roman:
Le fantôme de Robert et sa filiation change. J’ai trouvé ça dommage.
La rencontre avec le Comte de Saint-Germain.
La rencontre avec James. Le charme est coupé à mon sens.
La temporalité des visites avec les protagonistes se modifient.