Qui n’a jamais entendu le mot Facebook dans son entourage? Qui n’a jamais été voir sur ce réseau social? Facebook partage, divise, pousse à débattre. Les usagers et les détracteurs sont nombreux. Chacun y trouve un ami, un collègue, un ancien camarade de classe. Un mixte de copains d’avant, linkedin voir parfois meetic. Internet a offert à toute une génération de nouveaux moyens de communication. Un geste quotidien de se connecter, de voir comment va un tel ou un tel. Facebook du haut de ses 500 millions d’utilisateurs de part le monde a la première place dans les liens virtuels aimés ou détestés. The social Network de David Fincher retrace son histoire à travers son créateur Mark Zuckerberg.
Pourquoi j’ai aimé The social Network?
*David Fincher reste le réalisateur de l’excellent Fight Club (enfin pour moi). Zodiac, j’ai pas tenu. Je devrais peut-être retenté le coup. Après je ne suis pas une experte de sa filmographie. Je laisse le loisir aux vrais fans et professionnels le soin de décortiquer son oeuvre. J’ai apprécié son travail.
*Les acteurs : Jesse Eisenberg bluffant sans nul doute en Mark Zuckerberg. Andrew Garfield, le futur Spiderman m’a étonnée dans son rôle de meilleur ami délaissé et dépassé par les événements. L’amitié qui vire à la vache à lait, c’est à la fois triste et bizarrement mélancolique. Justin Timberlake découvrir le chanteur sur une autre facette, en créateur de Napster il met la barre haute. Armie Hammer à lui seul il joue les jumeaux Winklevoss. Deux athlètes un peu cinglé sur les bords mais franchement décapant. Sans oublier Max Minghella, Rooney Mara et Brenda Song.
*L’histoire la narration accompagne le spectateur dans la naissance et le procès de Facebook. Aaron Sorkin signe un scénario intéressant même si il est par moment des clichés se pointent ici et là. Remarquez si vous n’avez pas de geeks dans votre entourage, vous risquez de passer à côté. The social Network a deux facette. Une pour les businessman et une pour les amateurs de relations humaines. Mark le codeur fou, qui bouffe du code jour et nuit avec ou sans bière. (ou autre alcool fort- le recrutement avec les pauses drink vodka fallait y penser- misère) Mark le solitaire maladroit. Mark l’entrepreneur, le nerd, le fana de dévelopement qui vit par et pour ses fichus programmes. Cacherait-il sous Facebook son désir d’amis? son désir de relations?
* la musique: j’ai succombé aux notes des groupes, des chanteurs. Vous pouvez retrouver la bande originale ici, pour le prix, ne vous ne privez pas. Elle enchantera vos oreilles.
Pourquoi j’ai moins accroché?
*Le monde nerd de l’informatique. Je vis dedans tous les jours, personnellement je m’en fiche, j’ai souri aux noms, aux programmes et aux événements. Les néophytes seront un peu perdus. Le langage Java, Apache et autres ne parleront pas forcément aux communs des mortels. Ni les algorithmes. Le geek c’est chic. Dommage de le montrer sous des clichés. Le geek solitaire qui a du mal à s’exprimer hors de son ordinateur. Les vrais informaticiens relèveront des erreurs comme Apache payant. Mark est passionné. Il ne cherche ni la gloire ni l’argent. Nombres de geeks vous le diront, ils codent pour le plaisir. The social Network montre les limites de ce « loisir » qui n’en est pas vraiment un. Pour eux c’est comme respirer, totalement normal. Et je vous le garantis, les Mark ils existent vraiment.
*la lenteur de l’histoire par moments. Des petits temps morts pas déstabilisants juste dommage. The Social Network ne narre pas réellement la création du site Facebook, cherchez le bien sur l’écran, il apparait très rarement. Le The qui saute au final ne se réalise pas vraiment dans l’histoire. En vrai, Fincher et Sorkin vont au delà. Ils parlent à la génération internet, de l’université, des finalités, des recherches et de la quête d’un rêve, des final Club propres aux Américains, avec leurs règles, le passage de la vie étudiante à travailleur.
* The Social Network s’adresse à la génération Facebook. Le film parle moins de vraie création que de son utilisation, des jalousies qui découlent de son succès.
The Social Network est une superbe leçon sur la vie d’entrepreneur. Ses hauts et ses bas, les incompréhensions et les soucis de monde informatique. Les nerds sont des êtres comme tous les autres avec leur joie et leur peine. L’argent n’achète pas le bonheur. N’hésitez pas à vous rendre au cinéma le 13 octobre 2010 pour The Social Network, un film pour la génération Bill Gates et Cie on en reparle sur Facebook après. Mark est-il un vrai méchant? un nerd seul qui voulait des amis? un gentil? A vous de vous faire votre opinion. Difficile de créer un tel empire sans briser au passage un ou deux rêves et emmener dans sa valise des ennemis. Vous ne croyez pas?
Merci à Allociné pour l’avant-première.
Synopsis : Une soirée bien arrosée d’octobre 2003, Mark Zuckerberg, un étudiant qui vient de se faire plaquer par sa petite amie, pirate le système informatique de l’Université de Harvard pour créer un site, une base de données de toutes les filles du campus. Il affiche côte à côte deux photos et demande à l’utilisateur de voter pour la plus canon. Il baptise le site Facemash. Le succès est instantané : l’information se diffuse à la vitesse de l’éclair et le site devient viral, détruisant tout le système de Harvard et générant une controverse sur le campus à cause de sa misogynie. Mark est accusé d’avoir violé intentionnellement la sécurité, les droits de reproduction et le respect de la vie privée. C’est pourtant à ce moment qu’est né ce qui deviendra Facebook. Peu après, Mark crée thefacebook.com, qui se répand comme une trainée de poudre d’un écran à l’autre d’abord à Harvard, puis s’ouvre aux principales universités des États-Unis, de l’Ivy League à Silicon Valley, avant de gagner le monde entier…
Cette invention révolutionnaire engendre des conflits passionnés. Quels ont été les faits exacts, qui peut réellement revendiquer la paternité du réseau social planétaire ? Ce qui s’est imposé comme l’une des idées phares du XXIe siècle va faire exploser l’amitié de ses pionniers et déclencher des affrontements aux enjeux colossaux…
Note: 8/10
Merci pour tout ça, ce site est vraiment intéressant, j’y reviendrai certainement.
j’ai bien aimé ce film (et pourtant je suis une anti facebook) mais j’avoue ne pas trop comprendre tout le foin qu’on a pu faire… quand j’entends que Fincher est un génie, sans etre vulgaire, ca me troue le c**