Comment vous dire de foncer lire ce petit bijou si vous aimez les thriller?
Comment vous dépeindre l’univers posé sans en trahir l’essence?
Comment réussir à vous faire plonger dans ce monde post-apocalyptique surprenant?
★Synopsis:★
Pour survivre
Edgar n’a qu’une seule option:
Courir
Courir pour retrouver sa femme et ses enfants,
ou les perdre à jamais.
Courir dans un paysage de fin du monde, à travers les vestiges calcinés,
d’un Royaume-Uni dévasté.
Courir contre la montre, quand chaque seconde compte.
Courir huit cents kilomètres, quand chaque pas menace le dernier.
Courir alors que la douleur et la peur tourbillonnent tout autour de lui.
Courir parce que tout ce qu’il y a ici est sombre et mort.
Courir parce que tout ce qui se profile là-bas est vif et lumineux.
Courir pour ne pas être tué.
Courir aussi vite qu’il le peut.
Sans savoir
si cela suffira.
★Mon avis:★
Sous sa couverture que je trouve superbe au demeurant, mêlant un côté très sombre et titillant l’imaginaire, se cache un récit haletant. J’avoue. J’avais plusieurs romans à lire avant celui ci. Je pensais pas me laisser aller à le lire tout de suite. Puis je l’ai lu aussitôt reçu et j’ai voulu découvrir un chapitre. Le hic, il s’est transformé en deux, puis trois… J’ai été prise dans la trame, j’ai adoré suivre les aventures de ce héros Edgar. Pourtant, ce héros ne m’était pas du tout sympathique au début. Loin de là, mais il a su m’emporter dans son course. Imaginez votre pays dévasté. Imaginez que votre moyen de survie soit de courir. Imaginez que vous devez allez de l’avant pour sauver votre famille sans vous arrêtez. Peu importe le prix. Voilà ce que propose Adrian J. Walker.
Le réalisme des mots a réussi à me faire voyager à ses côtés. J’ai imaginé sa course, j’ai vécu son désir de sauver sa famille. L’univers post-apocalyptique est brillamment mis en scène. J’ai vibré. Et j’ai eu un coup de coeur. Sur sa route, Edgar croise des compagnons d’infortune. Je ne cours pas. Mon truc, c’est plus la marche. Et encore moins les clubs, en groupe. Ma petite solitude j’aime l’apprécier. Pourtant le groupe formé par Edgar, Bryce et les autres je l’ai suivi les yeux fermés (façon de parler sinon j’aurai pas pu avancer dans ma lecture), ensemble ils ont su apporter une dynamique qui m’a poussé à leur faire confiance, à vouloir savoir où ils iraient. Parfois, j’ai pensé à The Walking Dead, ou au Labyrinthe, parfois j’ai eu l’impression de suivre la décadence d’un monde. Intrigant. Fascinant. Perturbant. Les temps morts n’existent pas. Dès que l’esprit se pose ou le souhaite, un rebondissement arrive. La course apporte son lot de douleurs physiques et morales. C’est très bien décrit.
Hugo Thriller a le don d’avoir des pépites. La traduction est superbe. Si, si, je tiens à le dire. David Fauquemberg parvient à transposer magnifiquement les écrits de Walker. Le style est prenant du début à la fin. Tout un panel d’émotions nait. Au début, je n’ai pas franchement apprécié le narrateur puis au fil des pages, j’ai eu une étrange sympathie pour lui. C’est surprenant. La fin m’a laissé *sur le cul* (si je peux me permettre). Le roman est épique. Merveilleux. Etonnant. Foncez!!!
★ Merci à Hugo Thriller pour ce SP ★
★Ma note:★
★ 9/10 ★
Coup de coeur
★Informations:★
Auteur: Adrian J Walker
Traducteur: David Fauquemberg
560 pages
Editions Hugo et cie
Collection Hugo Thriller
Date de parution: 9 juin 2016
Prix: 19,95 euros en papier
Disponible en numérique: Oui.
Biographie de l’auteur
Né en Australie, dans le bush autour de Sydney, élevé en Angleterre où il vit toujours, Adrian J Walker se passionne pour l’écriture, la musique et la technologie. Précédé d’une rumeur élogieuse, The End of The World Running Club est son premier livre traduit en français.
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